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15/06/2013

"Autodiagnostic amoureux" - Bénédicte Ann (2)

J'ai ressenti un pincement à l'écoute du passage où Bénédicte Ann dit à ma fille : "Ta mère n'est pas une mauvaise femme", en rapport avec le fait que je ne serais pas intervenue lorsque le père de ma fille était dur avec elle. Ma fille me dit que je la consolais par après, mais que je ne marquais pas mon désaccord face à mon mari, sauf une fois. C'est terrible, mais je ne sais plus du tout si c'était comme ça que ça se passait. Mémoire sélective destinée à ne pas voir que mon attitude était lâche ? Etait-ce de la lâcheté d'ailleurs ou du respect pour l'autorité du père ? Ça va peut-être me revenir. Il arrive que des souvenirs remontent des jours plus tard, mais pour le moment je suis dans le flou. De toute façon, c'est comme ça que ma fille l'a vécu et c'est ça qui compte pour le moment.

Selon cette dame, je porte la culpabilité de la petite fille dont la sœur a été abusée par notre père. Elle pense que j'étais au courant et que j'ai "fermé ma gueule" (c'est comme ça qu'elle parle). Et qu'ayant appris toute petite à la fermer, pour ne pas faire de vagues, j'ai continué quand ma fille se faisait violenter par son père, en paroles ou en attitude. Il ne s'agit pas ici de relations incestueuses, comme c'était le cas pour ma sœur, seulement de dureté. Le hic, c'est que je n'étais pas au courant du harcèlement sont ma sœur faisait l'objet. Je ne l'ai appris que bien plus tard, alors qu'elle ne vivait plus à la maison. Je ne portais donc pas cette culpabilité-là. Il n'est cependant pas exclu que j'aie senti le malaise, le non-dit, et que cela ait eu des retombées sur ma construction psychologique. La culpabilité que je portais, en revanche, je m'en souviens très bien, c'était d'être la préférée de mon père quand nous étions petites.

Donc, je vous l'annonce, je ne suis pas une mauvaise femme. Merci. On va dire que c'est rassurant. Même si mon attitude a eu un impact négatif sur la construction émotionnelle de ma fille. Ceci dit, le fait que j'aie su ou non ce qui se passait entre mon père et ma sœur n'a peut-être pas d'importance. J'admets que j'étais une enfant soumise, plus que ma sœur. Et sans doute, d'une certaine façon, l'étais-je encore en tant qu'épouse.

Ma prochaine note concernera la raison pour laquelle ma fille n'arrive pas à recommencer une relation avec un autre homme.

Commentaires

à notre époque (j'ai l'impression d'être centenaire ! lol!) lorsque l'homme parlait, on avait plutôt tendance à ne pas aller contre....
enfin , non! après réflexion , c'était pas à mon époque;..plutôt l'époque de mes parents...l'homme était omnipotent...lorsque mon père maltraitait une de ses filles, ma mère acceptait???puisqu'elle était, elle même maltraitée....
Lorsque je me suis mariée, j'ai refusé ce fonctionnement..et même si ex mari avait 12 ans de plus que moi, nous étions à égalité dans les engueulades et les récompenses...
Nous avions convenus ensembles de ne jamais se reprendre l'un ou l'autre devant l'enfant, si l'un de nous pensait qu'il méritait une punition....après, lorsque nous étions seuls, on s'expliquait.... je disais mon désaccord ou non.... et lui, de même...
Mai 68 était passé par là !!
peut être as tu fais de même ??? et qu'elle ne s'est pas sentie soutenue ??? je pense que ce n'était pas simple pour les enfants de nous voir faire bloc contre lui....(même si l'un de nous n'était pas d'accord !)
Et non, quantique tu n'es certes pas une "mauvaise femme" ! quelque soit notre manière d'être, de toute façon , pour nos mômes, ce ne sera jamais la bonne !!
l'herbe est tellement plus verte chez le voisin !!
bises!

Écrit par : chaourcinette | 15/06/2013

Oui, ça doit être ça : ne pas contredire l'autre devant l'enfant. Je sais qu'on en discutait après, mais je n'arrive toujours pas à me souvenir de mon état d'esprit de l'époque. Si vraiment je ne disais jamais rien et si c'était "par principe". Je me demande si ce n'était pas plutôt le fait de ne pas vouloir le blesser en le contrant.

Bises

Écrit par : quantique | 15/06/2013

cette note : c du lourd

Écrit par : chloé | 15/06/2013

C'est sûr qu'il y a des choses dans notre histoire familiale qui ne sont pas anodines !

N.B. : T'es passée où encore, toi ?!

Écrit par : quantique | 15/06/2013

mon ancien blog que j'avais pas supprimé jy suis retournée .. car on retourne toujours à ses anciennes amours lol

histoire familiale :-/

Écrit par : chloé | 15/06/2013

Oui mais, lequel de tes nombreux anciens blogs ? Et avec quel mot de passe ? Tu n'as aucune considération pour mon besoin de stabilité ! ;o)

Écrit par : quantique | 15/06/2013

mdrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr t con

Écrit par : chloé | 15/06/2013

Je soutiens Quantique (ok, j'suis con aussi alors) - je ne garde pas tous les liens de tes anciens blogs. Alors je ne te retrouve pas!

Écrit par : Pour Chloé de la part de Plumes | 15/06/2013

Émouvant ce que tu racontes là ... . Très intéressant même si certains passages sont tristes, tu dis que tu étais une enfant soumise et que sans doute d'une certaine façon tu l'étais encore en tant qu'épouse enfin tu te poses la question comme je peux le comprendre, moi je pense qu'effectivement il y a un lien et que peut-être inconsciemment tu étais soumise ou tu pensais qu'une femme se devait d'être comme ça comme c'était souvent le cas avant, avec ta fille encore une fois tu as fait ce que tu pensais être le mieux, nous faisons tous des erreurs, dans ton couple avec le papa de ta fille c'est lui qui était sévère dur, et chez moi ça a été le contraire ce qui n'est pas forcément mieux j'ai été trop dure par moments trop sévère bien que le résultat soit satisfaisant il y a des choses que je regrette, lui qui a été trop laxiste le regrette aussi,j'aime bien ce que tu dis : de toute façon c'est comme ça que ma fille l'a vécu et c'est ça qui compte pour le moment. Comment enfant aurais-tu pû savoir ce qui se passait avec ta sœur .... Enfin tu sais que je comprends ces choses là pour les avoir vécues moi même sauf que moi c'était des adultes qui n 'ont rien vu(soit disant,des adultes ! ) très intéressants aussi les commentaires de Chaourcinette, je t'envoye des bises

Écrit par : Daisy | 16/06/2013

Merci Daisy.

Bises.

Écrit par : quantique | 17/06/2013

dis donc, en un seul rdv, elle a eu le temps d'en balancer autant sur toi ta fille? ben elle a un grand sac à vider!!! et XY, elle l'a déballé aussi ou bien elle l'a épargné?
j'ai vécu le même ressenti que ta fille, notamment un jour où mon père m'a corrigée au ceinturon en me faisant dévaler l'escalier. quand je me suis relevée, en haut de l'escalier, j'ai vu ma mère et une amie qui assistaient silencieuses et passives à la scène, sans intervenir. j'en ai voulu à ces deux adultes passives. il y a dix ans, la petite-fille de cette amie est venue passer 2 semaines chez moi et j'ai appris à cette occasion que la grand-mère avait raconté cette scène à sa petite fille en pleurant de regret de n'être pas intervenue: pour moi, ça a conclu positivement cette histoire et je suis d'autant plus proche de cette amie encore aujourd'hui!
à ta fille de trouver comment conclure, y a du boulot, allez hop, qu'elle remonte ses manches!
(finalement, elle est bien contente que la coach l'ait dédouanée et ait posé une partie des responsabilité de sa vie de victime sur les épaules de ses parents, non?)

Écrit par : chaos | 17/06/2013

Je ne comprends pas pourquoi tu dis « en balancer AUTANT sur toi ».
D’abord, c’est la coach qui par ses questions l’a amenée à ça. « Comment réagissait ta mère quand ton père était dur avec toi ? » Elle a répondu que je ne disais pas grand-chose. Pourtant en en reparlant avec moi, elle m’a cité 2 exemples où j’avais réagi. Une fois quand il ne voulait pas lui donner un bisou « normal ». Il la « taquinait » en lui donnant sa joue brusquement. J’avais bien vu que ça la chagrinait et j’aurais fait un « mais dis ! » réprobateur. L’autre exemple est la fois où il l’a jetée brutalement dans la piscine (pour jouer). Elle s’est pris un plat qui lui a fait mal. J’ai dit qu’il aurait pu y aller plus doucement. Tu vois aussi qu’il ne s’agit pas de coup de ceinturon ou de violence grave. Et toutes les autres fois où je n’aurais rien dit, elle ne m'a pas donné d'exemple. Les fois où c'était plus sérieux, je n'étais pas présente. Et puis, elle ne s’était jamais plainte de manque de soutien dans ce domaine puisqu’elle dit elle-même que je la consolais par la suite. C'est la coach qui trouvait que j'aurais dû mieux la soutenir devant son père. Mais tous ces détails, elle ne les a pas racontés à la coach.

Contente que la coach l’ait dédouanée ? Ben, c’est toujours bien de comprendre d’où viennent les problèmes actuels, sur base des expériences dans l’enfance et reliées aux problèmes que les parents et les grands-parents transportent également jusqu’à nous. On ne se fait pas tout seul. On ne peut que tenter de rectifier l’héritage. Non ? Elle l'a dédouanée de ce dont elle n'était pas responsable, pas de ce dont elle l'était.

Écrit par : quantique | 17/06/2013

parce que ta fille est remontée à ton histoire familiale à toi. j'aurais cru qu'une séance de coaching se centrait sur la personne en demande, pas la génération précédente, surtout si ça n'était pas pertinent vu que durant son enfance tu ne savais pas ce que tu sais maintenant. de ce que tu en dis, on pourrait croire qu'elle a plus parlé de to ique d'elle :)

Écrit par : chaos | 18/06/2013

Je ne sais pas ce que fais une coach exactement. Ça ne m'a pas paru anormal de remonter aux générations précédentes. Que je ne sache pas ce que je sais maintenant ne change rien à la question quant au résultat que ça a engendré pour elle. Et j'ai probablement plus mis en évidence ce qu'elle a dit de moi parce que ça me concerne justement. Mais elle a aussi parlé de tous les autres membres de la famille.

Écrit par : quantique | 18/06/2013

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