Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11/05/2013

Plus de rencontre au MIR

Le centre MIR avait prévenu XY qu'il ne pourrait plus rencontrer Bébichon s'il ne faisait aucune démarche judiciaire pour la fin du mois d'avril. Il leur a affirmé qu'il ferait le nécessaire. Il me l'a confirmé par téléphone, précisant qu'il allait demander une extension de ses droits sur son fils. Or, le centre n'a pas invité ma fille à présenter l'enfant aujourd'hui, comme cela se fait depuis maintenant un an et 8 mois.

On peut en conclure que XY n'a pas fait le nécessaire. Cela ne signifie pas pour autant qu'il ne le fera pas. En attendant, on peut se réjouir de tout ce temps qui passe. Bébichon aura 3 ans ce mois-ci et ma fille a su le protéger jusqu'ici des côtés négatifs de son père dont il n'a connu que le côté rigolo. Ce qui fait mal, c'est qu'il le réclame. C'est le contraire des enfants qu'on emmène de gré ou de force chez un de leurs parents chez qui il ne veulent pas aller. Disons que par comparaison, c'est peut-être la situation la moins mauvaise. C'est ce qu'on espère en tout cas.

Ceci dit, XY s'est enfoncé lui-même. Si jamais il entame une procédure, maintenant qu'il a clairement déclaré au MIR qu'il travaillait, il ne pourra plus prétexter que c'est par manque d'argent qu'il ne paie pas de pension alimentaire. Et attendre l'ultimatum du MIR pour entamer une démarche officielle ne plaide pas non plus en sa faveur ...

01/05/2013

Réponse au mail

Suite à ma demande (comptes-tu répondre ou non ?) mon gendre me répond que toutes ces histoires entre les sœurs le mettent mal à l'aise, qu'il préfèrerait s'en tenir à l'écart. Mais il estime quand même qu'il y a lieu de répondre. Il le fait dans la journée et m'envoie une copie pour info. Du coup, j'ai aussi le mail de ma fille aînée et j'essaie de comprendre pourquoi mon autre fille a été énervée en le lisant. Je me disais que c'était peut-être parce que sa sœur se posait encore en victime, mais ce n'était pas tout à fait ça. Elle trouvait qu'elle ne devait pas venir une nouvelle fois justifier son attitude de l'époque, quand elle était sous la coupe de XY en expliquant que les victimes de PN ne manquent ni d'intelligence, ni de stabilité (ce dernier point lui avait été reproché). Ma fille cadette trouvait aussi que dans sa réponse, son mari n'était pas tout à fait honnête, mais qu'il a répondu gentiment parce qu'il ne supporte pas les conflits. En fait, elle regrette de ne pas pouvoir faire comme lui. Elle, il faut que la vérité sorte, un jour ou l'autre et quand ça sort, souvent les gens en prennent plein la poire. Mon avis est qu'il faut dire la vérité, mais pas n'importe quand, ni n'importe comment et pas forcément tout.

Pour répondre à Chaourcinette, en ce qui concerne l'absence de réponse de mon gendre, ma fille cadette m'expliquait que sur le coup il n'avait pas su quoi répondre et qu'il avait donc laissé l'affaire sur le côté. Et puis, le temps est passé, il a beaucoup de choses à faire, et voilà ... Une sorte de fuite, à mon avis, face à l'incomfort. Sinon, mon gendre et ma fille aînée n'ont jamais eu de mots, mais mon gendre a été fort déçu par l'attitude de ma fille aînée quand elle vivait avec XY. Il ne comprend pas qu'on puisse ainsi se laisser embobiner, avoir peur et retourner quand même auprès de son bourreau. Et depuis, il est un peu plus distant.

Ma fille aînée était très contente de sa réponse. Elle l'a remercié chaleureusement en précisant qu'elle avait eu les larmes aux yeux en la lisant. Ça aussi avait énervé ma fille cadette. Elle avait fini par dire : "faut pas chercher à comprendre. Tout m'énerve chez elle !"

Je pensais que leur discussion avait été fructueuse. J'en suis moins sûre à présent ...

30/04/2013

Mail sans réponse !?

À la suite de la discussion de mise à plat entre mes filles, l'aînée a écrit un mail au mari de sa sœur. Elle ne me l'a pas montré, mais m'en a expliqué le contenu que j'ai malheureusement oublié. Sauf en ce qui concerne ses excuses pour ce qu'elle lui a fait subir comme stress, quand elle a fui XY, qu'elle s'est réfugiée chez eux et que "l'abandonné" la harcelait au téléphone et menaçait violemment toute la famille. C'est un sujet qui avait donné lieu à des explications lors de la discussion.

Ce mail, envoyé voilà bien 3 semaines, n'a à ce jour pas eu de réponse. De temps en temps, ma fille aînée me demande si je n'ai pas eu d'échos à ce propos, ce qui n'est pas le cas.

Hier, ma fille cadette me téléphone au sujet des anniversaires de Tifitou, Bébichon et celui de mon mari, tout proches. Je profite de l'occasion pour demander si son mari a reçu le mail dont question plus haut. On ne sait jamais qu'il se soit volatilisé dans les méandres de la toile. Elle me répond par l'affirmative et ajoute que ça l'a d'ailleurs bien énervée elle-même. Comme elle n'a pas envie de s'expliquer, je ne pose pas d'autre question sur ses états d'âme. Elle pense par ailleurs que son mari ne répondra pas. Quand il a ouvert le message, il se serait exclamé : "Qu'est-ce que tu veux que je réponde à ça ?!" Nous convenons que je dise à ma fille aînée qu'il l'a bien reçu, mais qu'on ne sait pas s'il va répondre. Je suggère d'ajouter qu'il ne sait pas quoi dire.

Dans la soirée, je repense à cette non-réponse. Et l'émotion me gagne. Ce n'est pourtant pas le cas chaque fois qu'il arrive quelque chose de désagréable à ma fille et heureusement ! Mais ignorer de cette façon une démarche humble qui se veut positive et avec des excuses en prime, je trouve ça ... je ne trouve pas le bon mot pour le qualifier. L'ignorance est la pire des attitudes, à mon avis. C'est la dernière que j'utilise moi-même à l'encontre des emmerdeurs.

J'aime beaucoup mon gendre, qui est quelqu'un de vraiment bien, mais parfois ... grrr ! Je rumine. L'idée me vient de le contacter pour lui en parler. Est-ce mon rôle ? Puis-je m'immiscer ? J'ai envie de lui faire remarquer l'impolitesse de sa nonchalence. Mais en fait, c'est ridicule. On s'en fout de la politesse. Je me dis alors que je pourrais éveiller son empathie envers ma fille aînée pour qui c'est une démarche importante. Il pourrait au moins lui dire qu'il a bien reçu le mail et ajouter par exemple que pour lui l'affaire est close et qu'il voudrait tourner la page. Ce ne serait que pure vérité. C'est d'ailleurs ce que j'ai suggéré à ma fille cadette hier au téléphone, mais je ne sais pas si elle lui en a parlé. J'imagine que mon intervention va super énerver ma fille cadette et le mettre, lui, mal à l'aise. La nuit portant conseil, ce matin me vient une idée plus soft que je mets en œuvre cette fois. Je lui envoie le mail suivant :

Bonjour "mon gendre",

Je ne sais pas si "ma fille cadette" t’a parlé de notre conversation d’hier à propos du mail que "ma fille aînée" t’a envoyé. Comme elle me demande régulièrement si je suis au courant de quelque chose (si tu l’as reçu, si toi ou "ma fille cadette" en a dit quelque chose), j’aimerais juste savoir si tu as l’intention de lui répondre ou pas. Comme ça, je peux le lui dire.

Merci et bonne journée.

Quantique.

Ça ne va quand même pas plaire à ma fille cadette et sans doute un peu culpabiliser mon gendre, mais je cours le risque. Je me souviens, quand on était à la recherche de témoignages destinés à prouver l'agressivité de XY, il ne se serait pas bougé si je ne l'y avais pas encouragé. Quand il l'a fait, je l'ai remercié et il m'a répondu gentiment que c'était normal. Espérons que ça se passe aussi bien cette fois ...