08/12/2012
19ème rencontre
Hier, ma fille me téléphone pour m'annoncer qu'elle a enfin reçu son salaire. Cette absence de paiement l'avait fort stressée car en fin de mois, elle n'a jamais plus un centime. Elle ne me sollicitait pas, mais espérait sans doute que je l'aide sans qu'elle ait besoin de le demander. J'ai fini par le faire. Ce même jour, elle a été payée.
De toute façon, depuis 15 jours, elle est dans l'énervement constant. "Je n'en peux plus, je suis fatiguée, ça ne peut pas continuer comme ça..." Elle se plaignait d'un excès de travail, de la mauvaise gestion de son patron, de ne pas arriver à organiser sa vie personnelle, de l'ami de son père qui devait venir manger et qui lui avait fait faux bond, de ses problèmes financiers, de Bébichon qui était malade, et de mille autres choses qui lui pourrissaient la vie.
Puis, hier, ayant été payée, ayant eu une explication de la part de l'ami de son père et ayant l'espoir qu'il l'aiderait financièrement, elle s'était calmée.
Malheureusement, l'acalmie n'aura pas duré. Aujourd'hui, c'était le jour du MIR. Ma fille espérait que XY invoquerait la neige pour ne pas venir. Pas de bol, il était là. À l'heure, qui plus est. Et accompagné du petit xy. Papa parfait, le retour. Déception supplémentaire, la personne qui s'occupait d'eux était celle qui avait pris parti pour XY et avait fait des remarques stupides et déplacées. Aujourd'hui, cette dame demande à ma fille comment elle trouve le petit xy car elle-même trouvait qu'il n'allait pas bien. Ah, elle a remarqué ça ? C'est bien ! Elle demande aussi si ma fille a des nouvelles de la suite de la procédure en justice concernant les droits de XY. Ma fille lui répond par la négative, en précisant que ça l'arrange bien, car pendant tout ce temps, Bébichon est à l'abri. La dame s'en va et quand elle revient, après avoir parlé avec XY, elle annonce, toute joyeuse, que les choses vont bouger. Que dans quelques semaines, ma fille aura des nouvelles. Vous imaginez la tête de ma fille lorsque cette personne lui annonce cela comme un progrès, alors qu'elle venait de lui dire que la stagnation de la situation lui convenait parfaitement ? Et après que la dame elle-même avait trouvé que le petit xy n'allait pas bien ? Et que donc Bébichon courait le risque de subir le même sort ! Elle était tellement sciée qu'elle ne lui a même pas demandé en quoi consistait les nouvelles qu'elle allait recevoir.
Et voilà le stress de retour. Très fort chez ma fille. Un peu chez moi aussi. Et comme on ne sait rien, on imagine, pas forcément le pire, mais pas toujours le meilleur non plus. XY aurait-il réussi à trouver un nouvel avocat ? Celui-ci obtiendra-t-il que XY emmène librement Bébichon ?
Alors que si ça tombe, XY a fait de l'esbrouffe en prétendant que l'affaire était relancée. Essayons de ne pas faire de projections négatives.
Univers infini, fais ce qui est le mieux pour Bébichon. Confiance, confiance, confiance ...
20:33 Publié dans Ma grande fille/Bébichon, alias Picolo | Lien permanent | Commentaires (10)
03/12/2012
7 événements agréables (3)
Je n'ai pas pris note au jour le jour. Et maintenant que la semaine est passée, je ne me souviens de rien de spécial. Il est vrai que mes journées se ressemblent généralement toutes.
Ah, si, mercredi était particulier. Nous devions conduire Tifitou à la capoeira. D'habitude nous y allons à deux. Mais ce jour-là, ma fille cadette voulait aller manger avec ses collègues - dont celle qui est en arrêt maladie à cause de son cancer. Il fallait donc qu'on s'occupe également de Tifiouane.
Je n'avais pas envie de laisser les chiens à la maison. D'abord parce que ça nous obligeait à rentrer dans un certain délai. D'autre part, Tifitou demande toujours à les voir. Nous les avons donc emmenés. Il était super content.
Comme j'avais des vertiges, j'ai demandé à mon mari d'aller seul conduire Tifitou pendant que je restais chez ma fille, avec son fils aîné et les toutous, alors qu'au départ, le contraire était prévu. Mon mari était un peu contrarié, mais il est revenu enchanté. La séance avait été sympa, le petit garçon de l'amie de ma fille l'a surpris en lui faisant un gros câlin et il n'y avait pas sur les routes la circulation dense qu'il craignait.
La première rencontre de nos chiens avec le golden de ma fille avait été tumultueuse, mais cette fois, ça s'est passé beaucoup plus calmement et au bout d'un temps, tous se sont habitués les uns aux autres. C'était cool !
J'ai joué aux cartes avec les enfants et à tangram.
Ma fille était d'humeur joyeuse et moins contrôlante à l'égard de ses enfants. Elle nous a invité à manger. Bref, il y avait une bonne ambiance.
Et pour le reste de la semaine, je peux dire que j'ai beaucoup souri en regardant mes bêtes. La petit Mika qui se jette sur sa compatriote, les petites pattes en avant, pour l'inciter à jouer ou qui lui mordille l'arrière des cuisses. Laly, qui déteste la pluie et ne veut pas sortir quand elle voit la terrasse mouillée. Et quand je réussi à l'extirper de la maison, elle prend son air de chien battu et rase les murs en essayant de mettre au sol le moins de pattes possibles. Puis d'un grand saut gracieux, elle se réfugie illico sous l'if où elle se met aussitôt à trembler de tous ses membres. Plus pour m'apitoyer que parce qu'elle a vraiment froid, je crois. Et ça marche ! Conclusion : 2 pipis du mauvais côté de la porte du jardin !Et puis, quand je les vois à deux dans le même panier, comme elles le font maintenant très souvent, ça me fait chaud au cœur. (Remarquez que Mika ne prend plus toute la place !)
Voilà le résumé positif de ma semaine.
22:00 | Lien permanent | Commentaires (10)
26/11/2012
7 événements agréables (2)
Lundi : me lever tôt le matin, le cœur vaillant, portée par l'exercide de dimanche dernier, relatant 7 événements agréables.
Mardi : sourire en remarquant l'ombre bien nette de Laly, sur la porte du placard de cuisine, illuminée par le soleil, alors qu'elle-même est cachée par une chaise. Contourner discrètement la chaise et, l'air de rien, la photographier dans cette position, occupée à profiter de la chaleur de l'astre du jour, les yeux clos. Ressentir son bien-être et être satisfaite du résultat esthétique de la photo :
Mercredi : 1) contrariée dans mes projets par le mauvais temps, me dire que j'ai quand même de la chance de pouvoir vivre ma vie quasi sans contraintes, vu que je suis à la retraite. Étonnamment, cette pensée n'a pas eu sur moi l'effet escompté, car il est resté mental. J'ai donc cherché tout au long de la journée quel petit plaisir j'aurais pu mettre en exergue. Ce n'est que dans la soirée, lors d'une sortie "pipi" dans le jardin avec mes chiens, que j'ai été happée par l'odeur de feuilles mortes que j'aime tant et qui m'a fait du bien. 2) J'oubliais : ma fille cadette, dont le plus jeune des fils n'est pas du style docile, a décidé de lâcher-prise et d'accepter qu'il soit comme ça.
Jeudi : 1) réaliser ce que je n'avais pas pu faire la veille et m'en satisfaire. 2) proposer à ma fille aînée de garder Bébichon le 31 décembre (en même temps que Tifiouane et Tifitou) pour qu'elle puisse faire la fête comme elle veut, avec qui elle veut et faire ensuite la grasse matinée. Ou de passer le réveillon avec nous si elle préfère. Sa gratitude m'a fait plaisir. Les deux options la tentent :o) 3) regarder le journal télévisé avec Mika sur les genoux, les 4 fers en l'air, ronflant bruyamment et si profondément endormie que mes mouvements et mes tripotages de papattes ne la réveillaient pas.
Vendredi : il y a certainement eu quelque chose que j'ai oublié, mais comme j'ai cité 3 événements le jeudi, ce n'est pas grave.
Samedi : 1) apprendre que XY n'est pas venu voir Bébichon au centre MIR. 2) recevoir la visite de ma fille cadette avec ses 2 fils qui voulaient faire la connaissance de Laly. Surtout Tifitou qui insistait très fort, depuis qu'il savait qu'on avait un deuxième chien. C'est incroyable cette passion pour les animaux chez lui. Il n'a pas cessé de les câliner, de les prendre sur les genoux et il les a même photographiés.
Dimanche : journée cocoon et grande balade dans la campagne environnante, avec mari et chiens.
N.B. J'ai un peu triché. Je n'ai pas fait l'exercice en fin de semaine. Pour pallier mon manque de mémoire, j'ai noté au jour le jour, jusqu'au jeudi. Le vendredi, j'ai oublié. Voilà pourquoi je n'ai rien retrouvé.
17:48 | Lien permanent | Commentaires (22)