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24/07/2013

Où il est de nouveau question de XY ... ou pas ...

Ma fille s'est promenée sur le marché avec Bébichon, à dix minutes à pied de chez elle. C'est le QG de XY. Enfin, pas le marché même, mais les cafés aux alentours. D'habitude, elle évite ce quartier. Mais ces derniers temps, elle se sentait plus sereine par rapport à tout ça. Et elle a baissé sa garde. Elle est tombée sur sa famille à une terrasse : sa mère, son actuelle compagne ainsi que son frère avec son épouse. Lui n'était pas avec eux, mais elle suppose qu'il était à l'intérieur de l'établissement, avec le petit xy. Ou alors il est réellement parti en Espagne ? Elle les a soigneusement évités, mais n'est pas certaine qu'ils ne l'aient pas vue.

Ce matin, elle se rend compte que la plaque portant son nom a été retirée de sa boîte aux lettres. De plus, hier, on est venu lui couper la télé et internet. Après information, il s'avère qu'une personne s'est fait passer pour elle en disant qu'elle voulait résilier son contrat. Une voix féminine, en toute logique. Cette personne devait donc connaître son identité complète, notamment sa date de naissance.

Elle soupçonne XY, par l'intermédiaire d'une femme. Et la cinémathèque fantasmagorique de se mettre en branle dans sa tête. Qui d'autre pourrait lui faire un coup pareil ? Sa balade au marché a pu être considérée comme de la provocation. Au bout d'un moment, je tente de lui faire voir que finalement, tout va rentrer dans l'ordre sans réel problème. Que ce soit lui ou pas. Que ça pourrait être pire. Elle le sait bien, mais elle a besoin de s'énerver, de vider son sac. Je l'ai donc écoutée. J'ai oublié de lui dire qu'elle lui donnait à nouveau du pouvoir. Bien plus de pouvoir qu'il ne devrait en avoir. La dernière fois que je lui ai dit ça, ça ne lui avait pas fait plaisir. Ça l'avait secouée. Mais elle y avait réfléchi.

30/06/2013

A ... comme ...

Samedi dernier, nous fêtions le septième anniversaire de Tifitou, chez ma fille cadette. Ma fille aînée se faisait attendre, mais cela ne nous inquiétait pas, vu que c'est dans ses habitudes. Au bout d'un moment  cependant, je l'ai au bout du fil (même si les portables n'ont pas de fils). Elle me demande de venir chercher Bébichon car elle ne se sent pas bien du tout. Elle a fort mal au ventre et a vomi. Je vais chercher le bonhomme. Nous distribuons les cadeaux et mangeons du gâteau. Peut-être ma fille aînée viendra-t-elle plus tard, si elle se sent mieux. Mais elle ne se sent pas mieux, au contraire. Elle appelle le médecin qui soupçonne une appendicite. Je ramène Bébichon et décide de rester dans l'appartement avec lui, pendant que mon mari conduit ma fille aux urgences de l'hôpital où ma fille cadette ira lui tenir compagnie plus tard, avec une de ses amies, quand ses invités seront partis.

Il s'avère que le diagnostic était exact. Ma fille sera opérée dimanche, vers 3h30 du matin.

Ma fille cadette propose de s'occuper de Bébichon le dimanche. De le garder à dormir chez elle. Et de le conduire à l'école le lundi matin. Le soir, quand toute la famille l'emmène voir sa maman à l'hôpital, il la regarde à peine et lorsqu'il est temps de partir, il ne veut pas l'embrasser. Lui qui se fait souvent prier pour manger, lui qui régulièrement ne veut pas se laver, lui qui plus qu'à son tour refuse d'aller dormir le soir, ce dimanche-là, stimulé par l'exemple de ses cousins, se plie sans problèmes aux règles de la maison.

Le mardi après-midi, j'allais rechercher ma fille à l'hôpital.

17/06/2013

"Autodiagnostic amoureux" - Bénédicte Ann (3)

Voici les derniers extraits de la conversation de Bénédicte Ann avec ma fille qui me paraissent les plus importants :

Ta sœur était plus outillée que toi vis-à-vis de la rudesse de votre père. De temps en temps, elle le recadrait pour lui montrer qu'il n'était pas le roi, inversant les rapports. C'est lui qui devenait demandeur de son affection. C'est ainsi que ta sœur s'en sort. Elle est maintenant dans une situation classique : mari, enfants, maison. Alors que toi, l'aînée, il t'utilisait comme punching ball, reproduisant les abus qu'il avait lui-même subis par rapport à son frère cadet. Il ne se rend pas compte ... tout comme XY ne se rend pas compte.

Se reproduit avec ton fils, la même chose que toi : adorer quelqu'un qui donne des miettes. Ta sœur te regardait comme toi tu regardes ton père, comme ton fils regarde le sien... C'est pour montrer qu'il y a un lien.

Plus tard, toi qui est une hyper sensible, tu es allée chercher le mec le plus puissant, le plus violent possible pour essayer d'exister. Tu en crevais, mais au moins tu vivais. Cette bataille contre XY continue de te faire exister (tribunal, etc).

De cette façon, tu ne peux pas rencontrer un mec, parce que XY occupe tout l'espace.

Alors, soit tu continues à te battre et c'est une lutte sans fin. Soit tu te sers de la loi pour te protéger. Tu le fais reconnaître comme pervers (ndr : facile à dire !). Et tu obtiens un accord avec la loi et avec lui . Si tu continues à lui contester le droit à la paternité, tu vas droit dans le mur. Ne pas réclamer de pension alimentaire sous prétexte que tu ne le reconnais pas comme figure paternelle n'a pas de sens. Il est le père biologique. Personne ne peut rien y changer. C'est en reconnaissant son humanité que tu as le plus de chances d'arranger les choses. Sinon, tu rentres dans son abus, tu nourris son abus. Ton fils va plus facilement se construire en étant protégé d'un père pervers qui est reconnu.

Elle fait aussi un rapport entre la fibromyalgie qui serait le prix que paie ma fille pour rembourser une dette qui ne lui appartient pas. (Une faute de sa grand-mère) Là, je trouve qu'elle va un peu vite car cette soi-disant faute, qui n'est certes pas impossible dans l'absolu, n'est pas du tout avérée. Ce n'est que le fruit d'un fantasme de ma propre sœur. De même, elle s'avance à dire qu'elle croit que j'avais plus de considération pour ma fille cadette que pour ma fille aînée. Je me demande sur quelle base.

Mais à part quelques conclusions hâtives sur base d'affirmations approximatives de ma fille, je trouve que le problème est bien cerné.

La question est maintenant : que faire de tout ça ? Bénédicte Ann lui a conseillé de pratiquer l'EFT, de participer à un groupe de parole... et lui a vendu 2 de ses livres. Moitié prix hein !

Je ne voudrais pas terminer sur ce petit sarcasme car ce n'est pas le centre de la question. Je vais voir maintenant ce qui va se passer. Je lui ai demandé hier ce qu'elle comptait faire quant à notre fusion, elle et moi - voir ma note "Autodiagnostic amoureux" - Bénédicte Ann (1). Elle m'a répondu : "Tu sais, je suis fusionnelle de nature, donc ..." En revanche, elle compte faire quelque chose en rapport avec l'état fusionnel dans lequel elle vit avec son fils. Ah bon ? Lui oui, moi non ?! Comme disait B.A., elle aurait l'intention de continuer à "projeter sur moi son besoin de reconnaissance qu'elle n'a pas eu avec son père" ?