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01/03/2013

Toc, toc, toc !

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Depuis trois jours, une mésange à longue queue vient toquer à la fenêtre de mon bureau. On dirait qu'elle veut entrer. Elle volète le long de la vitre en toquant, se pose sur le chambranle ou sur l'appui de fenêtre, puis repart se poster sur un buisson proche et recommence son manège pendant de longues minutes. Ensuite, elle disparaît et revient quelque temps plus tard. Parfois, elle se présente aussi à l'autre fenêtre.

J'ai essayé de la photographier en plein vol. Le résultat est maigre, mais ça donne une idée. IMG_4876 - copie.JPGLes autres photos sont meilleures. C'est si joli, une mésange à longue queue ! Et plus rare que la mésange charbonnière qui est jolie aussi, mais qui est plus banale et qui domine le territoire. Elle laisse aussi peu de place à la petite mésange bleue, si mignonne, qui ne se risque à venir manger que lorsque l'autre n'est pas là.

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Pourquoi ce comportement à ma fenêtre ? Selon ce que je trouve sur internet, l'oiseau verrait son image dans la vitre et la prendrait soit pour un concurrent, soit pour une "âme sœur". À moins que ce soit sur moi qu'il flashe ? ;o)

 

27/02/2013

Stéphane Hessel

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J'apprends ce matin le décès, à l'âge respectable de 95 ans, de cet homme incroyable qu'était Stéphane Hessel. J'avais pour lui une admiration sans bornes. Si j'avais ne serait-ce qu'un dixième de son intelligence et de son courage, je serais très fière de moi. Très récemment, j'avais écouté une interview de lui en allemand. Il avait 93 ans à l'époque. J'avais été, une fois de plus, subjuguée par sa lucidité, sa clarté d'esprit, son optimisme, sa sagesse, sa foi en la jeunesse et son respect pour tous.

En tant que Belge, j'épingle le fait qu'en mai 2011, Stéphane Hessel a été fait citoyen d’honneur de la Ville de Bruxelles en reconnaissance pour son action internationale pour la paix et les libertés.

La présentatrice du journal fait un petit résumé de sa vie et les larmes me montent aux yeux par surprise. Respect et bon voyage, monsieur Hessel !

17/02/2013

Ma semaine avec Bébichon

Une semaine entière avec Bébichon ! Mais aussi avec la vieille chienne golden de ma fille cadette, partie au sport d'hiver (ma fille cadette au sport d'hiver, pas la chienne). Cette brave toutoute placide est d'une extrême gentillesse et très calme, mais prend beaucoup de place et ne se bouge pas quand vous voulez passer. Il faut l'enjamber ou la pousser car elle ne vous entend pas. Il faut se faire comprendre par gestes et attouchements. Ça, il suffit de le savoir. En revanche, elle bave beaucoup et perd énormément de poils qui se retrouvent partout, y compris sur Bébichon qui vient donc régulièrement se plaindre d'en avoir dans la bouche. Tout cela en plus de mes chiens à moi. Autant dire que j'appréhendais un peu.

Entre les chiens qu'il faut séparer pour manger parce qu'ils ne peuvent pas avoir les mêmes croquettes et Bébichon qui s'est découvert une passion pour le nourrissage, ce ne fut pas évident à gérer. En plus, le petit bonhomme commence à faire plein de choses qu'il ne savait pas faire avant et cela demande bien plus de vigilance que par le passé. Ouvrir les portes par exemple et partir dans le jardin par un froid de canard. Ou s'en aller dans le garage, laissant le froid envahir la maison. Ou encore grimper sur les chaises, voir sur la table, afin d'atteindre ce que je croyais avoir mis hors de sa portée.

Une nouvelle manie lui a pris de demander à tout bout de champ : "Kè tu fais, Mamy ?" - "Où tu vas, Mamy ?" - "C'est quoi, ça ?" Au début c'est mignon, je réponds, mais au bout d'un temps, ça lasse. Surtout quand il le voit bien, ce que je fais (ranger quelque chose dans le placard par exemple) et qu'il demande quand même. Pire : "Mamy, pudding !" Je me lève en disant : "Oui mon bébé, je vais t'en donner un." - "Mamy, pudding !" - "Oui, je t'en prépare un" - Mamy, pudding !" - "Mais oui, chéri, j'ai dit oui" - "Mamy, pudding !" - "OUiiiii, attends !" Et cela pendant tout le temps que je m'occupe de ce fameux pudding et qu'il le voit. J'ai fini par ne plus lui répondre, le résultat était quand même identique. Quand le disque est rayé, il est rayé !

Je ne sais pas ce qui m'est arrivé ce jour-là. Je suis pourtant relativement patiente d'habitude, mais là, j'étais complètement sur les nerfs. J'ai pensé alors à ma fille qui se trouve la plupart du temps dans cet état. Comme je la plains ! Heureusement, le lendemain, ça s'est beaucoup mieux passé. J'avais un peu trouvé mes marques. Et finalement, je n'ai pas fini la semaine sur les genoux comme je le craignais.

Deux leçons à tirer de tout cela :

- ne pas penser que parce que j'ai une vie tranquille le stress ne me guette plus. Dès lors, prendre la résolution de pratiquer à nouveau les relaxations guidées de David Servan Schreiber. Je l'ai fait 3 fois au cours de la semaine.

- inviter ma fille à réfléchir à ce qu'elle pourrait faire elle aussi pour se calmer les nerfs car ça devient un peu trop grave dans son cas.