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10/10/2012

Y a des jours où ça va bien…

Hier, ma fille aînée estvenue avec Bébichon. J’ai voulu qu’elle le porte pour entrer car je ne connais pas du tout les réactions que Mika pourrait avoir vis-à-vis d’un tout petit qu’elle n’a encore jamais vu. Elle est arrivée, les poils de la nuque et du dos hérissés et a grogné. Une seule fois. Elle a fait plusieurs approches, puis elle est restée en retrait pour finalement retourner se coucher dans son panier. Ça m’a un peu stressée pour l’avenir. Il va vraiment falloir faire attention !

En revanche aujourd’hui, j’étais à nouveau confiante. Je commence à connaître cette petite chienne qui pour moi est adorable. Elle a une personnalité, un passé et un petit  caractère. Et il faut respecter tout ça.

Les pleurs du soir se font moins intenses. Et ce matin, contrairement à la veille, elle n'avait pas déménagé son panier. Pas non plus de pipi, pas de caca, pas d’escalade de table, rien !

Après le déjeuner, réorganisation de la baraque de jardin, afin d’y entreposer tables et sièges pour l’hiver. Petits travaux de jardinage. Il fait beau et doux. C’est la vie tranquille ! Mika commence à explorerson nouveau territoire. Toujours dans les parages proches, elle se risque maintenant à quelques éloignements. Je l’ai trouvée tout au fond du jardin, paisiblement occupée à observer les poules qui, comme les cobayes, n’éveillent chez elle aucun instinct de chasse. Rien que de la curiosité. Je suis sûre qu’elle n’a jamais rien vu de pareil. Elle court aussi de temps en temps. Je ne peux plus la surnommer uniquement « trottinette ».  Et puis, elle m’a gratifiée d’un nouveau frétillement de la queue, bref, mais sans équivoque. C’est le deuxième seulement, depuis qu’elle est arrivée, il y a maintenant 10 jours.

Ce qui est marrant, c’est qu’elle pleure ou gratte aux portes quand je ne suis pas là, même si mon mari est présent. Mais quand je reviens, elle vient à ma rencontre, s’arrête à un mètre de moi, mais ne me fait pas la fête, comme un chien « normal ». Il faut que je l’appelle pour qu’elle louvoie vers moi parce qu’elle sait qu’elle va avoir des caresses. Quand je disais que c’est un chat !

À midi, mon mari nous a préparé un bon potage avec les légumes du jardin. Il a fait du feu dans le poêle. Douce et incomparable chaleur. Ambiance cocon.

L’après-midi, j’ai pris le bus pour aller à la Fnac et chez Club, chercher des cadeaux pour ma fille cadette, dont nous fêterons l’anniversaire samedi. Le chauffeur était particulièrement aimable. Il s’est arrêté en dehors de ses haltes officielles, pour permettre à une personne âgée de descendre près du magasin où elle voulait se rendre.

La vendeuse de la Fnac m’a renseigné rapidement et correctement pour mes achats. Et la caissière m’a permis, avec le sourire, d’aller chercher sans refaire la file, un 4ème livre que j’avais oublié (il y avait un livre gratuit en supplément, à l’achat de 3).

Dans le bus, une petite black a répondu à mon sourire. Ce n’est pas toujours le cas. Les enfants se détournent parfois quand on leur souri. En face de moi, une jeune fille qui papotait allègrement avec une autre, m’a souri également.

Je me suis arrêtée pour acheter du chocolat, que je suis en train de manger tout en écrivant cette note.

Il y a des jours comme ça, où tout va bien …

 

08/10/2012

Les progrès de Mika

IMG_4538.JPGJ'ai dormi plusieurs nuits d'affilée en-bas pour pouvoir intervenir quand Mika se met à pleurer, mais surtout à gratter à la porte. Ce furent des nuits agitées. Le clapotement de la boîte aux lettres agitée par le vent. Le tic-tic métallique du biberon des cobayes. Les courses nocturnes de ces derniers qui apparemment ne font pas que dormir la nuit. Le grignotage d'un sac de course contenant leur nourriture, probablement resté trop près de leur cage. Allons voir, mais non, ce n'est pas possible qu'ils y aient accès. Je comprendrai plus tard que ce sont des souris qui viennent se nourrir sans vergogne dans les sacs de grains et de granulés qu'ils trouent pas le bas. Je peux vous dire que ça fait du bruit ! Va falloir trouver une solution !

Comme les pleurs et grattements diminuaient de nuit en nuit, je me suis risquée à retourner dans mon lit pour la nuit. C'est quand même vachement plus confortable et plus calme ! Mika a chouiné un peu et sauté sur le carton de protection, mais pas longtemps. Ce matin, elle n'était ni dans son panier, ni sur sa couverture "woof", ni ailleurs, au niveau du sol. Parce que la miss était carrément sur la table, debout, aux aguets, comme chaque fois qu'elle nous entend venir. Pourtant j'avais pris la précaution d'appuyer les chaises contre la table, les penchant sur 2 pieds, pour éviter qu'elle s'y installe. Je crois qu'ils nous ont refilé un chat déguisé en chienne. D'ailleurs, quand j'y pense, elle en a la taille et même si elle ne miaule pas, elle n'aboie pas non plus. Pas le moindre petit jappement. Mon mari qui ne voulait pas de chat parce qu'ils montent partout ! Je le vois encore se marrer quand il l'a vue. De prime abord, il n'y avait rien d'intéressant pour elle sur la table. Quelques papiers, 2 flacons en verre, mes lunettes, des colliers pour chien. Elle n'a touché à rien. Ah, mais voilà, il y avait les coussins des chaises. Elle a dû s'y installer pour dormir, la futée !

Alors, quels sont les progrès ? Elle n'a plus peur de passer les portes. Elle n'écarte plus son museau quand on veut lui donner un bisou. Parfois même, elle vient flairer le nôtre. Les pipis intérieurs se raréfient. La pelouse est maintenant terrain connu. Hier, elle s'est même risquée à effectuer un petit sprint, quelques mètres d'un côté, puis autant de l'autre, avant de s'arrêter pour me regarder, comme elle le fait constamment, peut-être pour vérifier ma réaction, mon approbation ? Quand on rentre du jardin, elle vient sur la serpillère quand je l'appelle et se laisse volontiers essuyer les pattes et le ventre. Ça lui fait un câlin de plus.

Hier, nous sommes allés à un repas organisé en faveur des chiens martyrisés en Espagne. Nous l'avons laissée à la maison. Pour ne pas que la cuisine soit surchauffée par le poêle qui s'y trouve, nous avons laissé la porte ouverte vers la chaufferie, la salle de bain et le bureau. Nous avons barré le passage par un haut carton qu'elle a franchi, sans état d'âme. Ensuite, elle a dû sauter vers les fenêtres car le linge déposé sur un banc était par terre et le panier à linge couché au sol. Sinon, pas de dégâts. Ouf !

La directrice de l'organisation nous a demandé si elle devait faire un contrat d'accueil ou d'adoption pour Mika. En effet, je rappelle qu'elle était chez nous provisoirement, mais que nous avons immédiatement signalé que nous risquions de nous y attacher. Mon mari, un peu distrait, n'a pas tout de suite saisi où était la différence. Par contre, il a réagi immédiatement quand il a entendu "diffuser une annonce" : "Non, non, pas mettre d'annonce, on l'adopte." J'ai encore eu un pincement pour Iris, mais je sais que si elle ne trouve pas d'adoptants, elle restera chez cette dame, qui a déjà 7 chiens. Et là, elle ne peut être que bien.

07/10/2012

Mes filles vraiment fâchées

Depuis la grosse « mise au point » entre mes filles, les choses ne s’arrangent pas entre elles, et j’ai même le sentiment qu’elles s’enveniment, bien qu’il n’y ait pas d’événement nouveau. L’aînée dit avoir digéré la baffe (l’overdose que sa sœur fait d’elle), ne plus être en colère. Pourtant, elle continue ses récriminations contre sa cadette. Hier, par exemple, elle me rappelait que lorsqu’elle vivait chez sa sœur, il y a 8 ans de cela, elle l’avait beaucoup aidée pour s’occuper de Tifiouane qui venait de naître. Cela s’était très bien passé entre elles et aussi avec le mari de ma fille cadette. Elle oublie de dire qu’elle était hébergée gratuitement pour lui permettre d’économiser l’argent d’un loyer car elle était, comme souvent, dans la dèche.On peut donc considérer qu’il y avait un échange équitable.

Rectification faite le 17 novembre 2012 : les deux événements précités (l'aide pour Tifiouane et l'hébergement) n'étaient pas simultanés. L'hébergement a eu lieu plus tard. L'échange de service ne s'est donc pas produit au même moment, mais finalement, le résultat est le même.

Elle se plaint maintenant que sa sœur, après avoir dit qu’elle allait l’aider (quand elle avait quitté XY, il y a 3 ans) et que voilà ! (sous-entendu, elle la laisse tomber). Je réagis vivement : « Ça me choque que tu dises ça, qu’est-ce que tu attends comme aide ? Vous venez d’avoir un gros problème à deux et tu voudrais qu’elle soit là, comme si de rien n’était ? Tu sais, si demain tu as un souci, ta sœur viendra te dépanner, sans l’ombre d’une hésitation. » Ma réaction ne la convainc pas. Elle continue, l’air dépité : « C’est comme ça, elle n’a pas le même sens de la famille que moi. Tu vois, l’autre fois, elle est venue m’apporter un tas de vêtements pour Bébichon. Mais j’en ai rien à faire de ses vêtements ! Ce n’est pas ça l’important ». Oui, je sais, l’important c’est qu’elle puisse aller chez sa sœur 2 fois par semaine et que cette dernière ne lui ferme pas sa porte sous prétexte qu’elle veut une journée à elle, parce que son mari est parti avec les enfants. Quand c’était arrivé, je lui avais demandé pourquoi elle ne comprenait pas ce désir. Elle m’avait répondu : « Parce que ça veut dire que je suis un poids pour elle ! » C’est un peu vrai, quand il n’y a pas de limites, ça devient pesant. Le don matériel n’est sûrement pas le principal d’une relation, c’est vrai. N’empêche que c’était le bienvenu puisqu’elle n’avait plus de pyjamas pour Bébichon et plus d’argent pour en acheter.

« De toute façon, beau-frère n’est plus le même depuis que j’ai vécu là, juste avant et après la naissance de Bébichon. Ça ne s’est pas vraiment bien passé à l’époque ». Elle n’a pas tort. Le mari de sa sœur en avait sa dose de voir ma fille se laisser manipuler par XY. Il ne pouvait pas comprendre son attitude et ses justifications psycho-compréhensives envers son tyran. Il s’est mis en retrait. Ça, je le sais, mais je ne lui ai pas dit.

Elle m’a aussi demandé de ne plus parler d’elle à sa sœur. Je pensais que c’était pour que je n’interfère pas entre elles avec mes interprétations et explications personnelles, ce qui n’aide pas forcément. Or, il ne s’agissait pas de ça, mais plutôt quelque chose du style : « Si elle s’en fout de moi, elle n’a pas besoin de connaître ma vie ». Ce n’est pas vraiment un progrès dans la bonne direction pour une meilleure relation ! Ce sera difficile pour moi de ne pas raconter l’une ou l’autre chose. Dans les deux sens d’ailleurs. Car si je ne raconte plus rien à son propos, je ne vais plus rien laisser filtrer dans l’autre sens non plus. Après tout, si elle veut des nouvelles, ne serait-ce que de ses neveux, elle n’a qu’à en prendre.

De son côté, ma fille cadette est maintenant fâchée parce qu'en prenant, comme à son habitude, une position de victime blessée, sa sœur la fait passer pour la méchante alors qu'elle ne se sent coupable de rien.

Et bien sûr, aucune des deux n’est heureuse de cette situation.