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07/06/2012

Lolaaaaa ?

Et voilà ! Ça y est ! Lola a mis son blog sous mot de passe. Elle a dû avertir ses lecteurs préférés et je n'en fais pas partie. Je suis frustrée de ne plus pouvoir la lire. Et je suis triste.

05/06/2012

Petites magouilles significatives

Ma fille est très stressée depuis l’histoire du doudou perdu. Enfin, disons, encore plus que d’habitude. Et Bébichon fait de nouveau des terreurs nocturnes. Coïncidences ?

Ma fille s’étonne de ne pas m’avoir tout raconté. Elle complète donc sa narration aujourd’hui.

Donc, la semaine dernière, Bébichon avait la varicelle. Ma fille avait donc envoyé un message au centre MIR pour signaler qu’elle ne l’amènerait pas. Une des psychologues l’avait contactée pour proposer d’avancer la prochaine rencontre « parce que le papa avait acheté des cadeaux ». Cela a énervé ma fille car la raison aurait dû être « pour que l’écart entre 2 rencontres ne soit pas trop important » et non "parce que le papa avait des cadeaux". Comme elle tient à se comporter de façon irréprochable et à ne pas se faire mal voir, elle s’est retenue de demander si les cadeaux étaient périssables.

Ce samedi-ci, XY a demandé à la psychologue de s’assurer auprès de ma fille qu’elle viendrait. Cela a encore énervé ma fille. Elle n’a jamais fait faux bond, sauf de façon justifiée, pour la maladie de Bébichon et elle a prévenu. Elle a donc signalé qu’il n’y avait pas de raison pour ne pas venir et que s’il y en avait eu une, elle aurait averti, comme elle l’a fait la semaine d’avant. « Oui, oui, bien sûr, c’est bien ce que je pensais », lui répond la psychologue.

Quand elle est allée, elle a entendu Bébichon rire aux éclats. Elle l’a récupéré rouge et en sueur. Elle s’est exclamée : « Ah, tu t’es bien amusé, hein ! ». La psychologue qui le ramenait a renchéri. « Ah oui, il s’est vraiment bien amusé ! Vous auriez dû le voir ! » Cela a à nouveau énervé ma fille. « Pourquoi elle dit ça ? Pour bien me faire sentir que XY est génial avec son fils et que je n’ai aucune raison de prétendre que XY est un mauvais père ? Je suis sûre qu’il les met toutes dans sa poche !»

Je ne sais pas quelle était l’intention de cette personne. Rassurer ma fille peut-être, sans arrière-pensée. Mais toutes ces petites remarques (il y en a eu d’autres au fil du temps) ont le don de créer des tensions dans ce climat de rencontre quand même spécial.

Mais je voulais surtout raconter l’anecdote suivante, qui pourrait s’avérer intéressante pour la suite. Xy aurait donc acheté des cadeaux (au pluriel) et s’impatientait de pouvoir les donner à son fils. Le rendez-vous avait lieu à 9h30 du matin. Il est arrivé avec un quart d’heure de retard, ce qu’il a justifié de quelconque manière, on peut compter sur lui pour trouver une raison crédible. Il a apporté un cadeau, pas plusieurs. C’est un détail de peu d’importance, mais cela dénote de sa propension à en rajouter. Même pour les choses les plus anodines, il faut qu’il « arrange » la vérité.

La psychologue explique à ma fille que « monsieur a essayé le cadeau, mais il ne marchait pas. Il vous a mis le ticket, comme ça vous pouvez aller l’échanger. » Déjà, je trouve qu’il aurait pu aller l’échanger lui-même. C’est un peu cavalier d’offrir un cadeau qui ne fonctionne pas. Et il a le temps, puisqu’il est chômeur. Mais finalement, c’est très bien qu’il ne l’ait pas fait car la preuve est ainsi faite qu’il a encore menti. Il n’avait pas encore de cadeau la semaine précédente, contrairement à ce qu’il a prétendu. En effet, le ticket date du jour même de la rencontre ! Il sera passé l’acheter juste avant de venir. C’est d’ailleurs probablement la raison pour laquelle il est arrivé en retard. Le but, en demandant de rapprocher la prochaine rencontre, était uniquement d’attendrir en se faire passer pour le pauvre papa qui reste sur le carreau avec "ses" cadeaux qu'il ne peut pas donner à son bébé. C'est fin, je trouve. Et ça marche, probablement.

Ce sont de petites magouilles de rien du tout, je le sais bien. Mais cela dénote de l’état d’esprit de l’homme. Ça ne changera pas drastiquement l'opinion de la juge, mais ma fille va quand même demander que ce soit acté dans le rapport.

04/06/2012

Mes motivations

Stef me pose une question à propos de ma note précédente :

« Quel événement a pu t'inspirer cette remise en question, cette introspection envers tes propres motivations ? Quel a été l'élément déclencheur ? »

Quand j’ai eu la preuve que la personne en question avait menti, qu’elle avait utilisé un stratagème que je n'expliquerai pas ici et qu’elle n’avait pas le courage de ses opinions, j’ai eu envie, pendant quelques secondes, de la mettre en cause publiquement. Je n'ai pas trouvé ça très joli de ma part. Ensuite, j'ai voulu en parler avec elle en aparté. C'est alors que cette phrase m'est revenue en mémoire.

« Ne critiquez pas les défauts des autres. N’essayez pas de les changer. Examinez plutôt quelle est la part de ce défaut qui existe en vous et travaillez-y. »

C’est ce que j’ai fait en écrivant ma note Hypocrisie et critique.

Je remercie Stef de m’avoir posé une question qui me permet d’aller plus loin dans mon examen de conscience. Car si j’ai recherché en moi la part existante du défaut découvert chez l’autre, je n’avais pas examiné ce qui me poussait, dans un premier temps, à réagir envers cette personne. Je me suis donc mise à me questionner à propos de ma motivation.

« Mettre en cause publiquement », comme j’ai qualifié ma première impulsion, n’est-ce pas tout simplement une dénonciation ? Pas joli le terme n’est-ce pas ? Pourtant l’idée m’en était venue. Je pensais ainsi « faire la vérité ».  Mais tout de suite, je me suis rendue compte que ça n’aurait servi qu’à noircir inutilement la personne. Outre le fait de mettre en valeur mon intuition première (j’avais supputé le mensonge et le trucage) ainsi que ma perspicacité de détective ! lol ! Quel piètre gloire pour mon ego !

Alors, plutôt discuter en face à face avec la personne. Mais pourquoi ? Lui faire la leçon ? Lui faire prendre conscience ? De quoi ? Celle qui s'est comportée ainsi sait bien ce qu'elle a fait et le fait de s’en cacher prouve qu’elle n’en est pas fière. Ou qu’elle a peur du jugement.

J’ai donc décidé d’appliquer le conseil de sagesse qui m’avait interpellée et je suis allée voir dans ma propre conscience.