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17/07/2012

11ème rencontre

Le MIR avait compté que XY avait eu les 12 séances auxquelles il avait droit pour voir Bébichon. Moi, je n’en avais compté que 11. J’avais raison. La 12ème et dernière de la série est prévue pour le 4 août. Ils se sont emmelés les pinceaux aussi pour l’espace entre 2 visites. Ils ont laissé 3 semaines entre deux visites alors que normalement il en faut 2, mais le mieux de tout c’est qu’ils nous ont demandé à moi, puis deux fois à ma fille, pourquoi il y avait trois semaines. C’était marqué sur le dossier et personne ne sait d’où ça vient. Bref, tout ça sont de minuscules détails qui ne dérangent que XY, éventuellement.

Samedi, ma fille est donc allée au MIR. Elle a eu l’occasion de parler avec une des responsables qui a habituellement une attitude un peu déplaisante, ou du moins ressentie comme telle par ma fille. Cette fois elle était plus ouverte. Ma fille s’est donc davantage exprimée quant à ses craintes. Elle lui a notamment signalé que XY ne payait rien  comme pension alimentaire, afin qu’elle ait un exemple de son manque de sens des responsabilités. Tout au long des 6 mois de rencontres, elle ne voulait pas en parler, afin d’éviter qu’elle ne l’encourage à le faire. La juge verrait ainsi ce qu’il en est. Je ne sais pas quelle conséquence aura son changement de tactique. On verra bien.

Personne ne sait non plus quelle sera la suite des événements. Normalement, s’il paie les 500 €, il pourra continuer à voir son fils tous les 15 jours, comme maintenant. Mais si un jour il demande plus, il faudra repasser devant le tribunal. Et là, la juge va lui demander des comptes au sujet de la pension alimentaire qu’il disait ne pas vouloir payer parce qu’il n’avait aucune droit (or, il en a, même s’ils sont restreints) et au sujet de sa motivation pour voir son fils autrement. S’il invoque le manque d’argent, il faudra qu’il justifie pourquoi il a de l’argent pour payer le MIR, mais pas pour subvenir aux besoins de son fils. Or, il n’a jusqu’à présent fait aucune démarche.

Ma fille a vu le petit xy qui se plaint que son papa crie tout le temps. Il dit que la nouvelle madame XY en a marre aussi. Elle va partir en vacances en France, dans sa famille et va emmener l’enfant. Ma fille ne sait pas si c’est vraiment vrai car ses explications sont parfois un peu confuses. Ce qui est clair, c’est que cette dame est un bienfait pour ce petit garçon.

11/07/2012

Suite des tensions entre mes filles

Les tensions entre mes filles ne sont pas dissoutes, depuis l’affaire du planning de garde des enfants que l’aînée nous avait soumis pour pallier la fermeture de la crèche de Bébichon pendant trois semaines.

Dans ledit planning, ma fille aînée se proposait de garder les 3 enfants, 3 lundis de suite. Il y avait aussi des jours où moi j’aurais dû m’occuper des 3 enfants à la fois. Comme il y avait des alternatives, j’ai refusé cette option, trop contraignante pour moi. Du coup, ma fille aînée n’envisageait plus de garder qui que ce soit ces 3 lundis, même pas son propre fils. Ma fille cadette n’a pas osé dire ce qu’elle en pensait, pour ne pas relancer le conflit.

Autre sujet de tension. Ma fille aînée, toujours dans le but d’échapper à sa solitude, avait téléphoné à sa sœur pour se voir le WE dernier, comme tous les WE. La cadette avait répondu que c’était « son » WE. Son mari étant parti avec les enfants, elle comptait en profiter toute seule. Ma fille aînée - qu’elle avait pourtant prévenue, mais qui l’avait oublié - était choquée parce que ça voulait dire qu’elle représentait une contrainte, un poids pour sa sœur. Sans doute que si elle ne se pointait pas d’office, chaque WE, sa sœur se sentirait moins envahie. Et quand je dis chaque WE, j’oublie les soirs de semaine où elle demande aussi si elle peut passer. Et ce n'est pas que pour 5 minutes.

Une autre fois, la cadette avait les larmes aux yeux parce qu’elle venait  d’apprendre que leur oncle, frère de leur père, était en soins palliatifs. Comme elle avait toujours prétendu qu’elle n’avait pas d’affinité avec son oncle et que son sort la laissait indifférente, l’aînée s’étonna de son émotion. En guise de réponse, la plus jeune lui bouffa le nez. La première ne comprit pas que ce n’était peut-être pas le bon moment pour exprimer son étonnement. La deuxième ne comprit pas que sa sœur ne comprenne pas.

Bref, c’est un beau réseau de malentendus, de maladresses, d’incompréhension et de tensions diverses ! Et il n’y a pas que ceux que je raconte ici …

04/07/2012

10ème ou 11ème rencontre, je ne sais plus.

Le samedi avant nos vacances, ma fille m’avait demandé d’aller au centre de rencontre avec Bébichon. D’une part, elle en avait un peu ras la casquette de voir certaines personnes du centre qui la regardent  d’un air soupçonneux. D’autre part, elle voulait profiter d’être seule pour aller voir son parrain très malade.

Mon mari et ma fille cadette trouvaient que ma fille aînée devrait assumer seule cette démarche. Moi, j’avais accepté, mais après réflexion, je lui ai suggéré de rester avec moi pendant une demie heure pour voir le petit xy et pour que le personnel n’interprète pas son absence comme un désintérêt pour l’enfant. Elle trouvait mon idée excellente, mais elle n’est quand même restée que 5 minutes. Le temps de dire bonjour au gamin, de le serrer dans ses bras, de lui dire qu’il lui avait manqué la dernière fois, quand il n’était pas venu. Elle lui a demandé pourquoi il n’était pas venu. Il ne savait pas. Elle interprète sa réponse comme une peur d’avouer la vraie raison qui serait que son père n’aurait pas voulu qu’il vienne. Parfois, je trouve qu’elle est un peu trop sûre de ce qui ne sont, selon moi, que des hypothèses. Que l’excuse invoquée par XY soit bidon, il y a beaucoup de chance, puisqu’elles le sont la plupart du temps. Mais il y a d’autres possibilités. Il a pu ne pas dire à l’enfant que c’était le jour de la visite parce qu’il n’avait pas envie de l’emmener. Il a aussi pu tomber dans une embuscade de comptoir et ne pas avoir eu le temps d’aller le chercher. Enfin, bref. Elle a renvoyé le petit xy chez son papa. Quelques minutes après, il est revenu avec une bénévole qui a dit à ma fille qu’elle pouvait emmener l’enfant. C’est la première fois qu’il fait cette proposition. Ma fille a expliqué que ce n’était pas possible. Je ne me souviens pas si elle a donné la raison.

Quelques minutes après son départ, elle me téléphone en jubilant. En passant devant la porte où XY voit Bébichon, elle a entendu XY s’énerver parce qu’elle était partie : « Ce n’est quand même pas normal ! Je peux comprendre, mais quand même ! » C’est tout ce qu’elle a entendu. C’est peut-être tout ce qu’il a dit d’ailleurs. Elle était dans un tel état d’excitation qu’elle a aussi téléphoné à mon mari, rien que pour l’associer à sa joie. Elle pense que XY perd les pédales. Qu'il va craquer ! Il me semble qu’elle s’emballe bien vite pour bien peu.

Mais ce n’est pas tout. Elle est persuadée qu’il a eu peur qu’elle ne retourne voir sa compagne, profitant qu’il était au centre. Ce serait la raison pour laquelle il aurait voulu lui fourguer le petit xy, ce qui aurait empêché ma fille de mettre son projet à exécution. « La pauvre, qu’est-ce qu’elle va entendre ! » dit-elle d’un ton moitié rieur, moitié compatissant »

J’étais assez perplexe face à toutes ses certitudes. Pourtant, une chose pourrait indiquer qu’elle a peut-être raison. D’habitude, quand XY arrive en retard, il rattrape ce temps à la fin de la rencontre. Il a donc toujours droit à son heure complète. Or, ce jour-là, il est arrivé avec un petit retard, mais il a été retenu pour remplir des papiers. Bizarrement, il est sorti du local pile poil à l’heure prévue, sans compensation pour le temps perdu. Il n’a donc vu Bébichon que 40 minutes. Voulait-il se dépêcher d’aller vérifier si ma fille était chez sa « non-copine » et si possible l’y intercepter ? Ma fille aurait-elle raison ? Si oui, chapeau ! Elle le connaît vraiment bien !