03/02/2013
23ème rencontre
Etant donné les sévères remontrances qu'elle a reçues de la part de la directrice du MIR (dont son avocate doute que cela puisse lui occasionner le moindre souci) , ma fille ne voulait pas avoir à faire à la personne qui a monté l'affaire en épingle, avec laquelle le courant ne passe décidément pas. C'est donc moi qui ai accompagné Bébichon hier.
Ma fille nous a déposé 10 minutes à l'avance et est restée dans sa voiture avec Laly et Mika. XY est arrivé avec une dizaine de minutes de retard avec le petit xy et un autre gars dont ma fille n'a pas vu le visage. Lorsqu'ils sont passés juste devant sa voiture, elle s'est baissée, l'air de s'intéresser à quelque chose sur le siège, pour ne pas avoir à croiser son regard. Il ne l'a donc pas vue tout de suite et s'est exclamé d'un ton méprisant : "Tiens, elle a un chien maintenant, celle-là ! Deux même !"
Le MIR avait suggéré qu'il apporte à manger pour avoir un autre type d'activité avec Bébichon. J'ai parié qu'il apporterait du spaghetti. J'ai gagné mon pari.
Quand je suis venue récupérer mon petit-fils, j'ai entendu une dame prévenir que j'étais là et qu'il fallait aller chercher Bébichon. Il n'est apparemment plus jamais question d'octroyer à XY, à la fin de la séance, la compensation de temps équivalente à son retard.
La dame que ma fille voulait éviter n'était pas là. Elle aurait donc pu entrer sans problème. Elle a voulu déplacer sa voiture pour se positionner face à l'entrée du centre, afin de voir la tête du type qui accompagnait XY. Il s'est avéré qu'elle ne le connaissait pas. À fortiori, Bébichon ne le connaissait pas non plus. Il ne pouvait donc se prévaloir d'un lien avec l'enfant. De plus, le règlement du centre prévoit que lorsqu'une personne autre que le parent désire rencontrer un enfant, il faut demander l'accord de l'autre. De ma fille en l'occurrence.
Ma fille a immédiatement voulu aller dire sa façon de penser au centre. J'ai suggéré de ne pas le faire à chaud, mais elle ne m'a pas écoutée. Elle leur a reproché de ne pas respecter leur propre règlement et que si on lui faisait des remarques à elle, elle était en droit de leur en faire également. Ils semblaient la regarder comme l'emmerdeuse de service et tout le personnel était en émoi. Après avoir un peu tergiversé, ils ont cependant reconnu leur erreur, mais ont prétendu que ce n'était pas la même chose que ce qu'elle avait fait, elle.
Quand elle a demandé qui était le monsieur qui accompagnait XY, il lui a répondu que c'était un "collègue-psychologue". Nous ne savons que penser de cette appelation. Ma fille cadette s'est esclaffée quand je lui ai raconté cette anecdote. Surtout quand on sait que XY est bûcheron, c'est assez étrange d'avoir un collègue-psychologue. À quel titre ce monsieur était-il là ? En temps que collègue ou que psychologue ? Est-ce pour prouver que XY s'occupe (enfin) des difficultés de son fils aîné ? Est-ce pour observer Bébichon ?
Ce que l'on peut noter c'est que XY dit ne pas travailler, ce qui expliquerait qu'il n'a pas de quoi payer une procédure en justice. Comment expliquer alors qu'il a un collègue ?! Ma fille leur en fera certainement la remarque, s'ils ne se posent pas par eux-même de question à propos de cette incohérence.
Pour ma part, je lui ai suggéré de demander l'identité exacte de cette personne et éventuellement la preuve de son titre. Juste de quoi leur montrer que XY raconte, une fois de plus, des bobards.
00:14 Publié dans Ma grande fille/Bébichon, alias Picolo | Lien permanent | Commentaires (14)
30/01/2013
Glissoire
Tassée par mes pas, la neige a laissé quelque temps sa trace sur le chemin que j'empruntais pour aller nourir mes poules au fond du jardin, ou surveiller si mes chiens faisaient bien leurs besoins. Au moment où tout était encore blanc, sentant à quel point ce chemin était glissant, j'ai eu envie de me replonger dans mon enfance. Je me suis élancée comme sur une patinoire. La surface étant cabossée, ma glissade n'a pas été spectaculaire. Seule une chute aurait pu l'être ! J'ai ressenti un plaisir léger, tempéré par l'idée que j'aurais pu tomber. Contente quand même d'avoir encore de l'équilibre. J'ai même recommencé plusieurs fois, pour essayer de faire mieux. Mais la piste n'était pas suffisamment lisse.
Si le test ne m'a pas vraiment fait trouver du plaisir, un flot de souvenirs m'ont envahie et fait sourire. Je revois la cour de récréation grouillant de filles excitées, attendant leur tour, en file indienne devant l'une des glissoires créées les unes parallèles aux autres. Je n'en ai cependant jamais beaucoup profité, puisque je n'arrivais que peu de temps avant que la cloche ne sonne. Ensuite, la glissade a été interdite. Trop dangereux ! Les filles étaient déçues. En colère pour certaines. Moi, j'avais l'impression qu'on nous reprochait d'avoir fait quelque chose de mal. Qu'on était des inconscientes. C'est ainsi que s'installe le raisonnable, au détriment de l'agréable. Que c'est difficile par la suite de retrouver le plaisir !
09:04 | Lien permanent | Commentaires (30)
29/01/2013
Un blogueur sympa
Voici un blogueur que j'aime bien. Il parle de la vie courante, de sa compagne ("café léger"), de ses enfants , avec beaucoup de sensibilité, de fraîcheur, de tendresse, d'humour subtil. Il parle aussi de son ex-femme ("l'inconstante"). Et il ne reçoit que peu de commentaires. C'est dommage !
Si ça vous intéresse, vous le trouverez -> ici
14:28 | Lien permanent | Commentaires (7)