26/01/2013
Entretien de mon cerveau
Depuis ma note "Haïku ? Non, Moki", je suis dans le trip de faire des choses inhabituelles, afin de ne pas m'installer dans la routine. Entretien du cerveau oblige ! L'idée a trotté dans ma tête un peu toute seule alors que je recevais des demandes d'ami sur facebook. Alors que je suis à la retraite depuis plus d'un an, d'anciennes collègues me sollicitent seulement maintenant. Et de façon bizarrement groupée. Certaines étaient assez proches, d'autres pas du tout.
Je me suis demandée quel risque je courrais d'être leur amie sur facebook. Je suppose que pour certaines personnes, il ne s'agit que de faire un bon score du point de vue du nombre d'amis. Peu importe ! Finies les tergiversations. J'ai accepté tous les derniers arrivants. Je me tâte encore par contre pour ceux dont la demande date d'il y a plus d'un an et qu'à l'époque je n'ai pas acceptée pour des raisons diverses zé variées. Je ne vais pas y répondre maintenant. Ils vont se demander ce qui m'arrive.
Je ne prétend pas que ce changement de cap soit un progrès. Juste un changement d'attitude, pour entretenir la souplesse de mon ciboulot ...
14:20 | Lien permanent | Commentaires (10)
25/01/2013
3 mâles et 2 femelles
Chaos pense qu'il y a une raison au fait d'avoir adopté 3 petits cobayes de sexe mâle et d'avoir choisi 2 chiennes et non 2 chiens. Ah, je vois ! J'ai trois petits-fils et 2 filles. J'aurais donc reproduit ?
Pourtant au départ, je cherchais des cobayes femelles, mais je voulais qu'elles viennent d'une même nichée, pour être sûre qu'elles s'entendent. Je n'en ai pas trouvées.
Pour les chiens, j'avais une préférence pour des femelles (parce qu'elle font pipi au sol et non sur les murs), mais je me suis aussi intéressée à des mâles, notamment mon premiercoup de cœur, Ronaldo.
Quelqu'un a une idée de ce que mon inconscient m'aurait fait faire ?
18:34 | Lien permanent | Commentaires (13)
24/01/2013
Ma fille a fait une bourde
Par prudence, je ne vais pas expliquer ici la bourde que ma fille a faite samedi dernier au centre MIR. Madame la protectrice de XY a eu une réaction scandalisée et a noté le fait dans son rapport. Normal. Il est a noter cependant que le même fait n'avait soulevé aucune objection ni mise en garde particulière de la part d'une précédente psychologue, ce qui avait encouragé ma fille à "récidiver".
Hier matin, elle s'est fait taper sur les doigts par la responsable du MIR en personne, qui lui a téléphoné dans la matinée. Au cours des 40 minutes de conversation, des explications ont été données par ma fille sur le but de ses agissements qui concernent le petit xy (fils du grand XY). Il lui a été reproché d'essayer de prouver à tout prix que cet enfant allait mal. C'était effectivement son but et elle ne l'a pas nié. Tant dans l'intérêt de ce gamin que celui de Bébichon qui risque de subir les mêmes influences si son père parvient à obtenir plus de droits sur lui. La directrice du centre a mis en doute le fait que le petit xy allait aussi mal et que personne autour de lui ne s'en serait aperçu, la compagne de XY par exemple. Ma fille a rétorqué que cette dame était sous la coupe de XY, comme elle-même l'avait été pendant 4 ans et que par peur, elle n'oserait certainement rien tenter contre lui et se contentait probablement d'apporter à l'enfant ce qu'elle pouvait. Et l'école ? Ma fille a raconté qu'elle avait téléphoné pour obtenir un suivi psychologique du petit xy. Elle était prête à le payer, mais il fallait l'accord des parents. Il était évidemment inconcevable que ma fille l'obtienne.
La directrice lui a dit qu'elle devait prendre du recul par rapport au petit xy et se concentrer sur Bébichon. C'est ce qu'elle compte faire dorénavant, tout en suggérant qu'on risque ensuite de le lui reprocher.
Très choquée par les proportions prises par son initiative, qui partait d'une bonne intention, ma fille a réagi comme à son habitude, super énervée ! Elle avait dû attendre la fin de l'après-midi pour pouvoir se décharger auprès de moi parce que je n'étais pas à la maison et que je n'ai pas entendu mon portable. Quand elle a eu fini de raconter, je lui ai dit que je n'avais vraiment pas l'impression que cela allait lui porter préjudice. J'ai ajouté "je le sens" sur un ton exagérément convaincu qui l'a fait rire, parce que ce n'est pas mon style habituel. Peut-être même les conséquences en seront-elles bonnes, au contraire. Un mal peu parfois engendrer un bien.
Ce matin, elle relativisait déjà. Tout compte fait, l'échange avait été partiellement fructueux. Elle a beaucoup d'estime pour cette personne à qui elle reconnaît l'objectivité nécessaire à ce genre de situation : le tact, l'écoute, l'empathie, l'impartialité, la droiture et un grand sens humain.
Pour la suite de l'affaire, ils ont incité XY a reprendre la procédure judiciaire. Il a invoqué le fait qu'il n'avait pas d'argent. Ils lui ont fait remarquer qu'il n'en avait pas forcément besoin. Il pouvait tout à fait faire la demande personnellement et se présenter seul devant le tribunal. Peut-être craint-il que le juge ne lui demande pourquoi il ne travaillait toujours pas alors qu'il y a près d'un an il prétendait avoir reçu 100 mails d'employeurs intéressés entre lesquels il ne savait lequel choisir, du fait qu'il pratiquait un métier à risques. C'est un sarcasme, oui, je sais, mais c'est piquant, non ?
Ils considèrent également que la deuxième période des rencontres s'est beaucoup moins bien passée que la première et qu'il fallait maintenant qu'il prouve sa motivation, au lieu de se contenter de cette situation qui ne peut être qu'une transition vers ...
Globalement, même s'ils ne détectent pas tout, j'ai l'impression qu'ils font quand même bien leur boulot dans ce centre.
14:18 Publié dans Ma grande fille/Bébichon, alias Picolo | Lien permanent | Commentaires (9)