26/01/2014
Mes efforts en rapport avec mon TOC d'accumulation
Quand je me suis rendu compte que je développais un TOC d'accumulation, j'ai commencé par réduire le plus possible mes achats. Depuis que j'ai découvert les magasins de seconde main, j'y dépose régulièrement des effets dont je veux me défaire, ce qui est très difficile pour moi. Psychologiquement, c'est déjà un peu plus facile que de jeter. Le piège, c'est que j'y achète aussi pas mal, parce que les prix sont très bas. Je m'étais donc fixé deux règles.
1) Ne pas m'y rendre plus d'une fois par semaine.
2) Ne m'y rendre que si j'avais quelque chose à donner qui remplisse au moins un sac à dos.
En moyenne, j'ai bien respecté la première règle puisque je compte 42 visites en 2013 (j'ai gardé les tickets). Je ne comptabilise pas les rares fois où je suis ressortie sans rien acheter. En revanche, j'ai largement dérogé à la deuxième. À quel point ? 23 dépôts (il en aurait fallu 42). J'ai fait des photos, pour m'encourager et me souvenir. À signaler que j'ai parfois déposé plusieurs boîtes et que je n'achetais parfois qu'une toute petite chose. Il faudrait affiner l'analyse pour faire une évaluation plus précise, mais ça me prendrait plus de temps que je n'ai envie d'y consacrer.
J'en sais assez pour en conclure que mes efforts vont dans le bon sens, mais ne sont pas suffisants à mon goût.
21:56 Publié dans Accumulation compulsive | Lien permanent | Commentaires (11)
23/01/2014
On ne peut pas tout dire sur internet
Suite de ma note précédente : Peut-on tout dire sur internet ?
Par courriel, le mandataire de monsieur Chose m'avait "demandé" de supprimer dans les plus brefs délais ma note sur la méditation Trucmuche ainsi que les commentaires qui s'y rapportaient, m'accusant de critiquer son client "sans fondement". Il évoquait des dommages et intérêts en réparation du préjudice causé, sans toutefois m'en menacer clairement. Il m'interdisait expressément de publier son mail, on se doute pourquoi. Le ton était accusateur, suggérant mon manque d'objectivité, mon intention délibérée de nuire et mon manque de déontologie élémentaire. Force articles de loi appuyant ses dires.
J'ai donc répondu à ce monsieur, point par point, tout en dépubliant ma note. Provisoirement, je le lui ai précisé.
Le ton du mail suivant est devenu plus cordial, sans changement sur le fond bien entendu.
J'y ai répondu de la même manière, argumentant encore sur certains points, posant encore certaines questions. Faisant comprendre aussi que j'étais bien consciente qu'il était là pour défendre son client, non pour le juger sur ses pratiques (même si elles sont contestables) et surtout pas pour me faire part de son opinion personnelle. Constatant que finalement, même si j'ai raison sur le fond, j'ai tort sur la forme et c'est là-dessus qu'il m'attaque. Un peu comme le ferait un avocat.
La réponse suivante est assez brève. Il me remercie pour "la profondeur et l'intelligence de ma compréhension" (wouaw !). Rappelle la mission de la société à laquelle il appartient. Met en exergue les dangers d'émettre des opinions négatives sur internet, etc. Pas de vraie réponse à mes arguments et à mes questions. Il ne me demande même pas de rendre définitive la suspension provisoire de ma note.
À noter qu'au passage, il m'apprend que le site Doctissimo avait également publié des critiques négatives relatives aux pratiques commerciales de monsieur Chose et aurait accepté de les supprimer suite à leur intervention. Ce qui me fait sourire, c'est que le but était de m'encourager à adopter la même attitude que Doctissimo. Mais moi, ce qui m'a fait plaisir, c'est que ça apporte de l'eau à mon moulin. Ceci dit, je ne vais pas me transformer en Edward Snowden de la méditation Trucmuche !
Il y a une chose qui m'interpelle quand même dans toute cette histoire. J'ai contacté Hautetfort pour avis. Il ne m'ont jamais répondu ! Ça ne me paraît pas très sérieux !
18:12 | Lien permanent | Commentaires (24)
09/01/2014
Peut-on tout dire sur internet ?
Ben non, on ne peut pas tout dire sur internet, et donc sur son blog, s'il est public.
Ainsi, on ne peut pas dévoiler un mail privé. Que ce soit sur internet ou ailleurs. Vous recevez des bons vœux de votre meilleure copine et vous montrez ça à votre mari ? Bingo ! Vous risquez 1 an de prison et 45000 € d'amende car il s'agit de violation de la vie privée. Vous publiez les échanges que vous avez avec le vendeur d'une méthode de méditation ? Idem ! J'avais une autre conception de la vie privée ! En plus, vous avez ainsi contrefait une "œuvre d'auteur" (sic) càd le mail reçu. Rien de moins que ça !
Vous parlez de la méditation trucmuche (je ne sais pas si je peux la citer) et vous dites que vous vous en méfiez parce que le marketing est incorrect ? Hop, pareil ! La justice peut vous tomber sur le râble.
Vous révélez sur la toile, sans penser à mal, l'identité véritable d'une personne qui utilise un pseudo dans la vie réelle (genre quelqu'un qui vend des cd de méditation en utilisant un autre nom que le sien). Bardaf ! Vous êtes fait comme un rat ! Même si c'est un de vos commentateurs qui a lâché le morceau. On ne peut pas ! C'est contraire aux lois sur les droits d'auteur !
Vous écrivez "la méditation trucmuche ou le marketing qui vous prend pour des pigeons" ? Pas bien, pas bien ! Même si vous ne parlez pas de la méditation en elle-même, il paraît que ce titre dénigre la personne qui a "inventé" cette méthode et vous serez invité à supprimer votre note ainsi que tous les commentaires s'y rapportant. Même si les faits sont vrais, les preuves ne peuvent pas être produites. Donc, l'important n'est pas le fond, mais la forme. Un peu comme les femmes qui ne peuvent pas produire les enregistrements de leur mari qui les insulte, les menace ou les batte, parce qu'elles ne lui ont pas demandé l'autorisation avant qu'il se déchaîne. "Attends mon chéri, avant de me battre, autorise-moi formellement à enregistrer. Dis "d'accord" dans le micro".
Je vous le dis : on ne peut pas tout dire sur internet. Attention, la prison vous attend !
22:41 | Lien permanent | Commentaires (38)