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23/06/2020

les bêtises impardonnables

À la suite des derniers échanges avec Chloé, j'ai repensé à l'impact négatif que les parents de mon amie d'enfance ont eu sur l'image que je me faisais de moi-même et dont je n'avais pas conscience avant ma thérapie.

Je me suis liée d'amitié avec Myriam en 2ème maternelle. Nous fréquentions une école catholique. Pour ses primaires, ses parents l'ont changée d'école pour la mettre dans un lycée. Le niveau y était meilleur, disaient-il. Déjà là, je me demande si je n'ai pas ressenti une dévalorisation. C'est le sentiment qui me vient en l'écrivant. J'étais dans une moins bonne école. Ma propre valeur en était donc diminuée.

À la demande de Myriam, ses parents et les miens se sont arrangés pour qu'on continue à se voir régulièrement. Nous habitions dans la même commune, c'était donc facile. Elle venait de temps en temps chez moi, mais le plus souvent c'est moi qui allait chez elle.

Ils louaient une fermette à la campagne et j'ai passé là d'excellents moments avec mon amie. Liberté, complicité, aventure ...

Un jour, en accrochant ma veste au portemanteau, mon pied a malencontreusement cogné les bouteilles déposées juste en-dessous. L'une d'elle s'est cassée et tout le contenu s'est répandu dans la pièce. La mère était très énervée. Moi, très gênée. Quelle bêtise incommensurable !

Un autre jour, ou peut-être le même, nous avions été autorisées à jouer dans le grenier. En me déplaçant, tout simplement et normalement, une des lattes du plancher a cédé sous mon poids. Myriam a proposé de dire que c'était elle qui l'avait fait. Il faut croire qu'elle savait l'incident moins grave venant d'elle que de moi. Le fait est qu'ils ne l'ont pas engueulée. Le soir, elle m'a demandé d'aller fermer les volets. Pour cela, il fallait sortir de la maison. J'ai senti quelque chose qui se tramait et je suis revenue sur mes pas en catimini pour entendre mon amie avouer à sa mère que c'était moi la responsable du plancher brisé. La réflexion de sa mère : "Décidément, elle ne fait rien de bon !" Personne n'a donc pensé que la planche était pourrie ?

Une autre fois, nous étions allé faire du vélo dehors avec une autre amie à moi, qui était là pour la journée. Nous n'avions que 2 vélos pour 3. J'ai donc pris Marie-Christine sur mon porte-bagage. Je roulais derrière Myriam qui tout à coup a freiné, je ne sais pas s'il y avait une bonne raison. À cause du poids, je n'ai pas réussi à m'arrêter à temps et j'ai embouti son vélo. Résultat : un ou deux rayons cassés. Nouvelle bêtise impardonnable ! Encore une fois, pour me protéger, mon amie a voulu s'accuser elle-même. Cette fois, je n'ai pas entendu qu'elle me balançait. Mais le soir - nous étions déjà au lit - son père m'a fait me relever. Il m'a interrogée sévèrement sur la façon dont s'était passé l'accident. J'ai maintenu la version convenue, coûte que coûte. En plus de faire des bêtises, j'étais donc aussi une menteuse. Il est devenu menaçant, a levé la main. La mère a retenu la gifle d'un mot.

Le lendemain, on m'a reconduit à la maison. J'avais 10 ans. On ne m'a plus jamais invitée. J'étais bannie ...

 
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17/06/2020

Parfois, j'en ai marre !

IMG_6858.JPGParfois, j'en ai marre des difficultés relationnelles, des communications compliquées.

Parfois, je suis fatiguée de peser mes mots voire de carrément les taire.

Parfois, j'en ai assez de la susceptibilité, des interprétations erronées, de la manipulation, de la mauvaise foi.

Parfois, je désespère de ne pas dire les bons mots. Ceux qui auraient fait du bien et de constater qu'au contraire ils blessent ou du moins énervent.

Parfois, j'ai envie de me retirer dans mon jardin avec mes chiens, mes patates, mes framboisiers et mon Bouddha. De me confiner dans la nature ... en ermite ...

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New mailÇa ne m'arrive pas si souvent
 
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25/05/2020

Patricia (4)

Patricia n'a pas réagi au "bon anniversaire" que je lui ai adressé sur facebook. Je ne peux en tirer aucune conclusion, vu qu'elle n'a répondu à personne.

Par contre, il y a un gros pugilat avec un de ses amis, appelons-le Bruno, qui semble être un vrai ami, pas seulement sur facebook. Ils se font des déclarations d'amitié réciproques. Je devrais dire "se faisaient" car je ne sais pas si leur amitié résistera. À la base, ce n'est pas un ami de Pascal, le mari qui s'incruste sur la page de sa femme. 

Quelle est la cause de la querelle ? Leur désaccord sur l'existence ou non d'un complot mondial orchestré par les puissants de ce monde qui chercheraient à nous rendre esclaves, etc. Commencé sur le registre de l'échange poli, la discussion a fini par dégénérer. Selon moi, c'est le ton utilisé par Pascal qui a envenimé les choses. "Si mes idées t'emmerdent, je t'invite à me virer de tes amis." À part ça, Patricia ne comprenait pas pourquoi je disais que Pascal a des propos virulents !

Ensuite, deux de ses enfants sont venus le défendre. Une de ses filles, à Bruno : "De toute façon, vous direz systématiquement l'inverse de ce que disent mes parents, quoi qu'ils disent. Donc, il vaudrait mieux passer votre chemin" Je suis intervenue en faisant valoir que la confrontation d'idées était enrichissante, à condition bien sûr, que chaque partie essaie de comprendre l'autre. Elle m'a répondu en répétant que si ses parents avaient défendu la thèse inverse, Bruno les aurait également contredit. Ah bon ? Une façon comme une autre de défendre ses parents coûte que coûte et de ne pas voir ou refuser de voir que les 2 parties ne s'écoutaient pas vraiment. Ensuite, elle m'a expliqué qu'il y avait vraiment un problème avec la vaccination. Encore une qui est sûre d'avoir raison. Bref !

Deux autres "amies" ont fait les frais des réactions brutales de Pascal et s'en sont plaintes poliment. Tous ces échanges se sont faits en français (Patricia et Pascal habitaient en Belgique jusqu'à il y a peu).

Or hier, ils publient EN ESPAGNOL (ils habitent en Espagne, mais n'auraient-ils pu traduire la phrase pour leurs "amis" belges ?), une phrase "pleine de sagesse" disant ceci :

La plus grande perte de temps consiste à discuter avec des fanatiques qui ne voient pas la vérité et la réalité et veulent seulement la victoire de leur fanatisme.

N'est-ce pas savoureux de la part de complotistes purs et durs ? Ah non, c'est vrai, eux ils CONNAISSENT la vérité ...

 

 
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