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30/04/2013

Mail sans réponse !?

À la suite de la discussion de mise à plat entre mes filles, l'aînée a écrit un mail au mari de sa sœur. Elle ne me l'a pas montré, mais m'en a expliqué le contenu que j'ai malheureusement oublié. Sauf en ce qui concerne ses excuses pour ce qu'elle lui a fait subir comme stress, quand elle a fui XY, qu'elle s'est réfugiée chez eux et que "l'abandonné" la harcelait au téléphone et menaçait violemment toute la famille. C'est un sujet qui avait donné lieu à des explications lors de la discussion.

Ce mail, envoyé voilà bien 3 semaines, n'a à ce jour pas eu de réponse. De temps en temps, ma fille aînée me demande si je n'ai pas eu d'échos à ce propos, ce qui n'est pas le cas.

Hier, ma fille cadette me téléphone au sujet des anniversaires de Tifitou, Bébichon et celui de mon mari, tout proches. Je profite de l'occasion pour demander si son mari a reçu le mail dont question plus haut. On ne sait jamais qu'il se soit volatilisé dans les méandres de la toile. Elle me répond par l'affirmative et ajoute que ça l'a d'ailleurs bien énervée elle-même. Comme elle n'a pas envie de s'expliquer, je ne pose pas d'autre question sur ses états d'âme. Elle pense par ailleurs que son mari ne répondra pas. Quand il a ouvert le message, il se serait exclamé : "Qu'est-ce que tu veux que je réponde à ça ?!" Nous convenons que je dise à ma fille aînée qu'il l'a bien reçu, mais qu'on ne sait pas s'il va répondre. Je suggère d'ajouter qu'il ne sait pas quoi dire.

Dans la soirée, je repense à cette non-réponse. Et l'émotion me gagne. Ce n'est pourtant pas le cas chaque fois qu'il arrive quelque chose de désagréable à ma fille et heureusement ! Mais ignorer de cette façon une démarche humble qui se veut positive et avec des excuses en prime, je trouve ça ... je ne trouve pas le bon mot pour le qualifier. L'ignorance est la pire des attitudes, à mon avis. C'est la dernière que j'utilise moi-même à l'encontre des emmerdeurs.

J'aime beaucoup mon gendre, qui est quelqu'un de vraiment bien, mais parfois ... grrr ! Je rumine. L'idée me vient de le contacter pour lui en parler. Est-ce mon rôle ? Puis-je m'immiscer ? J'ai envie de lui faire remarquer l'impolitesse de sa nonchalence. Mais en fait, c'est ridicule. On s'en fout de la politesse. Je me dis alors que je pourrais éveiller son empathie envers ma fille aînée pour qui c'est une démarche importante. Il pourrait au moins lui dire qu'il a bien reçu le mail et ajouter par exemple que pour lui l'affaire est close et qu'il voudrait tourner la page. Ce ne serait que pure vérité. C'est d'ailleurs ce que j'ai suggéré à ma fille cadette hier au téléphone, mais je ne sais pas si elle lui en a parlé. J'imagine que mon intervention va super énerver ma fille cadette et le mettre, lui, mal à l'aise. La nuit portant conseil, ce matin me vient une idée plus soft que je mets en œuvre cette fois. Je lui envoie le mail suivant :

Bonjour "mon gendre",

Je ne sais pas si "ma fille cadette" t’a parlé de notre conversation d’hier à propos du mail que "ma fille aînée" t’a envoyé. Comme elle me demande régulièrement si je suis au courant de quelque chose (si tu l’as reçu, si toi ou "ma fille cadette" en a dit quelque chose), j’aimerais juste savoir si tu as l’intention de lui répondre ou pas. Comme ça, je peux le lui dire.

Merci et bonne journée.

Quantique.

Ça ne va quand même pas plaire à ma fille cadette et sans doute un peu culpabiliser mon gendre, mais je cours le risque. Je me souviens, quand on était à la recherche de témoignages destinés à prouver l'agressivité de XY, il ne se serait pas bougé si je ne l'y avais pas encouragé. Quand il l'a fait, je l'ai remercié et il m'a répondu gentiment que c'était normal. Espérons que ça se passe aussi bien cette fois ...

28/04/2013

29 ème rencontre

La veille de la rencontre au MIR, je reçois un appel sur mon portable. Je ne connais pas le numéro, qui n'est pas dans mon répertoire. "Bonjour, je suis le papa du petit xy ... enfin, le papa de Bébichon ... heu, le papa du petit xy aussi, en l'occurrence." - "Ah ? Bonjour." - " Ça va ? Vous allez bien ?" - "Ça va."  Je souris intérieurement de la confusion de ses propos et je constate qu'il est en mode "voyez comme je suis poli et convivial". La simplicité de dire "c'est XY", comme il le faisait avant ne lui est pas venue à l'esprit. Peut-être qu'il ne sait plus très bien qui il est ? Il s'explique : "Je téléphone parce que j'ai reçu une lettre du MIR sur laquelle l'heure du rendez-vous n'est pas indiquée. Il y a un petit gribouilli, mais pas d'heure." Comme je ne la connais pas non plus, je lui propose de m'en enquérir auprès de ma fille et de la lui communiquer ensuite. Là, il est en mode "tout va bien, arrangeons-nous entre personnes adultes et responsables".

Comme il le fait à chaque fois, il en profite pour placer quelques remarques. "Je vous félicite de vous occuper si bien de Bébichon. Je vois que c'est un petit bonhomme tout à fait bien et je suis fière de vous, de votre famille". Je suis un peu perplexe car le voilà en mode "brosse à reluire". Méfiance donc ! Il continue : "Ça me fait un peu chier de devoir venir le voir au MIR, mais bon. En plus, ça me coûte un pont !" Et voilà le mode "victime" qui se pointe. "J'ai un nouvel avocat. Il va prendre contact avec l'avocate de votre fille, si elle n'en a pas changé entretemps, pour obtenir des droits plus étendus". Je ne réagis pas. Je sais tout ça.

Puis il entre en mode "je suis un bon papa qui fait tout pour que ça se passe bien" et me demande s'il est possible de fixer le rendez-vous en fin d'après-midi car il a un chantier et que c'est difficile pour lui. D'habitude, il laisse toujours le choix à ma fille, dit-il, mais cette fois il demande une exception. Sauf que ma fille me dira par la suite que c'est lui-même qui a demandé cette heure-là, pour permettre à sa sœur de l'accompagner. De toute façon, comment ferais-je, moi, la veille de la rencontre, après la fermeture du centre, pour faire changer une heure programmée bien à l'avance par le MIR. Bizarre comme propos. Je crois qu'il s'agissait pour lui uniquement de se donner une bonne image.

Je contacte ma fille à qui ça ne plaît pas du tout que XY me téléphone. Elle le ressent comme une intrusion, même si ce n'est pas directement à elle qu'il s'adresse. Elle me demande, la prochaine fois, de ne pas lui en parler et qu'il se débrouille avec le MIR pour avoir les informations dont il a besoin.

Quand j'essaie de contacter XY pour lui donner l'heure, je tombe sur la messagerie de ... sa compagne. Je garde le numéro, ça peut servir un jour. Je donne l'heure sur la boîte vocale. Beaucoup plus tard, en soirée, je reçois un sms, toujours du même numéro : "a tu des nouvelles pour bébichon?" Je lui réponds, très laconiquement, sans préciser que j'ai déjà répondu : "11 h". Il termine (poli le gars, hein ?) :"Merci bonne soiré." (Les fautes d'orthographes sont de lui !)

Le lendemain, il est déjà là quand ma fille arrive, à l'heure convenue. Imprévisible XY. Toujours en retard, sauf ... quand il est trop tôt. Du coup, il s'est posté devant le centre MIR, alors que normalement il doit rentrer vu qu'il n'est pas sensé rencontrer ma fille et que tout est fait pour l'éviter.

Sa sœur, pour laquelle il avait demandé un droit de visite, n'était pas là. Le petit xy en revanche est venu. Il a passé un quart d'heure avec ma fille, fermé comme une huître. "Tu vas bien ?" -  "Oui". "Ça va à l'école ?" - " Oui". "Tu n'as rien à raconter ?" - " Non". Ma fille pense qu'il a été interdit de parole parce que c'est lui qui a évoqué le départ en Espagne et que XY ne comptait probablement pas en parler. Départ qui n'aura sans doute jamais lieu. Ma fille me révèle que chaque année, en été, il décide de s'installer là-bas et qu'il ne le fait pas.

D'habitude, à la fin de la rencontre, le MIR fixe avec ma fille la date de la prochaine rencontre. Mais cette fois, il n'en a pas été question. Ma fille n'a rien demandé. En principe, si XY n'a rien fait du point de vue de la justice, il ne pourra plus voir Bébichon au MIR. Wait and see ...

14/04/2013

28ème rencontre

Ma fille a été reçue par la directrice du MIR qui lui a expliqué que XY (le papa de Bébichon) a finalement payé au centre les 500 € dus pour les 6 derniers mois (7 mois et demi de retard donc). Il aurait également un nouvel avocat. Par ailleurs - information intéressante - il aurait décidé d'aller vivre définitivement en Espagne. Selon les dires de XY, ce n'est pas en rapport avec Bébichon, mais seulement afin d'offrir une meilleure qualité de vie à son fils aîné que je nomme le petit xy. Ce dernier est ravi. L'Espagne n'est-elle pas le pays des vacances ensoleillées ? L'enfant ne connaît pas un traître mot d'Espagnol et souffre d'un retard scolaire important. Comment va-t-il s'en sortir là-bas ? XY reviendrait une fois par mois pour voir Bébichon. Cela pourrait être une excellente nouvelle pour ma fille, si seulement l'on pouvait se fier à ce qu'il dit. On pourrait justifier auprès de Bébichon qu'il ne peut pas voir souvent son papa car il habite loin. Hue hue dada, taper des mains et chanter en Espagnol, une fois par mois, c'est bien non ? J'avais écrit une fois par an. Faut quand même pas fantasmer non plus ! Au début de leur relation, ma fille et lui allaient aussi vivre en Espagne. Ils y ont passé 15 jours à faire la fiesta et à s'engueuler. Quand la bourse fut plate, ils sont revenus. Ne nous réjouissons donc pas trop vite. La seule chose dont on puisse être sûr, c'est qu'il a payé le centre. Tout le reste est à mettre au conditionnel ...

Le petit xy était là cette fois. Ma fille lui a apporté un cadeau pour son 9ème anniversaire. Contrairement au cadeau précédent, qu'il avait pourtant choisi lui-même, il a cette fois manifesté son plaisir. Elle a eu le loisir de parler longuement avec lui. Elle lui a aussi fait une carte où elle a écrit qu'elle l'aime beaucoup beaucoup. Il l'a lue consciencieusement et était visiblement touché. Elle lui a demandé si la nouvelle madame XY les accompagnera en Espagne. Il a répondu qu'elle peut, mais qu'elle préfère pas. Ainsi donc, on peut quitter une compagne pour une soi-disant qualité de vie meilleure pour son fils ? Quelle abnégation ! Si c'était vrai ! La pauvre sera-t-elle enfin débarassée de son squatteur manipulateur ? Et pour la qualité de vie de son fils aîné, il s'éloignerait de son fils cadet ? Bizarre non ?

Ma fille a aussi demandé s'il allait inviter des copains pour son anniversaire. Il a répondu que non, il allait seulement manger du gâteau avec XY et sa compagne. Il n'avait pas reçu de cadeau non plus. Plus tard peut-être, quand son père se sera refait. N'oublions pas qu'il a dû débourser récemment 500 €. Mais la meilleure suit. Le petit xy a reçu 20 € d'un homme que ma fille ne connaît pas. XY les lui a illico "empruntés" pour prendre de l'essence !? Reverra-t-il son billet bleu ? Rien n'est moins sûr ! Pauvre petit xy ! Soit il va devenir pigeon, soit arnaqueur, comme son père.

XY a demandé si sa sœur pouvait venir voir Bébichon au MIR. Ma fille a accepté. Il n'est pas dit qu'elle viendra car il avait aussi fait cette demande en faveur de sa mère au début. Or, depuis plus d'un an que durent les rencontres, elle n'est jamais venue.

La directrice n'a pas eu l'air de mettre en doute les paroles de XY ni de trouver la raison de son futur départ étrange. Ma fille a accueilli l'information sans laisser paraître son ressenti.