11/04/2012
Ceux qui disparaissent ...
Quand un blog disparaît, ça fait quelque chose ! Quand c'est Chloé, on se dit "zut", va falloir la retrouver ailleurs. D'autres avertissent qu'il vont s'arrêter de bloguer et donc on s'y attend. Mais il y a ceux qui effacent tout d'un coup, sans crier gare. C'est d'une frustration pour les lecteurs ! Que leur est-il arrivé ?
Stef, si tu me lis, j'espère que ce n'est pas suite à notre discussion que tu as mis la clé sous le paillasson ? J'espère que tu vas bien et que tu n'as pas eu un gros problème ?
17:49 | Lien permanent | Commentaires (80)
10/04/2012
Piii
« Piii, piii, piii … ». Comme je ne manifeste aucun signe de compréhension, Bébichon insiste : « Piii ». Il indique la direction du bureau. Qu’est-ce qui peut bien l’intéresser par là, sinon l’ordinateur. Mais pourquoi « piii » ? Ah, j’y suis, il parle des télétubbies.
Je l’installe et j’en profite pour nettoyer le bureau d’à côté (celui de mon mari), pour ne pas rester sans rien faire et l’avoir à l’œil car il ne sait pas encore descendre de la chaise tout seul, du moins sans se faire mal. Il aime regarder, mais il aime aussi taper sur les touches. À chaque fois, la page saute vers le haut et il rouspète parce qu’il ne voit plus rien. Je recule le clavier pour qu’il ne puisse plus l’atteindre. Alors, il touche à la souris et youp ! La vidéo se fait la malle et il faut la rechercher. Je cache la souris et lui en mets une autre, non connectée. Mais il ne faudrait pas le croire stupide. Il n’a pas compris la connection/déconnection, quoique, mais il voit bien que ses clics n’ont aucun effet. Soit ! Il est quand même suffisamment attiré par les « piii » pour ne pas trop rouspéter.
C’est fou ce qu’ils sont captivés très tôt par tous ces outils modernes. Bébichon a un peu moins de 23 mois. Entre l’ordi, la tablette, la wii, la DS et je ne sais tout quoi d’autre, les deux autres ne décolleraient pas beaucoup des écrans si on n’y mettait pas de limites. Le petit dernier sera pareil, j’imagine.
23:02 | Lien permanent | Commentaires (8)
06/04/2012
La tulipe de la paix
Il y a deux ans, dans mon jardin, j’avais négligé plus ou moins volontairement un groupe de tulipes dont les bulbes m’avaient été offerts par un amant d’il y a plus de 20 ans. Il me semblait qu’en les laissant disparaître, j’effaçais également les traces d’une liaison qui m’avait fait beaucoup souffrir. De toute façon, leur couleur, que j’avais aimée à l’époque, me paraissait maintenant fade et sans intérêt, comme l’homme que ces fleurs représentaient. J’étais contente de ma décision.
Or, le printemps dernier, surprise : les tulipes sont réapparues, fraîches et vives. Et, à mon grand étonnement, j’étais ravie de les revoir et de constater que mon cœur n’avait plus de rancœur. Je me suis rendue compte alors qu’au-delà du deuil de cet amour, qui était fait depuis longtemps, j’étais arrivée plus loin encore. J’étais dorénavant complètement en paix avec cette histoire. Je pouvais en sourire avec tendresse, sans regrets. Je ne peux pas dire comment c’est arrivé. Je n’ai rien fait pour, mais le fait est là, et j’en suis très satisfaite, même s'il a fallu 2 décennies.
En automne dernier, j’ai déménagé les bulbes à un endroit plus adéquat. Ils ont dû souffrir du transfert car ce printemps-ci, ils ont donné plein de feuilles, mais une seule fleur. Je m’en fiche. L’année prochaine, il n’y en aura peut-être plus, ou elles seront plus nombreuses. Elles peuvent choisir. C’est la nature qui décide.
22:01 | Lien permanent | Commentaires (12)