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17/06/2013

"Autodiagnostic amoureux" - Bénédicte Ann (3)

Voici les derniers extraits de la conversation de Bénédicte Ann avec ma fille qui me paraissent les plus importants :

Ta sœur était plus outillée que toi vis-à-vis de la rudesse de votre père. De temps en temps, elle le recadrait pour lui montrer qu'il n'était pas le roi, inversant les rapports. C'est lui qui devenait demandeur de son affection. C'est ainsi que ta sœur s'en sort. Elle est maintenant dans une situation classique : mari, enfants, maison. Alors que toi, l'aînée, il t'utilisait comme punching ball, reproduisant les abus qu'il avait lui-même subis par rapport à son frère cadet. Il ne se rend pas compte ... tout comme XY ne se rend pas compte.

Se reproduit avec ton fils, la même chose que toi : adorer quelqu'un qui donne des miettes. Ta sœur te regardait comme toi tu regardes ton père, comme ton fils regarde le sien... C'est pour montrer qu'il y a un lien.

Plus tard, toi qui est une hyper sensible, tu es allée chercher le mec le plus puissant, le plus violent possible pour essayer d'exister. Tu en crevais, mais au moins tu vivais. Cette bataille contre XY continue de te faire exister (tribunal, etc).

De cette façon, tu ne peux pas rencontrer un mec, parce que XY occupe tout l'espace.

Alors, soit tu continues à te battre et c'est une lutte sans fin. Soit tu te sers de la loi pour te protéger. Tu le fais reconnaître comme pervers (ndr : facile à dire !). Et tu obtiens un accord avec la loi et avec lui . Si tu continues à lui contester le droit à la paternité, tu vas droit dans le mur. Ne pas réclamer de pension alimentaire sous prétexte que tu ne le reconnais pas comme figure paternelle n'a pas de sens. Il est le père biologique. Personne ne peut rien y changer. C'est en reconnaissant son humanité que tu as le plus de chances d'arranger les choses. Sinon, tu rentres dans son abus, tu nourris son abus. Ton fils va plus facilement se construire en étant protégé d'un père pervers qui est reconnu.

Elle fait aussi un rapport entre la fibromyalgie qui serait le prix que paie ma fille pour rembourser une dette qui ne lui appartient pas. (Une faute de sa grand-mère) Là, je trouve qu'elle va un peu vite car cette soi-disant faute, qui n'est certes pas impossible dans l'absolu, n'est pas du tout avérée. Ce n'est que le fruit d'un fantasme de ma propre sœur. De même, elle s'avance à dire qu'elle croit que j'avais plus de considération pour ma fille cadette que pour ma fille aînée. Je me demande sur quelle base.

Mais à part quelques conclusions hâtives sur base d'affirmations approximatives de ma fille, je trouve que le problème est bien cerné.

La question est maintenant : que faire de tout ça ? Bénédicte Ann lui a conseillé de pratiquer l'EFT, de participer à un groupe de parole... et lui a vendu 2 de ses livres. Moitié prix hein !

Je ne voudrais pas terminer sur ce petit sarcasme car ce n'est pas le centre de la question. Je vais voir maintenant ce qui va se passer. Je lui ai demandé hier ce qu'elle comptait faire quant à notre fusion, elle et moi - voir ma note "Autodiagnostic amoureux" - Bénédicte Ann (1). Elle m'a répondu : "Tu sais, je suis fusionnelle de nature, donc ..." En revanche, elle compte faire quelque chose en rapport avec l'état fusionnel dans lequel elle vit avec son fils. Ah bon ? Lui oui, moi non ?! Comme disait B.A., elle aurait l'intention de continuer à "projeter sur moi son besoin de reconnaissance qu'elle n'a pas eu avec son père" ?

Commentaires

je recommande la lecture de erwin goffman et de son livre des années 60: Asiles. (je crois, en français). sa femme étant interné, il traîne ses guêtres à l'hôpital psychiatrique où elle vit et commence une observation participante de la structure. sa conclusion est que toute institution fonctionne avec la bonne volonté des internés, que ce soit sur un sous-marin, en pension, en prison, en hp. jen parle ici parce que j'ai l'impression que ton aînée est en dialectique avec XY: sans lui, pas de problème. et comment elle se définit si elle ne se définit plus par ses problèmes? bref. c'est tordu les relations humaines et ton aînée est allée chercher très tordu! pour se définir. bonne chance.

Écrit par : chaos | 17/06/2013

C’est un peu ce que la coach veut dire quand elle lui dit qu’elle cherche les relations difficiles parce que c’est ce qu’elle a appris étant petite et qui la fait vivre, même si elle en bave. Elle a intégré qu'il faut en baver pour être vivant. Il faut maintenant désamorcer ce genre de processus psychologique.

Écrit par : quantique | 17/06/2013

kif kif chaos......on aurait pu écrire le même com'....pour sortir du processus, je ne vois que la thérapie.....pourquoi pas ??? bises!

Écrit par : chaourcinette | 18/06/2013

Une thérapie, pourquoi pas, en effet. Ça revient régulièrement sur le tapis. Elle a aussi fait une constellation familiale. Elle pense en refaire une. C'est quand même de l'ordre de la thérapie tout ça, non ?

Écrit par : quantique | 18/06/2013

Bonsoir, nuit,comment vas tu et où en es-tu dans tes réflexions, dans tes pensées,tu penses quoi de tout cela ? Peut- être est-il encore trop tôt pour le dire .... Comme dirait Chloé c'est du lourd, elle a raison .... . Tout ça a dû remuer beaucoup de choses, je pense bien à toi ..... .

Écrit par : Daisy | 20/06/2013

Pour le moment, je fais une pause dans mes réflexions au sujet de ma fille. J'ai eu une semaine chargée qui m'a un peu déconnectée de tout ça et ce n'est pas plus mal. Aujourd'hui, j'aurais aimé jardiner, mais il pleut. Je vais faire comme toi : nettoyer ma maison.

Écrit par : quantique | 21/06/2013

béné t à fond !

Écrit par : chloé | 20/06/2013

Je dois dire que c'était intéressant. Maintenant, il ne faut pas en rester là ...

Écrit par : quantique | 21/06/2013

g dit béné, pas quantike t à fond !!!!!!!!

Écrit par : chloé | 21/06/2013

Ben oui, j'avais bien lu. Mais sans doute que je ne comprends pas ce que tu veux dire par "t à fond" ?

Écrit par : quantique | 21/06/2013

Béné elle y croit , elle est à fond

Écrit par : chloé | 21/06/2013

C'est sûr qu'elle y croit à fond ! Elle n'a pas l'air de manquer de confiance en soi, elle !

Écrit par : quantique | 21/06/2013

dis moi
une conversation entre une psy et une patiente, c pas privé?
pkoi t'es au courant de tout ça? ça me semble très bizarre

Écrit par : chloé | 21/06/2013

Oui, ça peut paraître bizarre. C'est pas moi qui lui ai demandé en tout cas. C'est son côté fusionnel avec moi... qui n'est probablement pas idéal...

Écrit par : quantique | 21/06/2013

bizarre bizarre bizarre bizzaaaaaaaaaaaaaaaaaaaarre

Écrit par : chloé | 21/06/2013

Tu te prends pour le docteur Knock ?

Écrit par : quantique | 21/06/2013

oui j'ai dit bizarre !

Écrit par : chloé | 23/06/2013

Bonjour, il me semble que la retranscription sur le net de nos échanges avec votre fille l'expose d'une manière excessive. En termes de confidentialité, cela pourrait s'apparenter à de l'abus.
D'autant que vous oubliez de préciser que nous avions 1H00 et que, chaque fois que je parle, je précise :"j'émets l'hypothèse". Des phrases sorties de leur contexte peuvent être mal comprises. Par ailleurs, j'avance avec les éléments qu'on me donne, d'où le fait de parler d'hypothèse.
Oui, j'ai fait un prix pour les livres à votre fille car elle était en difficulté financière et je tenais à ce qu'elle reste en lien avec la partie d'elle qui veut avancer. Ces livres peuvent l'aider à rencontrer un homme aussi.
Bénédicte Ann

Écrit par : Bénédicte Ann | 07/07/2013

Bonjour Bénédicte Ann,

Bien que je ne cite pas le nom de ma fille, ni le mien, ni le lieu où j'habite, je me pose régulièrement la question de la confidentialité et j'évite de préciser certaines choses qui pourraient nuire si elles étaient découvertes par des personnes malveillantes. Ceci dit, je ne suis peut-être pas encore assez prudente et je m'interroge sérieusement. Peut-être n'aurais-je en outre pas dû citer votre nom ? Dans ce cas, vous n'auriez jamais su ce que j'écrivais à votre propos. Voulez-vous que je le supprime ? Au fait, vous recherchez tout ce qu'on dit de vous sur la toile ?

Je ne vois par ailleurs pas le lien que vous faites entre la confidentialité, l'abus et le fait que je n'aie pas précisé qu'il s'agit d'une conversation d'une heure (votre phrase commence par "d'autant plus").

Je ne suis pas sûre que vous précisiez à chaque fois "j'émets l'hypothèse". Je n'ai pas réécouté l'enregistrement, mais il me semble que parfois vous dites "je crois" de façon affirmative, même si ce n'est pas l'expression d'une vérité absolue.

Je ne crois pas sortir les phrases de leur contexte. J'ai fait un résumé. Y a-t-il quelque chose d'erroné dans ce que j'écris ? J'écris aussi quelque part que certaines conclusions sont dues à des réflexions approximatives (voire inexactes de ma fille) et que je trouve que globalement vous visez juste.

Désolée pour le petit sarcasme à propos des livres que vous avez vendu à ma fille. C'était méchant et inutile. Je vous prie de m'en excuser.

Écrit par : quantique | 07/07/2013

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