Poussière d'étoileTravail de mutation : changer la poussière "ordinaire" en poussière "extraordinaire" ...2024-03-17T18:41:28+01:00All Rights Reserved blogSpiritHautetforthttp://quanta.hautetfort.com/Quantahttp://quanta.hautetfort.com/about.htmlLa terre ne serait-elle pas plate ?tag:quanta.hautetfort.com,2023-12-19:64764642023-12-20T23:20:26+01:002023-12-19T18:29:00+01:00 Si vous suivez mon blog, vous aurez compris où je veux en venir. Une...
<p>Si vous suivez mon blog, vous aurez compris où je veux en venir.</p><p>Une nouvelle question capitale s'impose : la terre est-elle vraiment ronde (ou à peu près) comme on veut nous le fait croire ?</p><p>Il semblerait que 2 % des gens croient fermement que la terre est plate. Si l'on considère qu'il y a près de 8 milliards d'habitants sur la terre, cela fait quand même 160 millions de personnes. Sans compter les indécis. Il y en aurait 16 %, soit grosso modo un milliard 280 millions de personnes ! Sauf si mes calculs sont inexacts. Avec tous ces zéros, on se trompe facilement.</p><p>Il y a là matière à réflexion ...</p><p>Joyeux Noël à tou.te.s !</p>
Quantahttp://quanta.hautetfort.com/about.htmlMon pommiertag:quanta.hautetfort.com,2023-11-02:64690732023-12-14T18:27:33+01:002023-11-02T18:34:00+01:00 Nous avons commandé des travaux importants dans notre jardin. Tout cela...
<p><img id="media-6486884" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://quanta.hautetfort.com/media/02/00/1912208656.jpg" alt="IMG_20231102_101929.jpg" width="447" height="335" />Nous avons commandé des travaux importants dans notre jardin. Tout cela devient compliqué à faire pour nous qui commençons à devenir branlants. Nous avons rapidement décidé de ce qu'il fallait tailler, élaguer, supprimer. Il y avait notamment un coin "forêt vierge" presque impénétrable ou cohabitent un très grand houx, des troènes, de nombreuses ailantes qui se reproduisent comme des lapins et surtout du bambou qui se propage insidieusement par les racines de façon hallucinante.</p><p>Dans la foulée, j'ai proposé d'abattre le pommier. C'était une grave décision pour moi car cet arbre a une histoire en rapport avec mon père. "Abattre" a d'ailleurs été un mot que j'ai eu du mal à entendre. Quand mon mari l'a prononcé, me sont apparues des images de gens que l'on exécutait. Je lui ai demandé de ne pas le prononcer. Il a très bien compris pourquoi. Mais quel verbe employer ? "Supprimer" ? "Éliminer" ? Ce sont des synonymes qui peuvent en effet paraître moins violents, même si le résultat est le même. Ils signifient aussi "tuer".</p><p>Mais pourquoi une telle décision ?</p><p>Notre voisin s'était plaint plusieurs fois des pommes et des feuilles qui tombaient dans son jardin. La dernière fois qu'on l'avait fait tailler, il avait demandé de couper tout ce qui dépassait chez lui, ce qui n'était pas possible. Esthétiquement, cela aurait complètement déséquilibré l'arbre. De plus, le jardinier m'avait expliqué que c'était trop à élaguer d'un coup. Ils ne pouvaient couper qu'un certain pourcentage. Le voisin en avait finalement pris son parti. Il renvoyait simplement les pommes par-dessus la clôture et tondait les feuilles qui tombaient de son côté.</p><p>D'autre part, mon mari s'est souvent plaint de la difficulté de devoir se baisser pour tondre sous les branches basses (que je ne voulais pas qu'on coupe) et des pommes qui tombaient en grande quantité avant d'être mûres et qu'il fallait ramasser avant de tondre. Lui aussi s'était résigné. Cependant, l'âge rendant tout cela de plus en plus pénible, j'ai fini par prendre l'initiative, sans pression extérieure. Quand j'ai fait venir l'entreprise de jardin pour un devis, le gars m'a expliqué que mon arbre était malade et qu'on ne pouvait pas le guérir, mais qu'on pouvait le soigner et améliorer son état. Il est vrai que cette année, nous n'avons eu quasi aucune pomme mangeable. J'ai demandé un délai pour décider si le pommier devait rester ou partir. Quelques jours plus tard, je prenais la décision "fatale".</p><p>À partir de ce moment-là, je n'ai plus eu de regrets, mais quand même quelques coups au cœur. Croyant faire plaisir à mon voisin, je lui explique pourquoi il ne sera plus gêné par mon pommier. Il me dit : "Oh mais moi ce n'était rien du tout." Et il ajoute plein d'empathie :"Pourtant, c'est un souvenir pour toi !?" Mince alors ! Je n'aurai même pas la compensation de savoir que ça lui fait plaisir. C'est un peu comme si une des raisons qui me poussait à cette "extrémité" tombait.</p><p>Bon, il restait la plus importante : la facilité de tonte pour mon mari. Et puis, nous aurions du bois pour nous chauffer en hiver. Et au printemps, sur l'emplacement libéré, le sèmerais un pré fleuri. :)</p><p>Quand j'en ai parlé à mes filles et à Picolo, tout le monde a fait : "OOhhh ! :(". Vous n'allez pas vous y mettre vous aussi à me faire regretter ! Mais je sais que pour elles et lui, ce sera un "OOhhh !" de quelques secondes seulement, puis ce sera oublié.</p><p>Et puis maintenant, la date fatidique approche. Ce matin, assise dans ma cuisine, je regardais mon jardin. Je l'imaginais sans cette silhouette familière. Je ne verrais plus jamais les jolies fleurs du printemps. Je visualisais l'ébranchage. Je voyais déjà l'arrachage de la souche. Ça faisait mal ! Et en même temps, je me disais que cela déracinerait peut-être en moi le mal que j'ai eu d'accepter le père que j'ai eu. C'est là que je vis 2 des 3 pigeons dont le pommier est un des perchoirs favoris. Ils s'étaient installés chez moi l'année où mon voisin avait rabattu ses grands arbres. Où iraient-ils maintenant ? Des arguments écologiques rajoutaient leur logique dans ma petite tête : "On ne coupe pas les arbres, on en plante !" Et des larmes me sont montées aux yeux.</p><p>Peut-être que je replanterai un arbre un jour. C'était l'idée de Picolo. Pas à cet endroit bien sûr. Il faudra bien y réfléchir. Un pommier peut-être à nouveau, d'une espèce résistante aux maladies. Un arbre tout neuf en tout cas.</p>
Quantahttp://quanta.hautetfort.com/about.htmlJe ne sais plus quoi faire ...tag:quanta.hautetfort.com,2023-09-19:64621672023-09-19T22:05:49+02:002023-09-19T19:32:00+02:00 Hier, je téléphone à ma fille pour savoir comment s'était passée la brocante...
<p>Hier, je téléphone à ma fille pour savoir comment s'était passée la brocante qu'elle avait faite la veille. Elle attend le bus. Je la sens de mauvaise humeur. Elle n'a pas bien vendu, la journée était longue, sa sœur lui a fait des remarques déplaisantes, son fils n'avait pas travaillé pour l'école et pour couronner le tout son potentiel nouvel employeur a post-posé l'entretien qui avait été fixé.</p><p>Je ne sais pas par quel biais elle est arrivée sur son thème favori. Elle a commencé par dire : "C'est moi qui suis chtarbée !" Je lui demande pourquoi elle dit ça. Et ça commence, alors qu'il n'était pas du tout question de ça et que rien de nouveau ne s'était produit dans ce domaine : "Personne ne pense comme moi. Vous avez dit à Titou que j'étais folle (c'est faux et je le lui ai déjà expliqué). Vous ne m'écoutez pas, mais quand ça passe sur RTL ou LCI (à propos des mails échangés par Ursula von der Leyen avec Pfizer) alors c'est vrai ?! Je demande de quoi elle parle précisément qu'elle nous aurait annoncé et qui se vérifie, mais elle bifurque. Je crois qu'elle a aussi parlé du fils Biden, mais je ne suis plus sûre. "C'est vous qui me faites sentir chtarbée." Elle décharge sa bile par à coups, passant d'un sujet à l'autre par phrases courtes souvent incomplètes. "Et toi, tu reviens toujours à la charge !" Alors là, c'est un comble ! Je réagis vivement d'un ton ferme : "Je ne suis JAMAIS la première à aborder ces sujets ! C'est toujours toi qui commence ! TOUJOURS !" Elle ne nie pas, mais n'admet pas non plus. "Mais si un jour, il s'avérait que ce que j'ai dit est la réalité, est-ce que vous l'accepteriez ou vous diriez "Mais ça on le savait déjà" ?" Moi : "Oui, mais ce n'est pas encore arrivé jusqu'à présent." Elle : "Non, mais si c'était le cas ?" Moi : "Mais oui !"</p><p>Nous sommes interrompus par un de ses voisins qui lui propose de l'emmener à son boulot en voiture.<br /><br />Quelques minutes plus tard, elle m'envoie un texto : "Je suis très en colère. Excuse-moi de m'être emportée".</p><p>Qu'est-ce que je fais maintenant ? Parler, argumenter ? Je l'ai fait longtemps. Ça n'a servi à rien. Laisser couler ? La laisser parler sans rien dire ? C'est ce que je fais depuis un certain temps déjà, mais je vois bien qu'elle a toujours de la colère contre moi. Je comprendrais de la déception, du dépit, de la frustration de voir à quel point je suis un mouton borné. Comment je peux manquer à ce point d'objectivité et d'ouverture d'esprit ? Même les questions que j'ai un jour posées ont été qualifiées de nulles et le mail que je lui ai envoyé à ce sujet pour préciser pourquoi mes questions n'étaient pas nulles n'a pas eu de réponse. Je n'essaie plus de comprendre comment elle fonctionne. C'est comme ça et je ne peux rien y faire. Le dialogue est impossible. Alors quoi, je continue comme ça, cahin-caha ? Quelqu'un a une suggestion à me faire ?</p>
Quantahttp://quanta.hautetfort.com/about.htmlOppenheimertag:quanta.hautetfort.com,2023-08-10:64561412023-08-13T23:12:58+02:002023-08-10T14:25:00+02:00 Il y a 3 semaines, je proposais à Picolo de l'emmener au cinéma. À...
<p>Il y a 3 semaines, je proposais à Picolo de l'emmener au cinéma. À l'affiche, il y avait pas mal de films qui l'attiraient et notamment "Oppenheimer". J'étais étonnée de cet intérêt vu qu'à ce jour il n'aimait que les dessins animés ou films d'aventure ou de science-fictions. Je crus comprendre un peu mieux quand il me déclara que sa mère aussi aurait aimé voir ce film.</p><p>La semaine suivante, Picolo me reparle de ce film qui intéressait également sa mère. Entretemps, je m'étais renseignée et j'avais lu qu'il y était question de sauver des enfants des griffes de réseaux pédophiles (?!)</p><p>Il y a 3 mois, ma fille m'avait reparlé des pédo-satanistes qui torturent et tuent des enfants pour extraire de leur cerveau une substance appelée adrénochrome qu'ils revendent à prix d'or à une certaine élite, les gens d'Hollywood notamment, qui s'en servent comme d'une drogue. Avant, elle disait qu'ils prenaient ça pour rester jeunes. Par la suite, elle a changé d'avis. Ce n'est que pour se donner de l'énergie. Elle a dû se rendre compte entretemps que les gens accusés de consommer cette substance ne paraissaient pas plus jeune que l'âge qu'ils avaient effectivement.</p><p>J'ai appris aussi que les complotistes de la mouvance Qanon s'étaient emparés du thème du film pour ressortir leurs théories fumeuses. Est-ce cela qui intéresse ma fille ? Espère-t-elle découvrir sur grand écran des indices, voire des "vérités", qui conforteraient ses croyances ?</p><p>J'attends de voir ...</p><p>Je sais maintenant que je ne vais rien voir du tout. Stef me fait remarquer que "Oppenheimer" ne parle pas du tout de réseaux pédophiles. En faisant mes recherches, les mots-clés que j'ai utilisés m'ont amenée à confondre "Oppenheimer" avec "Sound of Freedom" que je pensais être le titre anglais du même film alors qu'il n'y a aucun rapport entre les deux. Je me suis fait mon petit film à moi toute seule, comme une grande. Heureusement que j'en ai fait une note et que j'ai eu quelqu'un pour la rectifier. Cela me permettra d'effacer ça de mes inquiétudes. Et cela m'évitera surtout d'en parler par inadvertance à ma fille.</p><p>J'aurais pu annuler ma note, ou du moins la première partie. J'ai préféré la garder en y intercalant un chapitre.</p><p>Avant-hier, ma fille me téléphone pour annuler l'activité que mon mari et moi avions prévue avec Picolo. J'en profite pour lui demander ce qu'il en est du nouvel emploi pour lequel elle a postulé. Elle n'a pas encore de réponse. Je lui demande aussi comment elle va. Elle se lance dans une diatribe à laquelle je ne m'attendais pas : "J'en a marre de ce monde plein de haine, de tous les bobards qu’on nous raconte, tant à gauche qu’à droite (politiquement parlant). Ce sont vraiment des gamineries ! C’est n’importe quoi. Et nous, on gobe tout ça ! » Je suppose qu’elle s’exclut de ce « nous » puisqu’elle, apparemment, "sait" ce qui est vrai. Je m’abstiens de tout commentaire ou d'une quelconque question de clarification. Comme elle se heurte à mon silence délibéré, elle s'arrête là sur ce thème.</p><p>Après ce coup de fil, j'ai eu un moment de fatigue, de dépit, presque de déprime. Surtout que je sortais de quelques jours intenses avec ma famille allemande que je n'avais plus vue depuis 10 ans et le reportage (mails et photos) que j'en ai fait à ma sœur qui habite aux States. Par contraste, retomber dans cette ambiance provoquée par ma fille a été un peu rude. Heureusement, ça n'a finalement duré que quelques minutes. J'ai été reprise par les souvenirs de mon séjour et par un projet personnel qui m'occupe depuis quelques semaines.</p>
Quantahttp://quanta.hautetfort.com/about.htmlVigilance !tag:quanta.hautetfort.com,2023-07-10:64516752023-07-11T15:41:29+02:002023-07-10T23:29:00+02:00 Dimanche, nous fêtions l'anniversaire de Titou. Mignon surnom pour un...
<p>Dimanche, nous fêtions l'anniversaire de Titou. Mignon surnom pour un gaillard de 17 ans qui dépasse en hauteur tous les membres de la famille.</p><p>Ma fille aînée n'était pas au mieux de sa forme. Quand nous sommes allés la chercher avec Picolo, elle était au bord des larmes. Heureusement, elle s'est détendue et nous avons passé un bon moment. D'abord à l'intérieur, car il y avait eu un orage. Ensuite sur la terrasse.</p><p>J'étais prête à réagir au quart de tour au cas où elle déraperait. Je ne croyais cependant pas que ça se passerait vu le dernier pugilat. Je me trompais. D'habitude, je me demande toujours par après à quel moment la conversation a dévié et je n'ai jamais la réponse. Qu'est-ce qui a déclenché le mouvement vers les sphères obscures ? Cette fois, je suis sûre que rien dans la conversation n'a pu pousser ma fille à se lancer soudainement.</p><p>Nous étions assis en cercle, ma fille était en face de moi. Elle m'interpelle : "Ah, dis, j'ai retrouvé le gars dont je t'avais parlé qui était dans la finance. Il était le meilleur trader qui soit et il gagnait de l'or en barre. À la suite d'une enfance difficile, il est devenu dur et écrasait tout le monde sur son passage. Ensuite, il a été amené à participer à une séance de satanisme et à assister au sacrifice d'un enfant. Ça, il n'a pas supporté. Il s'est désolidarisé de la bande et il a perdu toutes ses richesses. Ils lui ont fait tout perdre." Moi, au lieu de me taire, je demande : "Qui ça, ils ?" Elle me répond : "Et bien toute cette clique de financiers pédosatanistes." Puis, elle se penche sur son téléphone : "Allez, comment il s'appelle encore ce gars ?" Je profite de l'attention qu'elle porte à sa recherche pour me pencher vers Titou et papoter avec lui, prête à mettre fin à la conversation si elle recommence. Je n'ai pas dû le faire. Elle n'y est pas revenue. Ouf !</p><p>Apparemment, je ne suis pas encore suffisamment vigilante ! En plus, je ne suis pas tout à fait prête à lui demander de ne pas aborder ces sujets lors d'une fête familiale. Peur de la blesser. Peur de n'être pas suffisamment calme pour le demander sans agressivité. Avec bienveillance.</p>
Quantahttp://quanta.hautetfort.com/about.htmlLe loup, la chèvre et le choutag:quanta.hautetfort.com,2023-06-10:64470822023-06-11T22:08:31+02:002023-06-10T17:44:00+02:00 Et voilà ! La fête d'anniversaire de mon mari s'est super bien passée. Aucun...
<p>Et voilà ! La fête d'anniversaire de mon mari s'est super bien passée. Aucun dérapage complotiste de la part de ma fille aînée ! Super ambiance ! Super barbecue ! Super météo !</p><p>Il faudra pourtant que je reste vigilante et que je n'oublie pas, à la prochaine occasion, les conseils de mon homéopathe.</p><p>Pour égailler vos méninges, je vous livre ici la devinette que j'avais sous le coude (entre autres) en cas de besoin :</p><p><em>Un fermier doit traverser une rivière avec un loup, une chèvre et un chou, mais il ne peut pas les emmener tous ensemble, ni par deux. Il ne peut emmener qu'un seul des trois à la fois sur le bateau. Sachant que s'il laisse la chèvre avec le loup, ce dernier mangera la chèvre. Si la chèvre se retrouve seule avec le chou, ce dernier se fera manger par elle. Comment le fermier va-t-il s'y prendre ? </em></p>
Quantahttp://quanta.hautetfort.com/about.htmlMagnésium et stresstag:quanta.hautetfort.com,2023-06-08:64468602023-06-09T00:13:28+02:002023-06-09T00:11:00+02:00 Aujourd'hui, je suis allée voir mon homéopathe pour avoir les résultats de...
<p>Aujourd'hui, je suis allée voir mon homéopathe pour avoir les résultats de ma prise de sang. Tous mes paramètres sont bons, sauf le magnésium qui est un peu insuffisant. Elle m'en explique les bienfaits sur le stress et me demande de but en blanc si j'ai l'une ou l'autre raison particulière d'être stressée. Ma réponse fuse : "Ah oui alors !" Elle me demande de quoi il s'agit. "C'est l'une de mes filles." À mon grand étonnement, j'ai la voix qui se met à trembler et les larmes qui me montent aux yeux. C'est bizarre car je ne pleure jamais en pensant à cette problématique ou en en parlant avec d'autres. Je lui raconte, en résumant, le complotisme de ma fille. Je donne quelques exemples bien lourds et lui parle des vives discussions et fâcheries qui en résultent. Elle m'écoute attentivement et finit par me donner de précieux conseils : "Il faut que vous preniez du recul. (Stef me disait la même chose, mais je me demandais bien comment faire) Si elle est là-dedans aussi fort, ce n'est pas vous qui allez l'en sortir. Vous devez couper court dès qu'elle commence en lui demandant de ne pas parler de ces sujets-là. Dites-lui qu'elle a le droit d'avoir son avis, mais qu'elle en discute avec d'autres, ailleurs. En famille, il y a bien d'autres sujets intéressants à discuter. Proposez alors un thème qui puisse intéresser tout le monde. Pour cela, il faut anticiper. Réfléchir à un sujet à l'avance pour ne pas être prise de court.</p><p>Demain, nous fêtons l'anniversaire de mon mari. Barbecue à la maison. Si ça tombe, elle ne va parler de rien cette fois. Mais si elle commence, je vais tester cette stratégie. J'ai plusieurs sujets de discussion sous le coude ...</p>