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05/06/2013

Brutal ou violent, voilà le contexte

Nous sommes en WE à la mer. L'idée est de fêter le 60ème anniversaire de mon mari. Ma fille cadette vient nous rejoindre en milieu de matinée, avec mari et enfants. Ma fille aînée arrive en fin d'après-midi car elle avait voulu assister au spectacle réalisé par les classes de l'école de Bébichon. Ceci pour le contexte.

Elle arrive tout sourire, avant de m'expliquer à quel point ils l'avaient saoulée à l'accueil, alors qu'elle était déjà énervée par Bébichon. Elle me racontera par la suite qu'elle avait tenu à faire bonne figure pour montrer qu'elle était ravie de se retrouver en famille, mais qu'elle avait eu besoin de se soulager de n'avoir pas été accueillie comme elle l'aurait voulu.

Ces derniers temps, c'est moi que ça saoule de la voir toujours si énervée. Le samedi précédent c'était déjà pareil. Elle était arrivée en retard à la fête scolaire de Tifitou et Tifiouane. Pas de sa faute apparemment, cette fois. Là aussi, le prof posté à la porte lui avait fait une remarque qui lui avait déplu. Et puis la circulation ceci et les gens cela. Longuement elle a entretenu toute la famille de ses états d'âmes et de son envie de pleurer parce qu'elle avait raté le spectacle.

Elle évoque régulièrement avec moi son état nerveux. Elle sait ce qu'elle pourrait faire pour y remédier, mais elle ne le fait pas. Je ne lui jette pas la pierre. Je suis dans le même cas. Je fais du yoga depuis peu et j'ai déjà réussi à rater 2 séances sur 4. Du coup j'ai mis un point d'honneur à ne pas manquer celle d'aujourd'hui. La différence, c'est que je ne déverse rien sur les autres. C'est peut-être la raison de mes maux de tête d'ailleurs, puisque je garde tout pour moi, en tout cas sur le moment.

J'en arrive donc à ce qui m'occupe. Le lendemain, dimanche, nous partons avec 2 voitures vers la plage. Je suis avec mon mari et avec Bébichon dans la voiture de ma fille aînée. Nous mangeons sur la digue, puis nous allons sur la plage avec les enfants qui s'amusent dans le sable et les pieds dans l'eau. Ensuite, nous allons prendre un verre, toujours sur la plage, là où les grands jouent sur le trampolin et Bébichon s'amuse dans les petites maisons destinées aux petits.

Tout se passe donc parfaitement bien. Tout le monde est content et détendu. Nous voulons reprendre la voiture pour retourner au domaine de vacances. C'est là que les choses dégénèrent en quelques minutes. Bébichon ne veut pas partir. Ma fille lui explique ce qu'on va faire, que tout le monde sera là et qu'il pourra donc jouer avec ses cousins, avec les ballons, mais Bébichon ne veut rien savoir. Elle veut l'asseoir dans son siège de voiture, mais il se met à hurler et tout son corps se raidit. Je peux vous assurer qu'un enfant en colère, il faudrait s'y mettre à 4 pour le "plier" au niveau des hanches et lui passer la ceinture de sécurité de force. Ma fille essaye encore de l'amadouer, mais rien à faire. Alors, brusquement, elle perd patience. Elle le relève et le dépose brutalement par terre, dans la voiture (sans lui faire mal). Lui se précipite vers la sortie et pose sa main dans la fermeture de porte au moment où ma fille veut claquer celle-ci pour qu'il reste à l'intérieur. Heureusement, elle a le temps de retenir la porte, enlève la main de Bébichon et le repousse. Voir cette petite main à 2 doigts (c'est le cas de le dire) de se faire écraser me met dans un état ! Je sens l'intensité du stress de ma fille et veut intervenir pour qu'elle puisse aller se calmer plus loin pendant que je m'occupe de son fils. Elle ne me laisse pas faire, maintient Bébichon dans la voiture, se retire et claque la porte.

Bébichon, sentant qu'il n'obtiendra pas gain de cause cette fois, se calme quasi instantanément. Moi pas. Ni ma fille. Elle le remet ensuite dans son siège. Il se laisse faire. Nous repartons dans une ambiance glacée. Je me tais. Elle commence à justifier le fait de l'avoir fait descendre de son siège pour éviter qu'il ne tombe. Je lui explique que je n'ai rien contre aucun des actes qu'elle a posés, mais que je suis effrayée par la violence qu'ils contenaient. C'est là qu'elle me dit que ça peut paraître brutal, mais que ce n'est pas violent. Je lui réponds que je ne vois pas la différence entre les 2 termes, mais que pour moi, c'est violent. Elle maintient l'adéquation de son attitude. Il est vrai que son fils s'est calmé immédiatement. Je lui dis que la maîtrise dont elle se dit capable est tellement limite qu'un jour, la main de Bébichon sera écrasée par la porte de la voiture. Il faut dire qu'elle me raconte souvent, à d'autres occasions, qu'il l'a tellement énervée qu'elle doit quitter la pièce pour se calmer, pour ne pas s'en prendre à lui. Je conclus en disant que si elle trouve que tout est bien comme ça, que c'est comme ça que ça doit marcher, on n'en parle plus. Moi, ce qui m'effraie, c'est l'état dans lequel elle se met. Surtout qu'il n'y avait aucune raison extérieure de stresser. Il ne s'agissait pas d'être pressée d'aller travailler ou quoi que ce soit d'autre. Nous avions tout le temps et personne n'était impatient.

Savoir s'il s'agit de brutalité ou de violence importe finalement peu dans l'affaire. Ça m'intéresse toujours d'avoir votre avis sur le vocabulaire, mais ça ne change rien au fait que je trouve qu'elle est bien trop énervée et que ça risque de tourner mal un jour.

04/06/2013

violence, brutalité, quelle différence ?

Question de vocabulaire.  Quelle différence y a-t-il entre la violence et la brutalité ?

Un homme, un geste violent ou un homme, un geste brutal. Est-ce pareil ? L'un est-il plus fort que l'autre ?

Je pose la question car ma fille a eu une attitude dont elle m'a dit : "C'est peut-être brutal, mais ce n'est pas violent." Robert, Wikipédia, vous ne m'aidez pas beaucoup. Je continue à chercher ...

15/05/2013

Vers une nouvelle procédure ?

L'avocate de ma fille a reçu une lettre d'une consœur, lui annonçant que XY l'a consultée. L'homme n'avait donc pas bluffé cette fois. Elle déclare qu'étant donné la reconnaissance de paternité, il y aurait lieu dorénavant d'établir des contacts normaux entre XY et Bébichon. Elle affirme par ailleurs que XY ne s'oppose pas à une relation entre ma fille et le petit xy (le fils qu'il a eu avec une précédente compagne). Il ne s'oppose pas non plus à ce que cette relation soit officialisée. La fin de la lettre parle du dossier que cette avocate va demander au conseil précédent de XY.

Au vu du dossier, elle verra que les choses ne sont pas si simple. En plus, elle saura que XY n'a pas payé son précédent avocat. À moins que depuis ce soit chose faite. Espérons que non.

Ma fille pense que de mettre en avant la relation qu'elle pourrait avoir avec le petit xy est une manipulation de la part XY, pour montrer un visage conciliant et pour attendrir ma fille. Quant à l'avocate, elle verra dans le dossier qu'il n'a pas réagi à la demande que ma fille avait faite dans ce sens. Ma fille a décidé dorénavant de ne plus essayer de "sauver" cet enfant. Une amie lui a dit de fermer son cœur car elle croit que c'est impossible et que ce serait au détriment de Bébichon et d'elle-même.

À la réception de cette lettre, ma fille s'est mise à trembler de tout son corps, comme chaque fois qu'il y a une nouvelle "attaque". C'est une réaction émotico-physiologique qu'elle ne peut maîtriser. Elle s'est cependant raisonnée. En effet, depuis 3 ans, elle s'est rendue à moitié malade, alors que finalement, tout s'est fort bien passé au milieu de ce désastre. Elle a réussi à mettre le holà aux films qu'elle commençait à se faire au sujet de la suite des événements et elle s'est dit : on verra au fur et à mesure. Essayer de vivre le présent sans gamberger inutilement est une bataille qu'elle mène depuis longtemps maintenant. Elle n'y réussit pas toujours, mais elle fait des progrès. Bravo, ma fille !