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13/10/2012

16ème rencontre (25' de retard !)

XY est arrivé avec 25 minutes de retard au centre MIR. Il a expliqué qu'il était allé chercher un cadeau pour Bébichon et qu'il y avait une longue file. Ha ha ha ! Il préfère faire la file pour un cadeau qui n'a pas de raison d'être spéciale, plutôt que d'arriver à l'heure pour voir son fils. Si ça tombe, voyant qu'il serait en retard, il a pris un jouet de son fils aîné en inventant cette histoire bidon.

Ma fille s'est permise de demander directement à la dame qui régulièrement encense XY de s'en abstenir dorénavant. Qu'elle ne pouvait pas le supporter. Parfois on se demande quelle est la formation de cette personne car elle a encore fait une remarque douteuse, tant par le contenu que par l'intention qui se trouve derrière : "En tout cas, Bébichon sait qu'il voit son papa tous les 15 jours". Ma fille lui a répliqué qu'elle sortait de chez elle pour d'autres raisons que celle d'aller au centre et que Bébichon ne savait qu'il allait voir son papa que lorsqu'elle le lui annonçait.

Quant au petit xy, il n'était de nouveau pas là. Ma fille est donc sortie du centre pendant la rencontre. Quand elle est revenue, on lui a ramené Bébichon immédiatement, sans compensation en faveur de XY pour les 25 minutes de retard, contrairement à ce qui se passe d'habitude. Deviendraient-ils moins souples avec lui ? En tout cas, c'est le cas de ma fille. Quand les rendez-vous sont déplacés du fait de XY, elle se plie. Cette fois, par contre, elle a refusé de venir la semaine prochaine pour compenser son absence précédente, pour laquelle il n'avait pas évoqué de motif précis. Il a juste dit qu'il ne pouvait absolument pas venir. Quand on ne travaille pas et qu'on ne donne pas d'explication plausible, cela risque de ne pas paraître très crédible...

07/10/2012

Mes filles vraiment fâchées

Depuis la grosse « mise au point » entre mes filles, les choses ne s’arrangent pas entre elles, et j’ai même le sentiment qu’elles s’enveniment, bien qu’il n’y ait pas d’événement nouveau. L’aînée dit avoir digéré la baffe (l’overdose que sa sœur fait d’elle), ne plus être en colère. Pourtant, elle continue ses récriminations contre sa cadette. Hier, par exemple, elle me rappelait que lorsqu’elle vivait chez sa sœur, il y a 8 ans de cela, elle l’avait beaucoup aidée pour s’occuper de Tifiouane qui venait de naître. Cela s’était très bien passé entre elles et aussi avec le mari de ma fille cadette. Elle oublie de dire qu’elle était hébergée gratuitement pour lui permettre d’économiser l’argent d’un loyer car elle était, comme souvent, dans la dèche.On peut donc considérer qu’il y avait un échange équitable.

Rectification faite le 17 novembre 2012 : les deux événements précités (l'aide pour Tifiouane et l'hébergement) n'étaient pas simultanés. L'hébergement a eu lieu plus tard. L'échange de service ne s'est donc pas produit au même moment, mais finalement, le résultat est le même.

Elle se plaint maintenant que sa sœur, après avoir dit qu’elle allait l’aider (quand elle avait quitté XY, il y a 3 ans) et que voilà ! (sous-entendu, elle la laisse tomber). Je réagis vivement : « Ça me choque que tu dises ça, qu’est-ce que tu attends comme aide ? Vous venez d’avoir un gros problème à deux et tu voudrais qu’elle soit là, comme si de rien n’était ? Tu sais, si demain tu as un souci, ta sœur viendra te dépanner, sans l’ombre d’une hésitation. » Ma réaction ne la convainc pas. Elle continue, l’air dépité : « C’est comme ça, elle n’a pas le même sens de la famille que moi. Tu vois, l’autre fois, elle est venue m’apporter un tas de vêtements pour Bébichon. Mais j’en ai rien à faire de ses vêtements ! Ce n’est pas ça l’important ». Oui, je sais, l’important c’est qu’elle puisse aller chez sa sœur 2 fois par semaine et que cette dernière ne lui ferme pas sa porte sous prétexte qu’elle veut une journée à elle, parce que son mari est parti avec les enfants. Quand c’était arrivé, je lui avais demandé pourquoi elle ne comprenait pas ce désir. Elle m’avait répondu : « Parce que ça veut dire que je suis un poids pour elle ! » C’est un peu vrai, quand il n’y a pas de limites, ça devient pesant. Le don matériel n’est sûrement pas le principal d’une relation, c’est vrai. N’empêche que c’était le bienvenu puisqu’elle n’avait plus de pyjamas pour Bébichon et plus d’argent pour en acheter.

« De toute façon, beau-frère n’est plus le même depuis que j’ai vécu là, juste avant et après la naissance de Bébichon. Ça ne s’est pas vraiment bien passé à l’époque ». Elle n’a pas tort. Le mari de sa sœur en avait sa dose de voir ma fille se laisser manipuler par XY. Il ne pouvait pas comprendre son attitude et ses justifications psycho-compréhensives envers son tyran. Il s’est mis en retrait. Ça, je le sais, mais je ne lui ai pas dit.

Elle m’a aussi demandé de ne plus parler d’elle à sa sœur. Je pensais que c’était pour que je n’interfère pas entre elles avec mes interprétations et explications personnelles, ce qui n’aide pas forcément. Or, il ne s’agissait pas de ça, mais plutôt quelque chose du style : « Si elle s’en fout de moi, elle n’a pas besoin de connaître ma vie ». Ce n’est pas vraiment un progrès dans la bonne direction pour une meilleure relation ! Ce sera difficile pour moi de ne pas raconter l’une ou l’autre chose. Dans les deux sens d’ailleurs. Car si je ne raconte plus rien à son propos, je ne vais plus rien laisser filtrer dans l’autre sens non plus. Après tout, si elle veut des nouvelles, ne serait-ce que de ses neveux, elle n’a qu’à en prendre.

De son côté, ma fille cadette est maintenant fâchée parce qu'en prenant, comme à son habitude, une position de victime blessée, sa sœur la fait passer pour la méchante alors qu'elle ne se sent coupable de rien.

Et bien sûr, aucune des deux n’est heureuse de cette situation.

06/10/2012

XY n'est pas venu :o)

Ce matin, ma fille prépare Bébichon pour aller voir son papa au centre de rencontre. Juste avant de partir, elle reçoit un coup de fil. "Monsieur a téléphoné ce matin pour dire qu'il ne viendra pas. Il a envoyé un message hier, mais apparemment nous ne l'avons pas reçu." Ma fille, le connaissant, pense qu'il n'a pas envoyé de message, mais qu'il l'a prétendu pour qu'on ne lui reproche pas d'avertir trop tard. On ne lui a pas donné la raison de son absence et elle ne l'a pas demandée. Elle s'est contentée de prendre note du nouveau rendez-vous fixé.

Ma fille n'a pas l'air plus contente que ça de ce désistement. Ce qu'il y a, c'est qu'elle est toujours très stressée par ces rencontres, notamment parce que certaines personnes semblent mal la juger, bien que ce soit moins le cas depuis quelque temps. Décommander la rencontre la veille aurait été un soulagement pour elle. Mais là, juste avant, la tension a eu le temps de monter et il faut d'abord qu'elle décompresse. Elle se réjouit quand même car elle imagine qu'il est en train de perdre la maîtrise. Peut-être a-t-il reçu une date limite pour le paiement du centre et ne l'a-t-il pas fait ? C'est une hypothèse qui pourra se vérifier ou non. Déjà, elle s'étonne qu'il ait tenu le coup de rester correct si longtemps : 6 mois sans fautes, exception faite des retards. Les dérapages ont eu lieu par la suite.

Par ailleurs, le centre avait proposé d'accorder une sortie d'une heure à XY avec Bébichon. Ça avait beaucoup stressé ma fille et elle y avait réfléchi longuement. Elle a fini par refuser, par écrit, détaillant ses motivations. J'ai trouvé sa lettre très équilibrée et raisonnable. Elle proposait en revanche des visites plus longues et accompagnées d'autres membres de la famille qui le désiraient. La mère de XY, par exemple, qui avait effectivement exprimé auprès de ma fille son désir de voir son petit-fils, mais seulement avec le consentement de XY. D'ailleurs ce dernier en avait fait la demande au centre, mais la grand-mère ne s'est jamais présentée. Il est tout à fait possible que XY ait fait cette démarche dans le but de s'attirer la sympathie du personnel, pointant ainsi le fait que sa "pauvre mère" était privée de son petit-fils. Et que, par ailleurs, il lui ait interdit de venir. Ce genre de manipulation est tout à fait son style.