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28/11/2013

La photo du papa de Bébichon

Lorsque Bébichon avait décrété que le directeur du cirque Bouglione était son papa, comme je l'ai raconté dans ma note du 4 novembre dernier, j'avais suggéré à ma fille de lui donner la photo de son vrai papa. Mais ma fille ne voulait pas voir la tête de XY dans son pêle-mêle et y être ainsi confrontée chaque jour. Et puis, elle considérait que des photos, Bébichon en avait." Ah oui ? Où ça ?" demandé-je. "Dans l'ordinateur, répondit-elle" - " Mouais, et comment y a-t-il accès ?"  Elle admettait qu'elle pourrait lui donner une photo qu'il garderait dans sa chambre. Mais elle ne l'a pas fait.

Cette semaine, l'institutrice de Bébichon demande aux enfants d'apporter des photos de leur famille. Ma fille se demande s'il fallait qu'elle lui donne une photo de XY. Moi, très spontanément (pour une fois qu'elle me demande mon avis) : "Mais, évidemment !" - "Mais pourquoi ce serait si évident" - "Mais enfin, c'est son père !" Je crois qu'elle l'aurait fait de toute façon, mais ça lui en coûtait. Elle lui a donc donné une photo : "Tiens, c'est ton papa." Le gamin la regarde d'un air sceptique. Il y a 6 mois qu'il ne l'a plus vu. Elle insiste. Il reste dubitatif. Elle insiste encore. Il regarde la photo plus longuement, la dépose et ne s'en occupe plus. Plus tard, il a reprendra et admettra que c'est bien son papa.

Le jour dit, il emmène les photos de sa famille à l'école. Y compris celle de XY, donc. La nuit suivante, il fait une terreur nocturne ! Il n'en avait plus fait depuis des mois. Ma fille se demande si ses terreurs nocturnes ne sont pas dues à son propre stress à elle. Car elle en a eu avec cette histoire de photos pour l'école. Une terreur nocturne n'est pas à confondre avec un cauchemar. Pendant sa terreur, l'enfant semble éveillé. Il hurle, mais en fait, il dort et il est conseillé de ne pas tenter de le réveiller. Il est dans son monde, vous n'avez pas accès à sa conscience et le lendemain, il ne se souvient de rien. Sachant cela, ma fille a quand même parlé à Bébichon, tout doucement. Elle lui a notamment expliqué qu'il ne devait pas s'inquiéter. Il verrait encore son papa, plus tard sans doute. L'enfant a hoché vaguement la tête, puis s'est calmé.

24/11/2013

Enceinte (rêve)

Avertissement :

Si tu ne t 'intéresses pas aux rêves des autres, passe ton chemin.

Si tu trouves qu'on ne devrait pas raconter ses rêves, passe ton chemin.

La personne à qui cet avertissement est adressé se reconnaîtra.

Il y a au moins une semaine que j'ai fait ce rêve et curieusement, il me revient régulièrement à l'esprit. Du coup, je vais quand même le retranscrire ici, alors que je n'avais pas spécialement envie de le décortiquer au départ.

Je suis enceinte. Les gens me regardent plutôt avec désapprobation, mais je m'en fiche. C'est vrai que je ne suis plus de première jeunesse, mais moi, je suis contente d'attendre un bébé. Avec mon mari (je crois), je prépare fébrilement la venue de l'enfant. J'achète un premier objet important (un objet en 2 couleurs, je ne sais pas bien quoi), puis je m'apprête à acheter un doudou. C'est alors que je me dis que je ne veux pas n'importe quel doudou. Il faut que je le choisisse avec soin.

Me vient ensuite à l'esprit tout ce que comporte de négatif la venue d'un enfant : les nuits blanches, l'attention constante, la fatigue, la dépendance, les soucis ... Et tout cela ne m'attire pas.

Puis je me dis que j'ai 62 ans, je suis ménopausée depuis longtemps, il est impossible que je sois enceinte. Et l'idée se confirme dans mon esprit. Je ne suis pas enceinte ! J'en suis fort soulagée, libérée même !

Rêver de grossesse est toujours une perception positive. C'est le signe d'un enrichissement, d'un nouvel aspect de la personnalité qui va naître. C'est le symbole d'une création que nous portons en nous et qui va se matérialiser.

J'ai du rater un coche quelconque, puisque finalement je n'étais pas enceinte.

Dommage, en fait, que je n'aie pas analysé ce rêve le jour même. J'aurais peut-être trouvé à quoi cela se rapportait. Tant pis, je serai peut-être à nouveau enceinte dans un prochain rêve. Et là, peut-être que j'accoucherai. Après tout, je n'ai "que" 62 ans ! ;o)

23/11/2013

À qui en vouloir ?

Ma maison nécessite des réparations en toiture et tout est devenu vieux. Il y a des années que nous parlons de transformations. J'avais même fait faire plusieurs devis. Mais je n'arrivais pas à me décider. Finalement nous avons opté pour un entrepreneur qui avait mis sa publicité dans la boîte aux lettres. Au lieu de s'attaquer à la cheminée de la cuisine qu'il fallait abattre, il a dû en urgence s'occuper de notre fosse septique. C'était à la mi-septembre.

Début octobre, la cheminée a été abattue, laissant un trou béant qui a été recouvert tant bien que mal par une simple planche maintenue par un sac de gravats. Le vent passait et un peu de pluie aussi. À l'intérieur, de part et d'autre de la cheminée, il y avait des placards. Ils étaient vieux, mais nous voulions les garder jusqu'au changement complet de la cuisine, prévu pour l'année prochaine. Malheureusement, ladite cheminée servait de support aux placards et il paraissait très difficile de maintenir ces derniers. Nous avons donc décidé en dernière minute de tout bazarder. Seulement, nous n'étions pas préparé à ça. Il a fallu tout vider le plus vite possible et le contenu s'est retrouvé disséminé partout : dans la cuisine, sur la table de la salle à manger, mais aussi par terre dans les quelques boîtes en carton que nous avons pu trouver.

Tout ça n'était pas bien grave. Le bazar, ça me connaît et le camping sauvage aussi.

Là où ça a commencé à se corser, c'est le jour où l'entrepreneur, au cours d'une explication, a tapé sur le mur en blocs de béton cellulaire qui nous sépare des voisins. Le bruit m'a paru suspect. Quand il est parti, j'ai tapé moi aussi et observé le mur. Une fissure horizontale le barrait sur toute sa largeur. Et quand on poussait la partie supérieur, elle se déplaçait de façon visible. Il a fallu démolir le mur, ce qui n'était pas plus prévu que les placards. Derrière, heureusement, il y avait un autre mur, en brique celui-là et intact.

On discute alors de la suite des opérations. L'entrepreneur propose de coller un isolant couvert d'une plaque de plâtre au pouvoir d'isolation phonique excellent. Je lui fais remarquer que le mur de brique n'est en fait constitué que d'une demi-brique. Il me dit que ça ne fait rien, c'est suffisant. Mon mari donne raison à l'entrepreneur. Moi, je reste sceptique. J'aurais voulu un nouveau mur.

Nous avons 3 semaines pour réfléchir. Comme je reviens sans cesse à la charge, mon mari me trouve des chiffres concernant le pouvoir d'isolation sur internet qui ne me rassurent pas. D'autant plus qu'après il m'en trouve d'autres, nettement inférieurs. Quand j'expose mes craintes à l'entrepreneur, il m'affirme sur un ton très convaincant qu'AUCUN bruit ne passera au travers de ces plaques. Ce sont les meilleures du marché selon lui. D'ailleurs, elles coûtent un pont. J'ai toujours une tendance à prendre les dires des gens à la lettre et cette affirmation me paraît donc impossible. Mon mari me dira plus tard qu'évidemment on parle là de bruits normaux, pas d'un bruit produit par une explosion. Je laisse donc faire.

Avant les plaques isolantes, je n'entendais pas grand-chose car ma voisine vit seule et ne fait pas beaucoup de bruit. Mais aujourd'hui, alors que les plaques étaient posées, j'ai pu constater que le son passait très fort. Il y avait de la visite à côté et j'entendais nettement les différentes voix, ce qui n'était pas le cas avant les travaux, quand il y avait un mur en béton cellulaire. D'ailleurs, les chiens n'ont pas cessé d'aboyer.

Je ne sais pas ce qui me fait râler le plus : l'affirmation erronée de l'entrepreneur, le fait que mon mari  (qui est ingénieur en construction !) s'est laissé convaincre ou le fait que moi je me sois laissée faire, alors que je restais dans le doute. À qui dois-je en vouloir ?