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20/01/2013

22ème rencontre + pension alimentaire

Samedi dernier, XY est arrivé en retard au centre MIR (Médiations-Investigations familiales-Rencontres assistées). Maintenant, c'est devenu une habitude. Il était accompagné de son fils ainé, le petit xy. Étonnament, celui-ci ne voulait pas voir ma fille. Pour un enfant qui disait, il n'y a pas si longtemps, qu'elle était sa maman de cœur, voilà une attitude qui pose question. Peut-être est-ce à cause de ce que son père lui dit à propos d'elle ? Qu'elle n'en a rien à foutre de lui. Qu'elle préfère Bébichon. Et d'autres atrocités qu'on n'imagine même pas.

Ma fille a entendu XY s'énerver contre le petit xy pour le pousser à la rejoindre. Il a donc fini par venir, tout raide, tout renfrogné. Elle lui a offert le cadeau de Noël qu'elle n'avait pas encore eu l'occasion de lui remettre. Il a accueilli le jouet sans plaisir apparent. Juste un petit rictus en guise de sourire. C'était pourtant ce qu'il avait demandé et entretemps il ne l'avait pas reçu de quelqu'un d'autre. Étrange !

Pendant tout le temps de l'entrevue, l'enfant n'a cessé de se plaindre et de critiquer. Il s'en est notamment pris à la compagne de XY. Il semble maintenant complètement adopter les manières et le parti de son père, manipulé par ce dernier. Il tient le même langage. Comme lui, il méprise les arabes et les blacks, se plaint de tout et de tous, notamment de sa mère et se complait dans la négativité.

Par la même occasion, elle a appris que l' excuse invoquée pour ne pas avoir accompagné son père lors d'une précédente rencontre était bidon. Il n'a jamais été au bowling. De même, la raison de l'absence de XY au dernier rendez-vous était une invention. XY n'est pas du tout parti en vacances. Il ne fallait pas être devin pour s'en douter, mais c'est maintenant une certitude.

Malheureusement, cela ne pourra pas être prouvé. Même s'il est observé, personne ne pose de questions à cet enfant, puisque le dossier ne le concerne pas directement. La dame du MIR a cependant admis qu'il ne semblait pas du tout épanoui, qu'il était très renfermé et même jaloux. "Évidemment, lui dit ma fille, comment ne serait-il pas jaloux de son frère, quand il voit son père se comporter aussi gentiment envers Bébichon, alors qu'il est si différend avec lui".

La dame a rappelé que XY acceptait que ma fille voie le petit xy en dehors des rencontres du MIR. Ma fille lui a donc posé une nouvelle fois la question de savoir pourquoi, dans ce cas, il ne répondait pas à la demande qui lui avait été faite officiellement dans ce sens, par avocats interposés. La dame a répondu qu'elle n'était pas au courant de ce fait. Relisez le dossier, madame, c'est noté !

Pour le reste, suite à l'insistance de son avocate, ma fille a fait une demande de pension alimentaire pour Bébichon, auprès du Juge de Paix. Jusqu'ici, elle n'avait pas voulu s'y résoudre pour 2 raisons :

1) Etant donné qu'au départ, elle s'opposait à la reconnaissance de paternité de XY, elle trouvait logique de ne pas demander de pension alimentaire. À cela, je lui ai fait remarquer dernièrement que si elle refusait que XY soit reconnu en tant que père - ce qu'il est, biologiquement - le tribunal en avait décidé autrement. Il était donc le père, reconnu en tant que tel, avec des droits (limités, je l'admets) et des devoirs.

2) Ma fille craignait que le fait de se voir obligé de payer une pension alimentaire mettrait XY en colère (Il ne supporte en effet aucune contrainte). Et que cela le motive à trouver les moyens financiers nécessaires à reprendre une action en justice ou même de recommencer à la harceler.

Cette crainte me semble justifiée car si XY est inconstant, il est également démesurément orgueilleux. Il se battra si on l'attaque. Or, l'obliger à payer une pension alimentaire sera considéré comme une atteinte à son égo surdimensionné.

Bref, ma fille a finalement décidé de faire malgré tout une demande de pension alimentaire. Qui vivra verra ...

19/01/2013

Haïku ? Non, moki

Lorsque je lis un haïku - type de poème particulier qui nous vient du Japon - je n'accroche pas du tout. Je me demande à chaque fois à quoi ça rime. Que faut-il  y voir ? Que ressentir ? Un manque d'ouverture d'esprit de ma part, sans doute ... Une note de Stef m'a cependant poussée à m'y attarder.

Etant donné qu'il faut sortir des sentiers battus et entreprendre des choses nouvelles, afin de conserver un cerveau souple et éveillé, j'ai décidé de créer un haïku moi-même, juste pour m'amuser. Je me lance ! Arrimez-vous !

Wikipédia m'informe que "si le haïku n'indique ni saison, ni moment particulier, on l'appellera un moki." Va donc pour moki ! Micki, moka, moki, peu importe, finalement ...

Je ne vais pas me compliquer la vie non plus. Prenons 3 vers : 5 pieds, 7 pieds et 5 pieds. D'ailleurs, les pieds, ça m'inspire ! Et il ne faut même pas que ça rime. Chez moi, ça rime un peu.

Faire un pied de nez,

Ça défoule et ça détend !

Je joue à l'enfant.

escalier-piano ou toboggan ?

La réaction des gens m'a bien amusée. Au début de la vidéo, on voit que tout le monde prend l'escalator, ensuite ... :

watch?feature=player_embedded&v=2lXh2n0aPyw#!

Celle-ci n'est pas mal non plus. C'est même émouvant de voir qu'un enfant se cache encore dans chaque adulte. Certains osent le laisser s'exprimer :

watch?v=W4o0ZVeixYU&NR=1