20/12/2012
Faire se parler mes filles
Mes filles sont dans l'impasse. Elles ne se voient plus qu'exceptionnellement et il y a de la gêne entre elles. L'aînée fait attention à ce qu'elle dit, tout en essayant d'être naturelle. La cadette est plutôt distante.
Je ne voulais pas intervenir dans leur différend. À chaque conversation j'essayais d'en dire le moins possible, mais elles n'arrêtaient pas de me parler l'une de l'autre, en aparté. Et aucune des deux n'est satisfaite de la situation. J'avais déjà suggéré qu'elles reparlent de tout ce qui ne va pas entre elles, mais faute de courage ou de motivation, rien ne se passait. J'en ai reparlé dernièrement à ma fille cadette qui a accepté, même si c'est avec des pieds de plomb, parce qu'elle se rend bien compte que le temps n'améliore pas la situation, bien au contraire. Mais il fallait que ce soit l'aînée qui fasse le premier pas. J'en ai parlé à l'aînée, sans mentionner le fait qu'il "fallait" que ce soit elle qui fasse le "premier pas". J'ai simplement dit : "Voilà, moi j'ai fait la proposition, ta sœur est d'accord. Réfléchis et si tu es d'accord aussi, tu n'as qu'à la contacter". Je trouve que j'ai été assez diplomate, ce qui ne me réussit pas toujours. J'avais d'ailleurs l'impression, ces derniers temps, que mes interventions avaient le résultat inverse de celui espéré. Il se peut que je sois parfois maladroite, mais je suis sûre aussi que les sensibilités sont exacerbées de part et d'autre et que les interprétations sont d'office négative.
Aujourd'hui, ma fille aînée m'en reparle, sans que je lui demande. Elle était dubitative quant à l'opportunité d'une nouvelle discussion. Elle préfèrerait le faire par écrit. Elle hésite entre le sms court ou le mail élaboré. Ça promet encore du remue-ménage et surtout du remue-émotion, mais au moins, il y a une chance que ça bouge...
15:52 Publié dans Ma grande fille/Bébichon, alias Picolo | Lien permanent | Commentaires (8)
17/12/2012
Prêt de Tonton
Ma fille aînée a finalement reçu l’ami de son père qui s’était désisté la dernière fois. Comme il n’avait pas le numéro de téléphone de ma fille sur lui et qu’il était à l’étranger, il lui avait envoyé un mail, qu’elle n’avait pas lu. Elle l’avait donc attendu pour rien et était très déçue.
Cette fois, il est venu. Elle réclamait des contacts avec lui car il est un peu son tonton d’adoption. Mais elle lui avait aussi demandé une aide financière. Ce monsieur lui avait déjà prêté de l’argent par le passé, quand elle était avec XY, et il n’a récupéré son dû que du fait du décès du père de ma fille qui lui a laissé un petit héritage. C’est d’ailleurs comme ça que j’ai, moi aussi, récupéré mes billes.
J’étais très étonnée qu’elle ose à nouveau lui demander de l’aide alors qu’à moi elle n’ose pas. Elle sait que j’ai une « chaussette », mais il semblerait que son « tonton » en ait une bien plus importante. Ce n’est donc pas plus mal comme ça. Il voulait voir sur papier quelle était sa situation globale et parlait de signer des papiers pour le prêt. Il est venu, n’a rien regardé du tout et lui a donné du cash. Un gros paquet, semblerait-il. Il n’a même pas donné un délai pour le remboursement. « Tu me rembourseras quand tu auras les moyens ». Sympa le tonton !
Quand elle m’a raconté sa visite, elle a parlé d’abord des interactions entre Bébichon et le tonton, de la bonne ambiance et tout ça. Au bout d’un moment, je lui demande ce qu’il en est de l’argent. Je m’en sentais le droit puisqu’elle m’en avait parlé avant. J’ai senti comme un peu de réticence. « Oh, tu sais, il n’était pas très bien, il n’avait pas envie de discuter beaucoup de tout ça … mais … enfin … il m’a aidée ». Elle avait lâché sa phrase comme à regret et la formulation m’a tout de suite interpellée car ma fille ne fait habituellement pas tant de mystères. Mais puisqu’elle ne me disait pas spontanément combien, je n’ai pas demandé.
Le lendemain, je lui ai demandé si elle avait envisagé de ne pas m’en parler. Elle réfléchit un moment. « Non, mais je ne te dirai pas le montant du prêt, parce que je ne sais pas si je peux. Tu sais qu’il fait toujours des cachotteries par rapport à ce genre de choses ». OK, moi ça m’est égal. J’ai de l’intérêt, mais pas de curiosité par rapport à ça. Mais je me demande quand même si elle n’avait pas surtout peur qu’en me le disant, je le répèterais à sa sœur, ce qu’elle ne voulait pas.
Enfin, j’espère que ce prêt l’aidera vraiment et qu’elle ne retombera pas dans le piège des achats compulsifs. Elle a déjà exprimé que c’était très dur d’avoir de l’argent et de ne pas pouvoir l’utiliser pour se faire plaisir.
19:01 Publié dans Ma grande fille/Bébichon, alias Picolo | Lien permanent | Commentaires (5)
09/12/2012
prisonnière (rêve)
Nous sommes dans de grands espaces de bureau, prisonniers et en danger de mort. En douce, nous rassemblons de petits objets de métal, genre tirette de fermeture Eclair, qui devraient nous permettre de bidouiller quelque chose pour nous libérer. Une dame vient nous distribuer ce même genre de petits objets, d'un petit air satisfait. Elle nous fait ainsi comprendre que notre stratagème a été mis à jour et que nos "outils" ne serviront à rien, puisqu'elle les distribue elle-même.
Une porte s'ouvre. J'arrive à m'enfuir, en même temps qu'une jeune femme, en bousculant des personnes qui arrivent à contre-sens. Nous courons à toute vitesse dans le long hall intérieur sans fenêtres d'un grand immeuble à appartement, à la recherche d'une porte ouverte derrière laquelle nous pourrions nous cacher, en espérant que les occupants nous accueillent.
Je me réveille le cœur battant, comme si j'avais réellement couru. Je m'efforce de rester éveillée, afin de ne pas retomber dans mon rêve angoissant. Quand je me rendors, je rêve ceci :
Dans un coin, des rats, des souris et des lapins sont agglutinés. Deux d'entre eux s'agressent. Laly s'approche pour les renifler, mais je remarque qu'un des animaux a les yeux fermés. Il est visiblement malade. J'empêche Laly de s'approcher pour ne pas qu'elle soit contaminée.
"Quelle que soit la forme de la prison, le rêveur se sent impuissant et angoissé". Je me reconnais dans cette description, par rapport à la séance du MIR d'hier. Cette menace diffuse qui plane, dès lors que XY "aurait" entrepris des démarches pour obtenir un nouveau jugement en sa faveur. XY est celui qui nous menace, qui nous tient prisonniers, qui veut notre mort. Mort de notre tranquillité. La dame qui distribue de petits objets métalliques représente la dame du MIR qui se réjouit du fait que les choses vont prendre une nouvelle tournure, alimentant ainsi mon angoisse et celle de ma fille. Cette dernière est ici symbolisée par la jeune femme qui s'enfuit avec moi.
Ce qui est bien, c'est que nous réussissons à nous enfuir. Quelqu'un nous ouvrira-t-il la porte de son appartement ? À propos de la tirette, je viens de casser celle de mon manteau et je ne peux donc plus utiliser la fermeture éclair, comme dans mon rêve où les petites tirettes récoltées ne nous seront d'aucune utilité. En revanche, je peux encore fermer mon manteau avec les pressions. C'est un peu moins pratique, mais le manteau peut toujours me protéger du froid. Je mets ceci en parallèle avec l'occasion qui nous est offerte de nous enfuir pour nous mettre à l'abri. C'est déjà bien.
Dernière partie du rêve :
Lapin : symbole de créativité et de fécondité.
Souris : petits tracas.
Rat, porteur de maladies pour le psychisme du rêveur : inquiétudes lancinantes.
Dans ma tête, l'inquiétude est présente (souris et rats), mais elle n'est pas envahissante car circoncrite dans un coin (de mon esprit). Les grands tracas (rat) tentent de supplanter les petits (souris). Mais la créativité (lapin) est également au rendez-vous, bien qu'elle risque de me transmettre des maladies (nerveuses, psychiques). Heureusement, je m'en préserve en empêchant ma chienne (moi) de les approcher.
18:52 Publié dans Ma grande fille/Bébichon, alias Picolo | Lien permanent | Commentaires (9)