30/09/2013
Elle se met la pression pour tout !
Samedi, nous sommes allés manger avec ma fille aînée et Bébichon. Elle avait le moral dans les chaussettes. Aujourd'hui, j'ai passé la journée avec elle. Je voulais l'aider à peindre sa chambre ou autre chose qui puisse l'encourager à faire avancer certaines choses dans son appartement. Elle avait meilleur moral, mais n'avait toutefois pas le courage de faire quelque chose de concret. Elle avait seulement envie de passer du temps avec moi et de bavarder. C'est ce qu'elle avait aussi fait la veille, avec son amie, qui avait réussi à la remotiver pas mal.
Elle m'a un peu plus longuement expliqué tout ce qui lui cause du stress. Elle envisage par exemple de déménager et de s'installer près de son amie, voire avec elle et les 2 filles de celle-ci. Mais pour cela, il faudrait qu'elle loue son appartement. Il faut donc d'abord le rafraîchir, ce qui coûte de l'argent qu'elle n'a pas. Elle connaît quelqu'un de fiable qui est intéressé, mais si ça dure trop, cette personne trouvera peut-être un autre appart. Alors ma fille devrait louer à quelqu'un d'inconnu. Et si cette personne ne paie pas régulièrement son loyer, ce serait la catastrophe, etc.
Son amie lui a conseillé d'éviter d'attaquer tous les problèmes à la fois et de plutôt se concentrer prioritairement au plus urgent. En l'occurrence il s'agit de son nouveau travail. Un de ses gros soucis dans ce domaine est qu'elle va rencontrer la clientèle et qu'il lui faudra des vêtements qui présentent bien et dans lesquels elle se sentira à l'aise. Cela n'a l'air de rien, mais voilà une de ses angoisses récurrentes que je connais depuis longtemps. Chaque fois qu'elle se présentait à un emploi, il lui fallait un nouveau tailleur. Comme si celui qui l'embaucherait remarquerait que ses vêtements ne sortaient pas tout droit de la boutique. En fait, c'est elle qui avait "besoin" de ça pour se sentir plus forte. Elle voudrait donc avoir toute une série d'ensembles et organiser sa garde-robe de façon à avoir chaque jour de quoi s'habiller complètement, sans devoir chercher le matin ce qu'elle va mettre, ce qui est toujours dur pour elle du fait qu'elle a fort mal au muscles au réveil. D'aucuns diraient que c'est une bonne excuse pour se livrer à son TOC d'achats compulsifs alors qu'elle ne peut pas se le permettre financièrement. C'est ce qu'elle a très envie de faire je crois, mais apparemment elle se retient. Il lui reste 15 jours. Va-t-elle craquer ? Elle prétend que pour le client, c'est la première impression qui compte. Je lui fais remarquer qu'à la limite, elle pourrait bien porter tous les jours le même vêtement pour chaque nouveau client, puisque par définition il n'y aura qu'une seule première fois par client. Il ne lui faudrait donc pas plus de vêtements que ceux qu'elle possède déjà. Je ne sais pas si je suis claire. Elle n'avait pas pensé à ça.
Puisqu'elle ne voulait pas travailler à l'amélioration de son appartement, je l'ai emmenée au magasin de seconde main que je fréquente. Jusqu'ici, quand j'en parlais, elle me regardait parfois d'un petit air narquois. Mais puisqu'elle se plaignait aussi de n'avoir plus de pulls pour Bébichon, elle a accepté, un peu de mauvaise grâce. Nous n'avons pas trouvé de pulls convenables, mais bien 2 chouettes t-shirts à longues manches, et une cagoule toute mignonne pour le petit bonhomme. Puis nous avons regardé pour elle. Et là, elle s'est aperçue qu'effectivement il y avait des choses intéressantes, pour des prix plus qu'abordables. Elle s'est déniché un très beau pantalon, comme coupé sur mesure, ce qui n'est pas gagné avec sa morphologie, ainsi qu'une petite veste en velours noir, des chaussures en cuir, doublées cuir également, une écharpe et, accessoirement, des chaussettes-chaussons ... pour être cool après le boulot !
Comme c'est moi qui l'ai incitée à "dépenser", c'est moi qui ai payé, pour une fois. Ce n'est pas ça qui va me ruiner, je vous assure. Je vous donne en mille ce qu'a coûté le tout !
22:13 Publié dans Ma grande fille/Bébichon, alias Picolo | Lien permanent | Commentaires (17)
28/09/2013
Quand y en a plus, y en a encore ! (du stress)
Ma fille a décidé de changer de boulot. Son patron actuel a quelques défauts. Minimes selon moi, mais soit. Elle avait quand même pas mal de facilités avec lui. Il a très mal pris la chose, car non seulement elle va à la concurrence, ce qu'il considère comme une sorte de trahison. Mais en plus, elle va travailler pour son ami à lui. Double trahison. Elle connaît l'ami en question parce qu'auparavavant les 2 gars travaillaient ensemble. Du coup, il ne voulait pas qu'elle preste son préavis, mais refusait également de le lui payer, même s'il est légalement obligé de le faire. Il voulait lui faire signer une convention par laquelle elle s'engageait à ne pas démarcher dans le domaine de l'entreprise. Ça n'a pas de sens puisque c'est justement pour ça qu'elle est engagée par le nouveau patron. Elle craignait aussi qu'il ne lui verse pas une certaine prime non obligatoire ainsi que ses chèques repas. Du coup, ma fille, au lieu de profiter de son temps libre inattendu, s'est mise à stresser.
Heureusement, l'homme est revenu à de meilleurs sentiments. Ils se sont vus pour régler des dossiers, mais malgré tout, ma fille continue à stresser. La fameuse prime qu'il n'est pas obligé de payer ferait un grand trou dans son budget qui est toujours très serré.
Tout ceci a bien sûr une influence néfaste sur sa santé. Ses douleurs musculaires se sont notablement amplifiées et elle finit par croire qu'elle a une maladie grave, du genre cancer. Ce n'est pas la première fois qu'elle pense ça. Elle va même jusqu'à vouloir commencer de temps en temps à faire dormir Bébichon ailleurs, chez sa sœur par exemple, pour qu'il soit déjà habitué ... pour le jour où elle serait trop malade ou ... qu'elle ne serait plus là ! Aujourd'hui même, elle me disait qu'en principe, elle pensait s'occuper de moi quand je serais devenue incapable de le faire moi-même. Maintenant elle se demande si ce n'est pas moi qui, a 80 ans, m'occuperait encore d'elle. Je dois dire que c'est une idée qui m'a aussi traversé l'esprit quand elle me parlait de sa fibromyalgie et du mal qu'elle avait à se lever après être restée couchée ou assise un moment.
Elle est consciente que c'est la déprime qui point à nouveau. Elle dit aussi que s'il n'y avait pas Bébichon, elle serait une vraie loque. Mais il faut qu'elle se batte, au moins pour lui. Je pense que ça ira mieux quand elle commencera son nouveau boulot. Quand elle est livrée à elle-même, au lieu de profiter de ces vacances improvisées, elle tourne en rond et se ronge les sangs. Elle est affublée d'une fragilité qu'elle portera sans doute toute sa vie, malheureusement.
19:36 Publié dans Ma grande fille/Bébichon, alias Picolo | Lien permanent | Commentaires (11)
24/09/2013
Dernier rapport du M*IR
Pas de nouvelles de XY, excepté le rapport que le centre a établi en juin, après la fin des rencontres entre l'homme et Bébichon. Il y est dit que les entrevues se passent bien. L'enfant semble heureux et apprécie son père. Il y a aussi le détail des activités et jeux qu'ils ont fait ensemble. Voilà pour l'aspect positif.
Du côté négatif, il y est consigné le nombre de retards et d'absences, l'odeur d'alcool (2x) et les yeux dilatés. Egalement la jalousie et le comportement fermé et parfois agressif du petit xy. Sont aussi notés les "projets" de XY. En décembre, il envisageait d'aller travailler en Suisse où une opportunité s'offrait à lui, mais il hésitait à cause de la distance qui le séparerait de Bébichon. En janvier, il en reparlait. En février, il avait décidé de louer un appartement 3 chambres. Le rapport ne précise pas où. Puis, en avril, il annonçait qu'il s'installait en Espagne avec son fils aîné. L'Espagne est encore plus loin que la Suisse et il n'invoque même pas une raison professionnelle. Il viendrait voir Bébichon tous les 15 jours et ferait désigner un tuteur légal qui s'occuperait du petit xy pendant ses absences. Bizarre qu'il faille un tuteur légal pour s'occuper quelques jours par mois d'un enfant de 9 ans, qui a pourtant aussi une mère en Belgique. Ça fait probablement plus sérieux dans son esprit. Mais ça veut dire aussi que le petit xy ne verrait plus son petit frère. Ni sa mère d'ailleurs. C'était pourtant un argument invoqué au début de la procédure : quelle honte de vouloir séparer deux frères !
Je crois que maintenant, contrairement au rapport précédent, il y a des points négatifs qui apparaissent : manque d'assiduité, incohérences, instabilité, boisson, soupçon de drogue, mauvais état psychologique du petit xy ...
Il semblerait qu'il se soit renseigné pour pouvoir bénéficier des services d'un avocat pro deo et qu'il y aurait droit. Comment n'y a-t-il pas pensé plus tôt ? Lui qui est si habile pour soutirer de l'argent tout autour de lui. Ou est-ce encore un écran de fumée pour masquer ses manques ? Un bla bla dont il est coutumier ? ...
Suite au prochain épisode ...
14:01 Publié dans Ma grande fille/Bébichon, alias Picolo | Lien permanent | Commentaires (18)