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11/03/2014

Parfois, j'en ai marre ...

Depuis quelques années, à chaque printemps, ma fille rêve d'acheter une maison avec jardin. Le problème, c'est qu'elle est fichée à la banque nationale et n'a plus droit à un crédit, pendant ... date à préciser. Entretemps, elle louerait. Comme à chaque projet de ce genre, elle me sollicite. Elle voudrait que je lui avance l'argent pour améliorer le look de son appartement, afin qu'il soit plus attrayant à la vente.

L'intérêt de le faire maintenant, c'est d'échapper au coût assez élevé, prévu prochainement dans son immeuble, soit la remise en état drastique des terrasses. Et aussi de se débarrasser le plus vite possible de tous ses crédits grâce au revenu de son appartement. Y compris la somme qu'elle me demande maintenant. Ainsi, comme elle le dit, elle recommencerait à zéro, sur des bases saines.

L'urgence est également d'échapper au bruit que font les voisins du dessus et d'arrêter de houspiller son fils pour qu'il ne fasse pas de bruit d'impact au sol, ceci pour préserver les voisins de dessous.

Entre le moment où son appartement serait vendu et celui où elle ne serait plus fichée à la banque nationale, elle louerait ailleurs, à fond perdu donc, mais ça ne la dérange pas.

Ce qui me fait peur dans ce projet, pour moi et pour mon mari - je l'ai dit à ma fille - plus que le ennième emprunt qu'elle sollicite, c'est qu'elle me demande d'habiter chez mon mari et moi, s'il y a une période de flottement entre la vente de son appartement et la location qu'elle envisage. Outre le fait que cela demanderait un réaménagement de la maison important pour moi (vu mon brol !) - je vais peut-être choquer du monde -  je ne souhaite pas du tout héberger ma fille avec son fils. J'aime ma fille et son petit bout, mais habiter ensemble plus d'une semaine de vacances m'effraie énormément. Je devrais supporter chaque jour, WE compris, son stress, ses états d'âme, ses pugilats avec Bébichon, ainsi que les sollicitations constantes de ce dernier. Sans compter nos pratiques d'éducation différentes.

Quand elle m'a parlé de tout ça, hier soir, dans la voiture, j'ai senti un grande fatigue me submerger. Parfois, j'en ai marre de devoir réfléchir à ce genre de choses ...

N'empêche, le fait d'avoir écrit cette note me permet de me poser (et de lui poser) quelques questions qui me permettront de débroussailler le problème. Notamment, qu'elle me rappelle quand prendra fin son fichage à la Banque Nationale et la différence probable entre le coût de la réparation des terrasses et la location qu'elle envisage en attendant cette échéance.

Si ça vous dit, suggestions, avertissements, précautions à prendre, questions de votre part sont les bienvenus pour m'aider à prendre une décision.

09/03/2014

Ouf ! Ça va mieux !

Depuis des semaines, ma fille se plaignait des nouveaux voisins du dessus qui font beaucoup de bruit, y compris la nuit. Elle reparlait d'acheter une maison pour échapper à la promiscuité d'un immeuble. Ça c'est récurrent. Elle se sentait également mal dans toutes sortes d'autres domaines. Elle se voyait perdre son emploi, se retrouver au chômage, devoir vendre son appartement, ne pas s'en sortir financièrement, etc.

La semaine avant le congé de carnaval, Bébichon tombe malade. Pas de chance pour moi, je vais donc devoir m'en occuper 2 semaines de suite. C'est long ! Pas de chance non plus ni pour lui ni pour moi car on ne peut pas sortir au jardin. Il fait trop froid et il a de la fièvre. Enfermés à l'intérieur, je me sens assez souvent agacée par ce petit pot de colle qui veut tout voir, tout savoir, tout faire. "Qu'est-ce tu fais ? Où tu vas ?  C'est quoi ça ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Et quand il ne pose pas de questions, il parle et parle et parle ... " C'est bizarre, il jouait bien plus facilement tout seul avant. Maintenant, il ne me lâche plus les baskets. Mais au fil des jours, je m'adapte et trouve une façon de fonctionner en meilleure harmonie et mes tensions disparaissent. Je ne réponds plus à toutes ses questions qui parfois ne sont là que pour combler le vide. Ou je lui dis simplement que je lui ai déjà expliqué quand il me pose la même question pour la xième fois. En plus, le beau temps va nous permettre de nous occuper au jardin. Il adore !

Le premier jour de la deuxième semaine, ma fille arrive avec une tête de déterrée. Elle en a marre de son boulot, de ses voisins, des crises que lui fait son fils qui en plus la réveille à pas d'heure, de ne pas avoir une vraie vie, pas de famille sauf moi, etc. Elle a mal partout, bien plus que d'habitude. Je la laisse parler. Elle fond en larmes. Je la prends dans les bras. Bébichon est plein de compassion. Il veut savoir pourquoi elle pleure. Je lui dis que Maman a mal partout et que son travail est difficile. Il lui fait des câlins et des bisous. Elle a l'idée de se faire hospitaliser, pour ne plus devoir se battre, pour être prise en charge. Au bout d'un temps, elle repart chez elle. Elle dormira toute la journée et ira voir le médecin qui diagnostiquera une grippe et un foie sensible et la regardera d'un air étonné quand elle lui parlera de burn out.

Le lendemain, ses douleurs musculaires ont diminué, mais elle a mal à la tête, a la nausée et des sortes de vertiges. Je lui prends sa tension qui est bonne. Le foie peut-être ? Toute la semaine, son état n'est pas bien brillant, mais s'améliore quand même. Son moral reste cependant assez bas si ce n'est le vendredi après avoir eu une bonne conversation avec un de ses patrons. De tendue-dépressive, elle devient tendue-agitée.

Je suis inquiète. Le WE est là et je sais que c'est dur pour elle. Elle sera seule avec son fils. J'envisage de l'inviter dimanche. Samedi, je n'ai pas de nouvelles et je suis contente de constater que j'ai quand même passé une bonne journée, même si mes pensées s'envolaient régulièrement vers elle. Aujourd'hui, je lui téléphone et j'apprends avec soulagement qu'elle va beaucoup mieux. Son énergie est revenue. Elle a emmené Bébichon au parc et projette d'y retourner pour pique-niquer dimanche. Ouf !

02/03/2014

De vagues nouvelles de XY

Dans l'immeuble où ma fille a son appartement habite un couple dont le fils et le petit-fils sont de très bons copains de XY. Ils ont rencontré ce dernier et lui ont parlé. Il leur a demandé de passer le bonjour à Bébichon. Ma fille n'a pas posé de questions. Avec le recul, elle aurait bien aimé obtenir quelques indications. Si XY vit toujours en Belgique, s'il est toujours à la même adresse, avec la même femme et des choses de ce genre. Et prendre des nouvelles du petit xy. Vit-il toujours avec son père ou est-il retourné chez sa mère ? Elle envisageait même d'aller les retrouver pour savoir.

J'ai demandé à ma fille si elle ne craignait pas que ce couple aille répéter à XY les questions qu'elle a posées. Ne valait-il pas mieux ne pas sembler intéressée ? Elle me répond qu'ils ne diraient rien. Ce sont des gens un peu paumés, qui boivent un peu trop, mais ce sont de braves gens qui n'ont pas accepté de témoigner en faveur de XY. Ensuite, je lui ai demandé à quoi lui serviraient les renseignements qu'elle obtiendrait. Elle m'a répondu qu'effectivement ça ne l'avancerait en rien, d'autant plus qu'on n'est pas sûrs que les dires de XY représentent la vérité. C'est un tel affabulateur qu'il pourrait inventer n'importe quoi pour se rendre intéressant. Et pour inquiéter ma fille si possible...

Déjà, on sait qu'il est vivant. Que s'il est parti pour l'Espagne comme il l'envisageait, ce n'est pas "pour toujours". Et qu'il rôde toujours dans le même quartier, non loin de l'immeuble où habite ma fille.