Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/09/2012

13 ème rencontre

Une nouvelle série de 12 rencontres est programmée au centre MIR, sans intervention du tribunal, puisque XY n'y a pas fait appel. Ma fille ne sait pas s'il a fait le paiement ou non. Samedi dernier donc, XY est encore arrivé en retard. À la suite de quoi, il lui a à nouveau été permis de rattraper le temps perdu en fin de séance. Ma fille ne l'a pas accepté, cette fois.

Dialogue entre ma fille et la "médiatrice" (je ne connais pas sa spécialisation : assistante sociale, psychologue, éducatrice ?) :

La dame : Ah, Bébichon s'est de nouveau bien amusé ! Il a vraiment un papa merveilleux ! (air dubitatif de ma fille) ... et une maman merveilleuse (air de "c'est ça, cause toujours" de ma fille).
Ma fille : J'aimerais à l'avenir qu'on respecte les horaires.
La dame :
Oui, mais il faut comprendre, monsieur n'a droit qu'à une heure.
Ma fille : Raison de plus pour arriver à temps !
La dame : Je comprends votre point de vue, mais il n'a pas vu son fils depuis 3 semaines.
Ma fille : D'accord, mais quelle en est la raison ? C'est parce qu'il n'est pas venu la dernière fois.
La dame : Il a oublié, mais c'est la première fois que ça arrive !
Ma fille : Oublié ? Oublié qu'il pourra voir son fils ? Ce n'est pas comme s'il avait rendez-vous chez le dentiste quand même ?!

Cette dernière remarque, je ne sais pas si ma fille l'a exprimée tout haut ou si elle l'a seulement faite en me le racontant.

Cette personne est visiblement gagnée à la cause du "merveilleux" XY ! Les affirmations du genre "je comprends votre point de vue" doit être une stratégie apprise en formation, pour calmer l'agressivité éventuelle du parent qui se sent lésé. Mais les compliments sur XY, qu'est-ce qu'elle en espère ?

Comme on ne lui avait pas dit que le petit xy était là, ma fille est allée faire un tour dans le quartier. Quand elle est revenue, elle n'a eu le temps que d'échanger un peu, mais ce fut symptomatique, notamment :

Elle : Alors, tu es content de retourner à l'école ?
Lui : Non
Elle : Ah bon ? Pourquoi pas ?
Lui : Les enfants ne m'aiment pas ... Et puis, comme on n'a plus qu'une voiture, c'est papa qui me conduira. Ça veut dire que je serai en retard tous les jours.
Elle : tu aimerais être déjà adulte alors ?
Lui : Oui.
Elle : Pourquoi ?
Lui : Pour frapper les autres.
Elle : Ah, bon ? Rien que pour ça ?
Lui : Et parce que je serais riche.
Elle : Ah, et tu ferais quoi avec ton argent ?
Lui : j'achèterais une voiture pour *** (la compagne de XY) et puis des trucs pour moi. Elle va aller avec moi vendre mes anciens jouets sur une brocante et alors je serai riche ...

Apparemment il aime vraiment bien cette dame pour penser à elle avant de se faire plaisir à lui. En revanche, tout le reste fait froid dans le dos. Le petit xy, un futur XY ?

11/08/2012

Rencontre reportée

Ce matin, Bébichon devait voir son papa au MIR. Mais sur place, surprise, XY n'était pas là. C'est la première fois que ça arrive. Apellé au téléphone, il a prétendu s'être trompé de date, du fait qu'il y avait eu des modifications. Étonnant quand même quand on sait que cette date a été fixée la semaine dernière, pour pallier le fait qu'il ne pourrait pas le voir le 25 car ma fille serait partie en WE. Ça lui avait fort déplu et il a oublié ? Mouais ! La responsable avait l'air de trouver cela plausible. Ma fille a pris un air dubidatif. Elle n'a pas demandé s'il avait payé le centre pour pouvoir continuer à voir son fils. Son avocate lui a dit que parfois ils acceptent 2 ou 3 entrevues en attendant le paiement, mais que si celui-ci n'a pas lieu, tout s'arrête. Wait and see ...

Pour ma part, je préfèrerais qu'il paie et continue de voir Bébichon 2 fois par mois pendant une heure. C'est une corvée pour ma fille, mais un bon moment pour Bébichon. On gagne du temps. S'il ne peut plus le voir, il risque de se mettre en colère et on ne sait jamais avec ce type de personnalité, ce que ça peut engendrer...

06/08/2012

12ème rencontre

C’était samedi matin. XY est arrivé à l’avance. Il a attendu dans sa voiture pour « ne pas faire de problèmes » a-t-il précisé, jouant son rôle de personne conciliante.

En revanche, l’entretien entre lui et la responsable du dossier s’est avéré relativement tendu. Trois sujets de frustration pour lui :

1) Ma fille a demandé à ce qu’il n’y ait pas de rencontre le 25 août, parce qu’elle serait en WE avec nous à la mer. C’est une raison tout à fait valable dans ce cadre. Le centre lui avait d’ailleurs demandé au début de l’été s’il fallait tenir compte de certaines dates où elle serait en vacances. XY ne perd rien puisqu’il ne s’agit que d’un aménagement du calendrier, pas d’une suppression. Mais cela ne lui plaît pas qu’elle ait ce droit et qu’il n’ait rien à dire.

2)   La responsable a déclaré à ma fille que XY marquait son accord, sans réticences, pour qu’elle prenne le petit xy l’une ou l’autre après-midi. Mais il souhaitait que cela se fasse par mon intermédiaire. Ma fille a été plus maligne que je ne l’aurais été moi-même. Moi, à sa place, j’aurais accepté sans poser de conditions, trop contente de revoir le petit bonhomme dans un cadre plus normal. Mais cela aurait permis à XY de reprendre un certain pouvoir sur elle. Il lui aurait amené son fils quand ça l'arrangeait. Pas du tout s'il n'en avait pas envie. Ne serait pas arrivé à l'heure. Aurait changé d'avis au gré de ses humeurs. Mais ma fille a demandé pourquoi, s’il est d’accord, il n’a pas répondu à la proposition faite par avocats interposés, il y a des mois déjà ? La responsable a répondu que XY n’avait plus de nouvelles de son avocat. Ma fille a demandé comment il allait faire dans ce cas. Il lui faudrait quand même bien un avocat pour poursuivre l’affaire ? Elle a répondu : « oui, évidemment … » En fait, c’est lui qui n’a plus donné signe de vie à son avocat, sans doute parce qu’il n’a pas payé ce qu’il devait. Le centre a reçu la copie de la preuve écrite. Ma fille a demandé que cela se fasse dans un cadre légal avec des heures fixées, de façon à ce qu'elle ait un recours si les règles ne sont pas respectées.

3)   La responsable a encore essayé d’insister pour qu’XY admette que la dame qui vit avec lui est bien sa compagne. Ceci dans le but de l’inviter à un entretien si un jour XY avait le droit d’emmener Bébichon. Il maintient sa tactique incompréhensible d’affirmer qu’il n’en est rien et que d’ailleurs elle allait déménager. C’est ce qu’il dit depuis le début de l’affaire. Ma fille dit que ça l’arrange. Je crois aussi que c’est un désavantage pour lui de déclarer qu’il s’occupe seul de son fils aîné.

Encore une chose. Le petit xy n’était pas là. « Il était trop fatigué », a précisé la responsable, en ajoutant : « Enfin, c’est ce que dit monsieur … » Pas très malin comme excuse. Tant mieux ! Cela permet de mieux le cerner.

Voilà où nous en sommes. Les 12 rencontres prévues par jugement ont eu lieu. XY n’a pas bougé pour demander un droit de visite plus important, ce qu’il semblait pourtant souhaiter ardemment. La seule possibilité qu’il lui reste, c’est de demander la poursuite des visites au centre, de la même façon et au même rythme que pendant les 6 mois qui viennent de s’écouler. Pour cela, il va devoir débourser 500 €. Le centre pourrait lui accorder ce droit gratuitement s’il considère qu’il n’a pas de moyens financiers, mais il semblerait que cette option n’ait pas été retenue.