03/11/2018
Promenade et bavardage
Picolo adore papoter. Je me souviens qu'un jour nous nous promenions, lui et moi, tout en bavardant de tout et de rien. Surtout lui. Un moment donné, nous croisons un groupe de personnes plus âgées qui avançaient tout en bavardant. Il les a regardées, puis s'est exclamé : "Si on faisait comme ces gens, qui bavardent en marchant ?" Moi, étonnée : "Mais, n'est-ce pas déjà ce qu'on fait ?" Je me suis toujours demandée ce qu'il avait trouvé de plus intéressant chez ces gens qui parlaient en marchant alors qu'on faisait la même chose. Sauf que dans notre cas, c'est surtout lui qui parlait, moi très peu. Peut-être que c'était moins équilibré que ce qu'il aurait voulu.
Lors de notre dernière promenade, il y a quelques jours.
- Mamy, tu sais qui je préfère dans la famille ?
- Maman bien sûr ! (ma fille aînée)
- Oui, et après ?
- Titou ? (son cousin)
- Non, c'est toi.
- Ah bon ? (Je n'étais pas si étonnée que ça puisque ma fille m'avait dit il y a peu qu'il m'aimait autant qu'elle. Wouaw, là, ça m'avait surprise !)
- Et après, c'est Papy, Titou, Tiouane, Laly et Mika (mes 2 chiens, sur un pied d'égalité), Vanille (le chien de ma fille cadette), Marraine (ma fille cadette) et Tonton (son ex mari). Mais Tonton ce n'est pas vraiment de la famille puisqu'il a quitté marraine.
- Mais ça ne change rien, ça reste ton tonton.
- Ah oui, il y a aussi mon frère, mais je ne l'ai jamais vu.
- Mais si tu l'as vu une fois, tu ne te souviens pas ?
- Si.
Mes chiens qui font partie de la famille et qui passent avant ma fille cadette dans l'ordre de préférence ! Ça m'a fait rire, même si cela a un côté un peu triste quand on y pense ! Je ne lui dirai pas, bien que ça ne l'étonnerait sans doute pas outre mesure. Le courant ne passe pas très bien entre ces deux-là ! Ce n'est pas la faute de Picolo. C'est la façon dont il est éduqué qui exaspère ma fille cadette. Ce qui n'est pas sa faute à lui.
16:08 Publié dans Ma fille cadette, Tiouane & Titou, Ma grande fille/Bébichon, alias Picolo | Lien permanent | Commentaires (17)
04/10/2018
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12:41 | Lien permanent | Commentaires (11)
28/07/2018
Le nid (1)
Mon mari arrache le lierre qui envahit le mur de la maison. Tout à coup, un pigeon s'envole bruyamment. Pendant une seconde, j'ai l'intuition qu'il y a peut-être un nid dans le lierre. L'esprit pris par d'autres considérations, je n'y prête plus attention.
Soudain mon mari s'exclame : "Il y a un nid !" Il ne l'a pas touché, mais le nid est devenu visible d'un côté, sans protection. Il regarde à l'intérieur. Il y a un œuf, un seul. Nous décidons d'arrêter le massacre et de voir si le pigeon revient. Le temps passe, rien ne bouge. Ça me fait mal. J'envisage de vite aller acheter une couveuse pour amener ce pigeonneau à terme. Je vais même jusqu'à imaginer élever le pigeon et l'apprivoiser. Mais comment vais-je le nourrir et où le mettre ? (J'ai 2 chiens qui aiment beaucoup les petits oiseaux sans défenses ! Surtout Laly !) Je me rends bien compte que c'est un peu disproportionné. Finalement, ce n'est qu'un œuf !
En fin de séance psy, j'éprouve le besoin de raconter cette anecdote. Ce n'est qu'à ce moment que j'associe ma tristesse à celle que j'ai vécue lors de l'avortement de ma mère, quand j'avais 14 ans. Ce bébé dont j'avais rêvé et qui n'est jamais né. Tué dans l'œuf ! J'ai déjà beaucoup parlé de cet événement qui a marqué mon adolescence et pourtant, encore une fois, les larmes me sont venues brièvement aux yeux ...
22:57 | Lien permanent | Commentaires (43)