06/10/2012
XY n'est pas venu :o)
Ce matin, ma fille prépare Bébichon pour aller voir son papa au centre de rencontre. Juste avant de partir, elle reçoit un coup de fil. "Monsieur a téléphoné ce matin pour dire qu'il ne viendra pas. Il a envoyé un message hier, mais apparemment nous ne l'avons pas reçu." Ma fille, le connaissant, pense qu'il n'a pas envoyé de message, mais qu'il l'a prétendu pour qu'on ne lui reproche pas d'avertir trop tard. On ne lui a pas donné la raison de son absence et elle ne l'a pas demandée. Elle s'est contentée de prendre note du nouveau rendez-vous fixé.
Ma fille n'a pas l'air plus contente que ça de ce désistement. Ce qu'il y a, c'est qu'elle est toujours très stressée par ces rencontres, notamment parce que certaines personnes semblent mal la juger, bien que ce soit moins le cas depuis quelque temps. Décommander la rencontre la veille aurait été un soulagement pour elle. Mais là, juste avant, la tension a eu le temps de monter et il faut d'abord qu'elle décompresse. Elle se réjouit quand même car elle imagine qu'il est en train de perdre la maîtrise. Peut-être a-t-il reçu une date limite pour le paiement du centre et ne l'a-t-il pas fait ? C'est une hypothèse qui pourra se vérifier ou non. Déjà, elle s'étonne qu'il ait tenu le coup de rester correct si longtemps : 6 mois sans fautes, exception faite des retards. Les dérapages ont eu lieu par la suite.
Par ailleurs, le centre avait proposé d'accorder une sortie d'une heure à XY avec Bébichon. Ça avait beaucoup stressé ma fille et elle y avait réfléchi longuement. Elle a fini par refuser, par écrit, détaillant ses motivations. J'ai trouvé sa lettre très équilibrée et raisonnable. Elle proposait en revanche des visites plus longues et accompagnées d'autres membres de la famille qui le désiraient. La mère de XY, par exemple, qui avait effectivement exprimé auprès de ma fille son désir de voir son petit-fils, mais seulement avec le consentement de XY. D'ailleurs ce dernier en avait fait la demande au centre, mais la grand-mère ne s'est jamais présentée. Il est tout à fait possible que XY ait fait cette démarche dans le but de s'attirer la sympathie du personnel, pointant ainsi le fait que sa "pauvre mère" était privée de son petit-fils. Et que, par ailleurs, il lui ait interdit de venir. Ce genre de manipulation est tout à fait son style.
19:01 Publié dans Ma grande fille/Bébichon, alias Picolo | Lien permanent | Commentaires (6)
04/10/2012
Ma fille et son appart
Hier, ma fille me téléphone. Elle me demande d'abord des nouvelles de Mika. Comme par politesse. Puis elle m'annonce "une mauvaise nouvelle". Les organismes financiers qu'elle a contactés ne veulent pas racheter l'emprunt qu'elle avait fait pour XY et qu'elle doit évidemment rembourser toute seule. Or, elle n'arrive pas à le faire. Elle paie chaque mois des intérêts, mais comme ceux-ci augmentent au fur et à mesure, elle continuera à payer chaque mois, sans jamais voir le bout du tunnel. Il ne lui reste donc qu'à vendre son appartement. Seulement, après, elle devra attendre avant de racheter quelque chose, vu qu'elle restera fichée. Ensuite, il faudra de nouveau qu'elle paie des frais de notaires.
Je l'écoute et j'ai le sentiment qu'elle attend quelque chose de moi, sans rien demander. Mais je ne propose pas mon aide. Je lui ai dernièrement prêté une grosse somme dont elle ne m'a jamais dit comment elle allait me rembourser. Elle m'a juste dit "quand je pourrai".
Après ce coup de fil, je me remets à considérer pour la énième fois la possibilité de lui faire un prêt, ou un don. Et comme à chaque fois, j'en arrive à la conclusion que ça ne la sort de toute façon jamais définitivement de la mouise. Est-ce qu'elle ne va jamais s'en sortir toute seule ? Est-ce que mon aide ne fait pas que renforcer sa dépendance ? Toutes ces questions que je me suis déjà posées mille fois me fatiguent à la fin.
Ce matin, elle me téléphone à nouveau : "Aujourd'hui, je téléphone juste pour prendre des nouvelles de la choupinette". Ah bon ? Voilà du nouveau. Je lui explique un peu la nuit passée. Elle me dit qu'au moins, maintenant, j'ai des choses à raconter. Je lui réponds que c'est parce qu'elle me demande. Elle admet, mais rajoute : "Tu sais, mes copines, quand je téléphone, j'ai pas besoin de les inciter à parler. Elles racontent spontanément." - "Ben oui, mais moi pas."
Puis, elle m'annonce qu'elle a trouvé une banque qui acceptait d'examiner son dossier. Tiens, je croyais qu'elle ne me téléphonait que pour prendre des nouvelles de Mika ? ;o) Elle me demande si elle doit inclure l'argent qu'elle me doit dans l'emprunt qu'elle va faire, à condition qu'ils l'accordent, ou si elle peut me rembourser partiellement à chaque prime qu'elle recevra (fin d'année, vacances ...). Dans un premier temps j'opte pour la première proposition, avant de me rendre compte qu'évidemment ça lui coûtera plus cher puisque dans ce cas elle paierait des intérêts sur la somme qu'elle emprunterait pour me rembourser alors que moi je ne lui en demande pas. J'accepte donc la deuxième. J'espère que ça marchera.
Elle semble nettement plus optimiste que la veille, on peut le comprendre, et m'apprend même qu'elle s'est inscrite sur un site qui s'occupe de regrouper des personnes dans le but d'obtenir des prix plus intéressants auprès des fournisseurs d'énergie. En voilà une bonne initiative ! Au moins, les choses bougent !
23:34 Publié dans Ma grande fille/Bébichon, alias Picolo | Lien permanent | Commentaires (11)
Nuit "torride" avec Mika !
La diarrhée de Mika semble passée. La nuit, elle n'a fait ni pipi ni caca dans la maison. Là où elle a aussi fait des progrès, c'est dans le domaine des pleurs nocturnes. Des progrès à contresens s'entend :-(. Rien la première nuit, moins d'une minute la deuxième, à fond la troisième. Gémissements, couinements, mais aussi grattage de porte ! À mon avis, ça signifie que son stress diminue. Qu'elle ose manifester sa détresse. Je suis redescendue pour protéger les portes de grands cartons, sans rien lui dire de spécial. Je suis remontée, mais les pleurs et le bruit a continué. J'ai alors décidé de dormir en-bas, dans l'idée de la gronder dès qu'elle se met à pleurer ou gratter. C'est un peu dur quand on sait qu'elle avait l'habitude d'être avec d'autres chiens et qu'elle se retrouve toute seule pour dormir. La câliner pour la rassurer ? Je crois que je pourrais y passer la nuit. Et même toutes les nuits suivantes. Je me suis donc couchée dans le canapé, la laissant dans la cuisine, porte fermée. Dès qu'elle a recommencé, je suis allée la trouver et l'ai grondée, en chuchotant, pour ne pas réveiller mon mari, mais avec de grands gestes sensés lui faire comprendre mon courroux . Comme elle me regardait de son air innocent et interrogateur, mon langage verbal ne l'impressionnant pas du tout, j'ai été plus explicite. J'ai pris le balai et l'ai agité vers elle d'un air fâché, sans la toucher, ce qui a provoqué un mouvement de repli. J'ai refermé la porte, me préparant à reproduire le manège plusieurs fois, avec ou sans succès, je n'en savais rien. Et bien, ça a marché du premier coup. Ce matin, elle n'était pas sur sa couverture (spécial chien) ni sur l'une des serpillères (spécial pipi). J'ai compris par la suite où elle avait passé la nuit : sur la chaise garnie d'un bon coussin de mousse. Elle n'a pas connu le confort, mais elle apprend vite ! ;o)
J'ai recherché les dégâts éventuels. Les portes étaient intactes. Seul le mur à côté de la porte en avait pris un coup. Mais en fait, je pense que ce n'est pas la nuit qu'elle a fait ça, mais plutôt hier après-midi, quand nous l'avons laisser seule pour conduire Tifitou à la capoeira (sport de combat). Je le suppose car c'est par cette porte qu'elle nous a vu sortir. Comme j'avais mis un carton, elle a gratté à côté, sur le mur. Dorénavant, quand elle sera seule, il y aura des cartons devant toutes les portes.
Je dois dire que ça m'a bien stressée et j'ai eu quelques pensées négatives cette nuit : "Quantique, qu'est-ce que tu es en train de faire ? Te compliquer la vie ? T'aliéner un animal qui va t'amener plus de problèmes que de joie ? Et tu vas en prendre un deuxième en plus !" Je repensais à ma cousine, rencontrée dernièrement, et qui se plaignait de son chien qui ne lui obéissait pas. Elle le met dans une cage quand elle s'en va. Elle m'avait déconseillé de prendre des chiens venus d'Espagne, qui sont soit-disant propres et en bonne santé, mais avec lesquels on n'a que des soucis, selon elle.
En plus, un coup de fil déprimant de ma fille venait se greffer sur ma baisse de moral. J'en parlerai plus tard.
J'ai quand même aussi eu quelques pensées positives. Quand Laly sera là, Mika ne sera plus jamais seule. Et puis, tous ces ennuis sont ceux du début. Ce matin, j'ai donc repris confiance.
Ah, j'oubliais, hier, alors que je lui parlais, sans la toucher, elle s'est mise à remuer la queue. C'était la première fois. Comme ça fait plaisir !
Et puis ce matin, elle est sortie dans le jardin en se faisant prier, mais une fois dehors, pendant que je vaquais à mes occupations d'humaine, elle a commencé à inspecter un peu plus les alentours, revenant régulièrement vers moi. C'était chouette !
12:40 Publié dans Mes amies les bêtes | Lien permanent | Commentaires (16)