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21/09/2012

Une bonne nouvelle n'arrive jamais seule

Après la bonne nouvelle concernant Iris, c'est au tour de ma fille de m'annoncer au téléphone que son moral va mieux. Ça fait des semaines qu'elle ne va pas bien. En même temps, et c'est moins drôle, elle m'explique qu'elle a un malaise et qu'elle voulait me parler en attendant que ça passe. Sa santé m'inquiète, mais si son moral va mieux, le reste suivra peut-être ?

Elle me dit aussi qu'elle a vu sa sœur à qui elle devait rendre des affaires prêtées pour Bébichon. Je lui demande s'il y a eu de la tension entre elle (c'était le cas lors de leur dernier échange téléphonique). Elle me répond que non et ajoute :"Je ne peux quand même pas lui en vouloir de ne pas m'aimer de la façon dont je voudrais l'être, non ?" Bien, ça se décante un peu, on dirait ...

19/09/2012

14ème rencontre

Bébichon a vu son père au centre MIR, le samedi 8 septembre. J’en parle seulement maintenant parce que ma fille a à peine évoqué la rencontre. Elle est tellement bouleversée par la situation avec sa sœur qu’elle a seulement dit que le petit xy n’était pas là. Elle n’a pas demandé pourquoi. Et aussi que la personne qui l’a accueillie n’était pas celle qui encensait XY. Pas de stress donc de ce côté.

15/09/2012

La mésentente entre mes filles (suite)

Nous avions invité mes filles à midi pour manger. C'était la première fois qu'elles se voyaient depuis leur "discussion" d'il y a quelque trois semaines. Je ne peux pas appeler ça une dispute. Juste quelques explications qui ont fait mal. Très difficile de résumer ce qu'il en est. En très bref, l'aînée se sentait constamment blessée par sa sœur et exprimait le désir d'une relation plus intense. La cadette, de son côté, n'éprouvait nul besoin d'être plus proche de sa sœur, de psychologiser continuellement comme le fait cette dernière et ne comprenait pas en quoi elle avait pu être blessante. La blessure la plus grave a eue lieu au cours de ce même dialogue, la cadette déclarant que finalement sa sœur reproduisait le comportement qu'elle avait eu envers leur père : lui courir après pour obtenir plus d'amour. La façon dont elle l'a exprimé est bien sûr assez brutale, mais le fond est vrai, ma fille aînée le reconnaît. Depuis, elles ne se sont plus parlées.

Aujourd'hui, après un début un peu froid, l'ambiance s'est améliorée et nous avons fini par prendre du bon temps, malgré un Bébichon anormalement grincheux. Il s'est avéré par la suite qu'il couvait quelque chose. Une otite, probablement. Bien sûr, chacun faisait attention à ne pas s'engager sur certaines voies trop sensibles et évitait soigneusement les thèmes délicats.

Bien sûr, tout n'est pas réglé, mais au moins, il n'y a pas de rupture. Ma fille aînée dit qu'elle doit faire son deuil et que ce ne sera pas facile. Elle compare cela à une rupture amoureuse. Je tente de rectifier en disant que dans le cas présent, sa sœur l'aime, même si ce n'est mais pas de la manière dont elle voudrait l'être. Elle me rétorque que c'est pareil avec un homme dont elle serait amoureuse, mais qui lui ne le serait pas. Je pense que c'est différent et surtout qu'au lieu d'un travail de deuil pur et simple, elle devrait également se pencher sur l'acceptation de sa sœur telle qu'elle est plutôt que telle qu'elle la voudrait. Je l'ai plus ou moins évoqué, à plusieurs reprises, mais mon propos n'a pas semblé la percuter.