10/12/2012
Un seul événement agréable
Je ne ferai pas, cette semaine, la liste de 7 événements agréables. Non, qu'il n'y en ait pas eus, mais je n'ai pas envie de faire cet exercice toutes les semaines. Cette fois, je vais me contenter d'un seul événement.
Je crois que je n'ai jamais rien raconté à propos de mon amie d'enfance. Je la connais depuis l'âge de 4 ou 5 ans. Nous étions dans la même classe. Elle a changé d'école en début d'année primaire et pourtant, nous avons continué à nous voir régulièrement, le WE et pendant les vacances. Moins à l'adolescence. Et puis plus du tout pendant des années. Je me disais régulièrement que j'allais lui écrire, à une occasion spéciale. Par exemple pour ses 50 ans. Je ne l'ai pas fait. Et puis un soir, voilà qu'elle me téléphone. J'étais totalement surprise. J'avais même oublié le son de sa voix. Ça faisait très bizarre.
Nous nous sommes revues, mais pas très souvent. Cela faisait à nouveau 2 ans que nous n'avions échangé que quelques mails, notamment à l'occasion de son anniversaire, au mois de mars. Il y a 3 semaines, je lui avais envoyé un mail resté sans réponse. Un message sur facebook n'a pas eu plus de succès.
Hier matin, je me décide à lui téléphoner. Une voix me dit que le numéro n'existe pas. Je vérifie sur internet. Nada. Je commence à me poser de sérieuses questions. Déménagement ? Voire accident fatal ? Je n'ai plus qu'une solution : le portable. Elle décroche. Ouf !
- Bonjour.
- Ah, tiens, Quantique. Tu es devant ton ordinateur ou quoi ?
- Oui, pourquoi ?
- Je viens de t'envoyer un mail à l'instant.
- Ah bon ? Je n'ai rien vu.
- j'ai cliqué sur le bouton "envoyer" et immédiatement le téléphone s'est mis à sonner. C'était toi.
Quelle coïncidence !
Une longue conversation s'en est suivie. Elle a vécu des choses éprouvantes qu'elle me raconte. Pour le reste, elle n'a ni déménagé, ni eu d'accident. Elle se porte très bien.
Nous projetons de faire des choses ensemble. Je lui propose notamment de l'aider à monter un meuble qu'elle voudrait acquérir, mais qu'elle n'a pas le courage d'assembler toute seule. Elle réagit avec joie. Et elle me propose aussi de petites sorties.
Une fois la conversation terminée, je repense au fait que pendant que moi j'étais occupée à chercher à la joindre, elle était en train de m'écrire un mail. C'est quand même magique non ? J'étais super contente.
13:48 | Lien permanent | Commentaires (12)
09/12/2012
prisonnière (rêve)
Nous sommes dans de grands espaces de bureau, prisonniers et en danger de mort. En douce, nous rassemblons de petits objets de métal, genre tirette de fermeture Eclair, qui devraient nous permettre de bidouiller quelque chose pour nous libérer. Une dame vient nous distribuer ce même genre de petits objets, d'un petit air satisfait. Elle nous fait ainsi comprendre que notre stratagème a été mis à jour et que nos "outils" ne serviront à rien, puisqu'elle les distribue elle-même.
Une porte s'ouvre. J'arrive à m'enfuir, en même temps qu'une jeune femme, en bousculant des personnes qui arrivent à contre-sens. Nous courons à toute vitesse dans le long hall intérieur sans fenêtres d'un grand immeuble à appartement, à la recherche d'une porte ouverte derrière laquelle nous pourrions nous cacher, en espérant que les occupants nous accueillent.
Je me réveille le cœur battant, comme si j'avais réellement couru. Je m'efforce de rester éveillée, afin de ne pas retomber dans mon rêve angoissant. Quand je me rendors, je rêve ceci :
Dans un coin, des rats, des souris et des lapins sont agglutinés. Deux d'entre eux s'agressent. Laly s'approche pour les renifler, mais je remarque qu'un des animaux a les yeux fermés. Il est visiblement malade. J'empêche Laly de s'approcher pour ne pas qu'elle soit contaminée.
"Quelle que soit la forme de la prison, le rêveur se sent impuissant et angoissé". Je me reconnais dans cette description, par rapport à la séance du MIR d'hier. Cette menace diffuse qui plane, dès lors que XY "aurait" entrepris des démarches pour obtenir un nouveau jugement en sa faveur. XY est celui qui nous menace, qui nous tient prisonniers, qui veut notre mort. Mort de notre tranquillité. La dame qui distribue de petits objets métalliques représente la dame du MIR qui se réjouit du fait que les choses vont prendre une nouvelle tournure, alimentant ainsi mon angoisse et celle de ma fille. Cette dernière est ici symbolisée par la jeune femme qui s'enfuit avec moi.
Ce qui est bien, c'est que nous réussissons à nous enfuir. Quelqu'un nous ouvrira-t-il la porte de son appartement ? À propos de la tirette, je viens de casser celle de mon manteau et je ne peux donc plus utiliser la fermeture éclair, comme dans mon rêve où les petites tirettes récoltées ne nous seront d'aucune utilité. En revanche, je peux encore fermer mon manteau avec les pressions. C'est un peu moins pratique, mais le manteau peut toujours me protéger du froid. Je mets ceci en parallèle avec l'occasion qui nous est offerte de nous enfuir pour nous mettre à l'abri. C'est déjà bien.
Dernière partie du rêve :
Lapin : symbole de créativité et de fécondité.
Souris : petits tracas.
Rat, porteur de maladies pour le psychisme du rêveur : inquiétudes lancinantes.
Dans ma tête, l'inquiétude est présente (souris et rats), mais elle n'est pas envahissante car circoncrite dans un coin (de mon esprit). Les grands tracas (rat) tentent de supplanter les petits (souris). Mais la créativité (lapin) est également au rendez-vous, bien qu'elle risque de me transmettre des maladies (nerveuses, psychiques). Heureusement, je m'en préserve en empêchant ma chienne (moi) de les approcher.
18:52 Publié dans Ma grande fille/Bébichon, alias Picolo | Lien permanent | Commentaires (9)
08/12/2012
19ème rencontre
Hier, ma fille me téléphone pour m'annoncer qu'elle a enfin reçu son salaire. Cette absence de paiement l'avait fort stressée car en fin de mois, elle n'a jamais plus un centime. Elle ne me sollicitait pas, mais espérait sans doute que je l'aide sans qu'elle ait besoin de le demander. J'ai fini par le faire. Ce même jour, elle a été payée.
De toute façon, depuis 15 jours, elle est dans l'énervement constant. "Je n'en peux plus, je suis fatiguée, ça ne peut pas continuer comme ça..." Elle se plaignait d'un excès de travail, de la mauvaise gestion de son patron, de ne pas arriver à organiser sa vie personnelle, de l'ami de son père qui devait venir manger et qui lui avait fait faux bond, de ses problèmes financiers, de Bébichon qui était malade, et de mille autres choses qui lui pourrissaient la vie.
Puis, hier, ayant été payée, ayant eu une explication de la part de l'ami de son père et ayant l'espoir qu'il l'aiderait financièrement, elle s'était calmée.
Malheureusement, l'acalmie n'aura pas duré. Aujourd'hui, c'était le jour du MIR. Ma fille espérait que XY invoquerait la neige pour ne pas venir. Pas de bol, il était là. À l'heure, qui plus est. Et accompagné du petit xy. Papa parfait, le retour. Déception supplémentaire, la personne qui s'occupait d'eux était celle qui avait pris parti pour XY et avait fait des remarques stupides et déplacées. Aujourd'hui, cette dame demande à ma fille comment elle trouve le petit xy car elle-même trouvait qu'il n'allait pas bien. Ah, elle a remarqué ça ? C'est bien ! Elle demande aussi si ma fille a des nouvelles de la suite de la procédure en justice concernant les droits de XY. Ma fille lui répond par la négative, en précisant que ça l'arrange bien, car pendant tout ce temps, Bébichon est à l'abri. La dame s'en va et quand elle revient, après avoir parlé avec XY, elle annonce, toute joyeuse, que les choses vont bouger. Que dans quelques semaines, ma fille aura des nouvelles. Vous imaginez la tête de ma fille lorsque cette personne lui annonce cela comme un progrès, alors qu'elle venait de lui dire que la stagnation de la situation lui convenait parfaitement ? Et après que la dame elle-même avait trouvé que le petit xy n'allait pas bien ? Et que donc Bébichon courait le risque de subir le même sort ! Elle était tellement sciée qu'elle ne lui a même pas demandé en quoi consistait les nouvelles qu'elle allait recevoir.
Et voilà le stress de retour. Très fort chez ma fille. Un peu chez moi aussi. Et comme on ne sait rien, on imagine, pas forcément le pire, mais pas toujours le meilleur non plus. XY aurait-il réussi à trouver un nouvel avocat ? Celui-ci obtiendra-t-il que XY emmène librement Bébichon ?
Alors que si ça tombe, XY a fait de l'esbrouffe en prétendant que l'affaire était relancée. Essayons de ne pas faire de projections négatives.
Univers infini, fais ce qui est le mieux pour Bébichon. Confiance, confiance, confiance ...
20:33 Publié dans Ma grande fille/Bébichon, alias Picolo | Lien permanent | Commentaires (10)