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21/12/2012

La fin du monde

Pic de Bugarache.jpgElle est quand même bien belle cette montagne de Bugarach dont je n'avais encore jamais entendu parler il y a peu (photo de gauche). Elle me fait penser à la montagne Sainte Victoire, peinte si souvent par Cézanne (photo de droite). Sauf que celle de Bugarach n'est pas sainte, elle est ... magique !

mont-sainte-victoire-3.jpg!Blog.jpgEst-ce mieux ou moins bien ? En tout cas, c'est davantage dans l'air du temps. Des temps, devrais-je dire. Car la magie est un monde qui se perpétue inlassablement et prend de nouveaux aspects au cours de l'évolution humaine.

Quel buzz quand même ! Il semblerait que finalement il y aura plus de représentants des forces de l'ordre et de journalistes que de "croyants" aujourd'hui dans ce village qui n'en demandait pas tant. Enfin, la journée n'est pas finie. Il seront peut-être là à 12h12 ou la nuit à minuit douze ?

N'empêche, ça fait réfléchir. On a demandé aux gens ce qu'ils feraient en cas de fin du monde effective. Je parle de vraie fin, pas de cataclysme où certains seraient sauvés. Beaucoup disent qu'ils se rendraient auprès des gens qu'ils aiment. Il paraît que les sages poursuivraient l'activité à laquelle ils étaient occupés. Ça me semble normal, puisqu'ils font probablement à chaque instant "ce qu'il faut".

Je ne suis donc pas sage. Ça m'étonnerait que je continue la vaisselle commencée, le rangement ou le désherbage. À quoi cela servirait-il ? Peut-être ferais-je un bilan de ma vie. Peut-être m'installerais-je confortablement en attendant la fin. Peut-être paniquerais-je et courrais-je en tous sens. Peut-être, comme  beaucoup, rejoindrais-je ma famille, si toutefois il est encore temps. Peut-être, peut-être, peut-être ... C'est le genre de chose qui est difficile à prévoir, tant qu'on ne l'a pas vécu. Ce que j'aimerais le mieux, c'est de regarder les choses arriver dans la sérénité et l'acceptation ...

20/12/2012

Faire se parler mes filles

Mes filles sont dans l'impasse. Elles ne se voient plus qu'exceptionnellement et il y a de la gêne entre elles. L'aînée fait attention à ce qu'elle dit, tout en essayant d'être naturelle. La cadette est plutôt distante.

Je ne voulais pas intervenir dans leur différend. À chaque conversation j'essayais d'en dire le moins possible, mais elles n'arrêtaient pas de me parler l'une de l'autre, en aparté. Et aucune des deux n'est satisfaite de la situation. J'avais déjà suggéré qu'elles reparlent de tout ce qui ne va pas entre elles, mais faute de courage ou de motivation, rien ne se passait. J'en ai reparlé dernièrement à ma fille cadette qui a accepté, même si c'est avec des pieds de plomb, parce qu'elle se rend bien compte que le temps n'améliore pas la situation, bien au contraire. Mais il fallait que ce soit l'aînée qui fasse le premier pas. J'en ai parlé à l'aînée, sans mentionner le fait qu'il "fallait" que ce soit elle qui fasse le "premier pas". J'ai simplement dit : "Voilà, moi j'ai fait la proposition, ta sœur est d'accord. Réfléchis et si tu es d'accord aussi, tu n'as qu'à la contacter". Je trouve que j'ai été assez diplomate, ce qui ne me réussit pas toujours. J'avais d'ailleurs l'impression, ces derniers temps, que mes interventions avaient le résultat inverse de celui espéré. Il se peut que je sois parfois maladroite, mais je suis sûre aussi que les sensibilités sont exacerbées de part et d'autre et que les interprétations sont d'office négative.

Aujourd'hui, ma fille aînée m'en reparle, sans que je lui demande. Elle était dubitative quant à l'opportunité d'une nouvelle discussion. Elle préfèrerait le faire par écrit. Elle hésite entre le sms court ou le mail élaboré. Ça promet encore du remue-ménage et surtout du remue-émotion, mais au moins, il y a une chance que ça bouge...

17/12/2012

Prêt de Tonton

Ma fille aînée a finalement reçu l’ami de son père qui s’était désisté la dernière fois. Comme il n’avait pas le numéro de téléphone de ma fille sur lui et qu’il était à l’étranger, il lui avait envoyé un mail, qu’elle n’avait pas lu. Elle l’avait donc attendu pour rien et était très déçue.

Cette fois, il est venu. Elle réclamait des contacts avec lui car il est un peu son tonton d’adoption. Mais elle lui avait aussi demandé une aide financière. Ce monsieur lui avait déjà prêté de l’argent par le passé, quand elle était avec XY, et il n’a récupéré son dû que du fait du décès du père de ma fille qui lui a laissé un petit héritage. C’est d’ailleurs comme ça que j’ai, moi aussi, récupéré mes billes.

J’étais très étonnée qu’elle ose à nouveau lui demander de l’aide alors qu’à moi elle n’ose pas. Elle sait que j’ai une « chaussette », mais il semblerait que son « tonton » en ait une bien plus importante. Ce n’est donc pas plus mal comme ça. Il voulait voir sur papier quelle était sa situation globale et parlait de signer des papiers pour le prêt. Il est venu, n’a rien regardé du tout et lui a donné du cash. Un gros paquet, semblerait-il. Il n’a même pas donné un délai pour le remboursement. « Tu me rembourseras quand tu auras les moyens ». Sympa le tonton !

Quand elle m’a raconté sa visite, elle a parlé d’abord des interactions entre Bébichon et le tonton, de la bonne ambiance et tout ça. Au bout d’un moment, je lui demande ce qu’il en est de l’argent. Je m’en sentais le droit puisqu’elle m’en avait parlé avant. J’ai senti comme un peu de réticence. « Oh, tu sais, il n’était pas très bien, il n’avait pas envie de discuter beaucoup de tout ça … mais … enfin … il m’a aidée ». Elle avait lâché sa phrase comme à regret et la formulation m’a tout de suite interpellée car ma fille ne fait habituellement pas tant de mystères. Mais puisqu’elle ne me disait pas spontanément combien, je n’ai pas demandé.

Le lendemain, je lui ai demandé si elle avait envisagé de ne pas m’en parler. Elle réfléchit un moment. « Non, mais je ne te dirai pas le montant du prêt, parce que je ne sais pas si je peux. Tu sais qu’il fait toujours des cachotteries par rapport à ce genre de choses ». OK, moi ça m’est égal. J’ai de l’intérêt, mais pas de curiosité par rapport à ça. Mais je me demande quand même si elle n’avait pas surtout peur qu’en me le disant, je le répèterais à sa sœur, ce qu’elle ne voulait pas.

Enfin, j’espère que ce prêt l’aidera vraiment et qu’elle ne retombera pas dans le piège des achats compulsifs. Elle a déjà exprimé que c’était très dur d’avoir de l’argent et de ne pas pouvoir l’utiliser pour se faire plaisir.