13/03/2013
Machine à laver
Je reviens à l'histoire de la machine à laver, suite à la question de Stef à ce sujet.
Ma fille était d'accord avec moi. Ça ne servait à rien d'acheter une nouvelle machine à laver si le problème des mauvaises odeurs était dû à la tuyauterie. Elle me disait qu'elle savait pourquoi. Les tuyaux étaient trop longs. Il fallait les racourcir. Je n'ai pas regardé comment ça se goupillait, je ne peux donc pas expliquer plus.
Mais c'était la période des soldes, et la machine que j'avais repérée bénéficiait d'une grosse remise. Je me disais que sa vieille machine avait quand même déjà eu quelques soucis et que si elle rendait l'âme dans peu de temps, je devrais payer le prix plein, puisque je m'étais engagée à le faire, le moment venu. Le dernier jour des soldes, je lui téléphone pour lui faire part de mon point de vue. Je lui dis que je suis d'accord de l'acheter, à condition que le problème des tuyaux soit résolu. Elle m'explique qu'elle sait comment faire. Elle peut raccourcir elle-même les tuyaux. L'affaire étant entendue, elle ne se l'est pas fait dire 2 fois et s'est précipitée au magasin pour commander la machine, après avoir vérifié les dimensions.
On peut dire qu'elle était contente ! Elle m'a dit plusieurs fois à quel point cela la motivait à se battre, du fait qu'elle voyait que des choses avançaient. À tel point qu'une vilaine petite voix m'a soufflé qu'elle était peut-être en train de me m'encourager, sans le dire, à réitérer ce genre d'initiative. D'autant plus que la condition pour l'achat de la machine n'était pas remplie. Une petite voix qui s'insinue de temps en temps dans mon esprit ces derniers temps. Sentiment désagréable... Est-ce que je me laisse influencer par certaines autres voix, extérieures cette fois, qui parlent régulièrement de "manipulation" de son fait ? D'autant plus qu'elle-même se dit manipulatrice. Pas perverse, je vous rassure. Et toujours pour la bonne cause. Et dans certaines circonstances, elle en est même fière car elle obtient des résultats.
Je n'ai pas de réponse pour l'instant.
12:38 Publié dans Ma grande fille/Bébichon, alias Picolo | Lien permanent | Commentaires (27)
08/03/2013
la dispute de mes filles
Après moulte tergiversations, la plus jeune de mes filles s'est décidée à faire un premier pas vers sa sœur. Elle lui a envoyé un mail et m'en a fait parvenir la copie. Elle a fait beaucoup d'efforts, avec l'aide de son mari, afin d'en éliminer toute agressivité. Après réflexion, je leur ai demandé, à chacune séparément, s'il serait bienvenu de ma part d'intervenir par quelques réflexions et interrogations destinées à éclaircir les choses et à faire avancer le smilblick, ou si je risquais de les envenimer.
Toutes deux m'ont donné leur accord, sans aucune réticence. Toutes deux manifestent d'ailleurs toujours le désir - je dirais même le besoin - d'en discuter avec moi. J'ai donc émis un certain nombre de remarques et posé quelques questions. La réponse de ma fille aînée ne s'est pas fait attendre. J'y ai sentis beaucoup d'intensité. De la colère, de la déception, de la tristesse. Mais aussi de la culpabilisation. Il paraît que j'ai tort. Que c'est ma façon d'interpréter. Possible... N'empêche, cela m'a fait mal de lire :
" A l'époque où je vivais encore avec Bébichon chez vous (chez ma fille cadette ndr) et que ton mari et toi vouliez retrouver votre intimité, ça n'a pas été facile pour moi, mais je comprenais et je suis partie, j'ai vécu dans la poussière des travaux pour être partie le plus vite possible parce que c'est très lourd à porter pour moi le fait de déranger.Je ne sais pas ce que c'est que d'avoir quelqu'un chez moi 24/24h pendant des mois, mais je sais ce que j'ai ressenti quand j'ai compris que j'étais de trop dans la situation telle qu'elle était à ce moment-là...sans argent, sans emploi, criblée de dette, redevable, dans les travaux avec un bébé, avec la pression de XY et mon combat pour lui résister et plus personne pour m'aider sauf maman pour mes courses."
Ainsi donc, je n'ai fait que des courses. Je me souviens pourtant avoir lavé des vitres, avoir un jour accueilli XY pour qu'il voie son fils. Et d'autres choses encore. Je n'ai pas noté. Mais ce n'était pas assez visiblement. Ou pas le plus important pour elle, peut-être. Elle dit qu'elle n'attend rien des gens. Pourtant, elle me dit maintenant qu'elle aurait eu besoin par exemple que quelqu'un vienne dormir chez elle, de temps en temps. Ceci dit, elle a peut-être raison de dire qu'elle n'est pas en train de me culpabiliser. Elle ne dit pas que j'aurais dû, ou pu. Elle dit seulement qu'elle aurait voulu que "quelqu'un" ...
Plus loin :
"Ces 6 derniers mois j'ai du apprendre à être totalement seule. Seule sur mon lieu de travail, seule à la maison le soir sauf le vendredi soir, jour de visite de mon amie et une visite une fois par mois de l'une ou l'autre amie. Je m'y suis habituée même si je souffre quand même de la solitude. Mais je préfère de loin souffrir d'être seule que souffrir d'être de trop. Je ne t'explique pas ça pour que tu t’apitoies, j'ai pas besoin de pitié, mais juste pour que tu comprennes."
Dans ce dernier paragraphe, on dirait que ces 6 derniers mois, j'ai été totalement absente de sa vie. Elle s'est moins imposée, suite au clash avec sa sœur, ça c'est vrai. Nous nous sommes donc moins vues et moins entendues au téléphone. De là à dire qu'il n'y a plus rien eu, c'est quand même fort ! Je pourrais faire toute une liste ...
15:47 Publié dans Ma grande fille/Bébichon, alias Picolo | Lien permanent | Commentaires (17)
04/03/2013
La capacité d'empathie de Bébichon
Bébichon regarde un dessin animé. Le petit personnage principal est triste parce qu'il n'a pas d'amis. Les yeux de Bébichon rougissent. Son visage se décompose. Ma fille le rassure en lui expliquant qu'il n'a pas d'amis maintenant, mais après, il en aura. Bébichon regarde jusqu'au bout et son visage reprend sa sérénité.
Ma fille se fait mal. Elle pousse un "aïe"et se frotte l'endroit douloureux. Bébichon vient près d'elle et demande : "Ça va, maman ?" Il lui fait un bisou ou une petite caresse sur la tête.
Ma fille a de la visite. Une amie accompagnée de sa petite fille (6 ans). Bébichon (2 ans et 8 mois) arrive dans la cuisine où se tient ma fille, en tenant la petite par la main. Elle est en larme. Il montre à ma fille en expliquant avec ses petits mots et des gestes évocateurs, qu'elle s'est fait mal. Ma fille console la fillette et l'embrasse sur son bobo. C'est visiblement ce que Bébichon attendait. Les deux enfants s'en retournent jouer dans le salon.
L'empathie, quel beau sentiment, qui s'installe très tôt dans l'enfance ! ... C'est ce qui manque aux PN ... Ils l'avaient peut-être, mais ils l'ont perdue ... XY n'a aucune empathie ...
12:45 Publié dans Ma grande fille/Bébichon, alias Picolo | Lien permanent | Commentaires (17)