Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/09/2013

Dernier rapport du M*IR

Pas de nouvelles de XY, excepté le rapport que le centre a établi en juin, après la fin des rencontres entre l'homme et Bébichon. Il y est dit que les entrevues se passent bien. L'enfant semble heureux et apprécie son père. Il y a aussi le détail des activités et jeux qu'ils ont fait ensemble. Voilà pour l'aspect positif.

Du côté négatif, il y est consigné le nombre de retards et d'absences, l'odeur d'alcool (2x) et les yeux dilatés. Egalement la jalousie et le comportement fermé et parfois agressif du petit xy. Sont aussi notés les "projets" de XY. En décembre, il envisageait d'aller travailler en Suisse où une opportunité s'offrait à lui, mais il hésitait à cause de la distance qui le séparerait de Bébichon. En janvier, il en reparlait. En février, il avait décidé de louer un appartement 3 chambres. Le rapport ne précise pas où. Puis, en avril, il annonçait qu'il s'installait en Espagne avec son fils aîné. L'Espagne est encore plus loin que la Suisse et il n'invoque même pas une raison professionnelle. Il viendrait voir Bébichon tous les 15 jours et ferait désigner un tuteur légal qui s'occuperait du petit xy pendant ses absences. Bizarre qu'il faille un tuteur légal pour s'occuper quelques jours par mois d'un enfant de 9 ans, qui a pourtant aussi une mère en Belgique. Ça fait probablement plus sérieux dans son esprit. Mais ça veut dire aussi que le petit xy ne verrait plus son petit frère. Ni sa mère d'ailleurs. C'était pourtant un argument invoqué au début de la procédure : quelle honte de vouloir séparer deux frères !

Je crois que maintenant, contrairement au rapport précédent, il y a des points négatifs qui apparaissent : manque d'assiduité, incohérences, instabilité, boisson, soupçon de drogue, mauvais état psychologique du petit xy ...

Il semblerait qu'il se soit renseigné pour pouvoir bénéficier des services d'un avocat pro deo et qu'il y aurait droit. Comment n'y a-t-il pas pensé plus tôt ? Lui qui est si habile pour soutirer de l'argent tout autour de lui. Ou est-ce encore un écran de fumée pour masquer ses manques ? Un bla bla dont il est coutumier ? ...

Suite au prochain épisode ...

08/09/2013

Ma fille s'énerve ! Noooon ?!

Mercredi, j'ai repris le cours de yoga. Une heure trente de positions diverses, de contorsions, de respirations profondes. J'ai eu l'impression d'être plus présente que d'habitude. D'avoir été plus centrée. J'ai eu un petit malaise. Une nausée subite. C'est certainement la position qui l'a provoquée. Je n'ai pas fait attention à ce que je faisais exactement à ce moment-là. Il faudra que je m'en souvienne si ça m'arrive encore.

Le soir, j'étais "invitée" à garder Bébichon pendant que ma fille allait à sa réunion des copropriétaires. Elle ferme la porte de son appartement et revient tout aussitôt, traversant son appartement dans tous les sens. Elle a oublié un papier. "Merde ! ... Mais où j'ai foutu ce papelard ? ... Pas ici ! Pfff ! ... Ici alors ? ... Non ! ... Merde ! ... C'est quand même pas possible ! ... Non mon chéri, laisse maman tranquille, elle est très énervée ! ... Je vais arriver en retard alors que c'est moi qui préside ! ... Pas ici non plus ! ... On me fait confiance en me confiant une procuration et je suis pas foutue de l'amener à bon port ! ... Merde ! ... Dernière chance : AAAAAHHH ! JE L'AI ! Merci mon chéri d'avoir laissé maman tranquille pour chercher."

Je rajoute dans un sourire : "Et merci à maman (moi) d'avoir invoqué l'univers pour que tu le retrouves". Elle rit et s'en va en coup de vent. J'aurais pu ajouter : "et merci aussi à maman (toujours moi) d'avoir occupé Bébichon pour qu'il n'ait pas tendance de solliciter son énervée de maman.

Ce qui est génial c'est que je n'ai pas été contaminée par l'énervement de ma fille. Est-ce dû au yoga du matin ? En tout cas, c'est agréable !

17/08/2013

Des vacances pas reposantes (rêve)

Je suis sur une presqu'île artificielle paradisiaque, avec un groupe de personnes. Il fait beau. Chacun de nous va recevoir un ou plusieurs chiens. Nous admirons leur plumage. (Hé oui, dans les rêves, les chiens peuvent devenir des oiseaux sans que cela nous étonne.) Nous sommes installés à une terrasse, près de l'eau. Tout à coup, la mer ou le lac se met à s'agiter. Une grosse vague s'élève et retombe non loin de nous. Je m'inquiète. J'ai l'impression que cette construction artificielle pourrait se désagréger facilement. Je scrute le ciel. La vague suivante se fait encore plus haute et plus rapprochée. Je tente de me persuader qu'il n'y a pas de quoi s'inquiéter et je reste assise, comme tout le monde. La troisième vague nous asperge carrément. Alors, je décide de m'en aller. En chemin, je m'aperçois que je n'ai pas emmené les chiens que j'avais reçus. Je fais donc demi tour pour les sauver, même si je ne les connais pas encore. Ils m'appartiennent. Un homme à la mine patibulaire s'approche de moi et me dit que ça n'a pas d'importance. Il semble vouloir me dissuader d'aller chercher mes chiens. Je lui demande ce qui n'a pas d'importance. Il me répond que rien n'a d'importance. Je lui rétorque que s'il en est ainsi, ça n'a pas d'importance non plus si je vais les chercher.

Entretemps, quelqu'un vient à ma rencontre pour me donner mes chiens. Du coup, il s'agit de La*ly et Mi*ka. La*ly n'a pas de laisse et je dois la tenir par le collier. J'imagine déjà la pénibilité de mon retour, penchée ainsi pour maintenir ma chienne. La laisse de Mi*ka s'est défaite, mais heureusement, elle me suit. Elle geint et semble souffrir. Je la prend dans les bras, mais c'est compliqué d'en porter une et de marcher courbée pour tenir l'autre.

La suite du rêve se passe dans un train. Il n'est cependant plus question de chiens. J'écoute de la musique. Un gars s'approche et, d'un air autoritaire, éteint ma radio. À côté de moi, une dame me prend mon sac. Je le lui reprend et interpelle le type qui a fermé ma radio et qui me semble appartenir au personnel du train : "Ça vous intéresse de savoir que cette dame a voulu me voler mon sac ?"

Je suis maintenant devant une maison où je suis sensée passer la nuit ou bien j'y habite, je ne sais pas. Je suis encombrée, de paquets je crois, et n'arrive pas à ouvrir la porte. Une jeune femme qui entre également dans la maison l'ouvre et me laisse passer. J'entre dans ce qui devrait être mon appartement, mais je ne reconnais pas l'endroit. Peut-être ne suis-je pas au bon étage ?

Je rêve énormément ces temps-ci. Ou du moins, je m'en rappelle. Tellement que je ne pourrais pas tous les analyser. J'y passerais beaucoup trop de temps. Ce rêve-ci m'interpelle parce que ces temps-ci, il y a des petites tensions entre ma fille aînée et moi. De ces petits riens faits de non-dits, de suppositions, de gêne, de remarques presque innocentes, de questions qu'on n'ose pas poser ou de sentiments qu'on n'ose pas exprimer complètement. Rien de tragique, juste des petites choses agaçantes et lancinantes. Et j'imagine que c'est de cela que mon rêve me parle.

L'île paradisiaque (artificielle !) me parle de ma retraite, équivalente à des vacances à vie, et pourtant pas si reposante. En fait, je provoque moi-même ces vagues. Je pense que mon attitude envers ma fille est ambigüe. Ainsi, après qu'elle ait tenu le crachoir pendant une bonne partie du repas que nous partagions ensemble mardi dernier, avec sa sœur et les enfants, elle s'est tout à coup exclamée :"Je vois que je vous emmerde. Si c'est le cas, je vais trouver quelqu'un d'autre pour parler de mes histoires. Une telle par exemple". Je la taquine en souriant et en m'exclamant : "La pauvre !" C'est une façon de dire, sans dire, et qui laisse l'autre sans possibilité de réagir valablement, puisque c'est "pour rire". C'est le genre d'humour que ma fille utilise aussi et qui ne me plaît pas. Et voilà que je l'utilise moi-même. C'est vrai que ma fille parle beaucoup d'elle-même et que je trouve parfois qu'elle pourrait s'intéresser plus aux autres. Mais ça ne "m'emmerde" pas pour moi. Il faudra que je lui explique.

Les chiens représentent à la fois mes instincts, ma nature animale, mes besoins primaires que je cherche à protéger, à ne pas négliger. Je m'éloigne des vagues, càd des émotions trop fortes, des mouvements inconscients qui me poussent à me mettre en danger. Danger réel ou supposé. L'homme qui tente de me dissuader d'aller chercher mes chiens, celui qui éteint ma radio, la femme qui me vole mon sac, ce sont les gens ou les événements qui tentent de brimer ma liberté d'action et de pensée. Et c'est aussi moi-même et les bâtons que je me mets dans les roues, toute seule, comme une grande, à cause de mes blocages psychologiques. Je dois tout le temps être vigilante. Et mon chemin est chaotique. Je suis encombrée. Mais j'arrive chez moi. Ou presque. En tout cas, je suis hors de danger dans cet appartement qui n'est pas le mien. La vie n'est pas un long fleuve tranquille ...

Dans ce rêve plein de contraintes et de dangers, j'arrive quand même à m'en sortir. Et je m'aperçois que j'ai aussi de l'aide. La femme qui m'apporte mes chiens. Et celle qui m'ouvre la porte de l'immeuble où j'essaie d'entrer. Bien sûr, je ne suis pas vraiment "chez moi", mais je suis à l'abri. Et puis, il y a le plumage des oiseaux qui est magnifique. Les oiseaux sont le symbole de la liberté, de la créativité. Bien qu'il faudrait qu'ils volent ...

Finalement, le fleuve de ma vie est assez bien canalisé, malgré les remous ...