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23/01/2014

On ne peut pas tout dire sur internet

Suite de ma note précédente : Peut-on tout dire sur internet ?

Par courriel, le mandataire de monsieur Chose m'avait "demandé" de supprimer dans les plus brefs délais ma note sur la méditation Trucmuche ainsi que les commentaires qui s'y rapportaient, m'accusant de critiquer son client "sans fondement". Il évoquait des dommages et intérêts en réparation du préjudice causé, sans toutefois m'en menacer clairement. Il m'interdisait expressément de publier son mail, on se doute pourquoi. Le ton était accusateur, suggérant mon manque d'objectivité, mon intention délibérée de nuire et mon manque de déontologie élémentaire. Force articles de loi appuyant ses dires.

J'ai donc répondu à ce monsieur, point par point, tout en dépubliant ma note. Provisoirement, je le lui ai précisé.

Le ton du mail suivant est devenu plus cordial, sans changement sur le fond bien entendu.

J'y ai répondu de la même manière, argumentant encore sur certains points, posant encore certaines questions. Faisant comprendre aussi que j'étais bien consciente qu'il était là pour défendre son client, non pour le juger sur ses pratiques (même si elles sont contestables) et surtout pas pour me faire part de son opinion personnelle. Constatant que finalement, même si j'ai raison sur le fond, j'ai tort sur la forme et c'est là-dessus qu'il m'attaque. Un peu comme le ferait un avocat.

La réponse suivante est assez brève. Il me remercie pour "la profondeur et l'intelligence de ma compréhension" (wouaw !). Rappelle la mission de la société à laquelle il appartient. Met en exergue les dangers d'émettre des opinions négatives sur internet, etc. Pas de vraie réponse à mes arguments et à mes questions. Il ne me demande même pas de rendre définitive la suspension provisoire de ma note.

À noter qu'au passage, il m'apprend que le site Doctissimo avait également publié des critiques négatives relatives aux pratiques commerciales de monsieur Chose et aurait accepté de les supprimer suite à leur intervention. Ce qui me fait sourire, c'est que le but était de m'encourager à adopter la même attitude que Doctissimo. Mais moi, ce qui m'a fait plaisir, c'est que ça apporte de l'eau à mon moulin. Ceci dit, je ne vais pas me transformer en Edward Snowden de la méditation Trucmuche !

Il y a une chose qui m'interpelle quand même dans toute cette histoire. J'ai contacté Hautetfort pour avis. Il ne m'ont jamais répondu ! Ça ne me paraît pas très sérieux !

09/01/2014

Peut-on tout dire sur internet ?

Ben non, on ne peut pas tout dire sur internet, et donc sur son blog, s'il est public.

Ainsi, on ne peut pas dévoiler un mail privé. Que ce soit sur internet ou ailleurs. Vous recevez des bons vœux de votre meilleure copine et vous montrez ça à votre mari ? Bingo ! Vous risquez 1 an de prison et 45000 € d'amende car il s'agit de violation de la vie privée. Vous publiez les échanges que vous avez avec le vendeur d'une méthode de méditation ? Idem ! J'avais une autre conception de la vie privée ! En plus, vous avez ainsi contrefait une "œuvre d'auteur" (sic) càd le mail reçu. Rien de moins que ça !

Vous parlez de la méditation trucmuche (je ne sais pas si je peux la citer) et vous dites que vous vous en méfiez parce que le marketing est incorrect ? Hop, pareil ! La justice peut vous tomber sur le râble.

Vous révélez sur la toile, sans penser à mal, l'identité véritable d'une personne qui utilise un pseudo dans la vie réelle (genre quelqu'un qui vend des cd de méditation en utilisant un autre nom que le sien). Bardaf ! Vous êtes fait comme un rat ! Même si c'est un de vos commentateurs qui a lâché le morceau. On ne peut pas ! C'est contraire aux lois sur les droits d'auteur !

Vous écrivez "la méditation trucmuche ou le marketing qui vous prend pour des pigeons" ? Pas bien, pas bien ! Même si vous ne parlez pas de la méditation en elle-même, il paraît que ce titre dénigre la personne qui a "inventé" cette méthode et vous serez invité à supprimer votre note ainsi que tous les commentaires s'y rapportant. Même si les faits sont vrais, les preuves ne peuvent pas être produites. Donc, l'important n'est pas le fond, mais la forme. Un peu comme les femmes qui ne peuvent pas produire les enregistrements de leur mari qui les insulte, les menace ou les batte, parce qu'elles ne lui ont pas demandé l'autorisation avant qu'il se déchaîne. "Attends mon chéri, avant de me battre, autorise-moi formellement à enregistrer. Dis "d'accord" dans le micro".

Je vous le dis : on ne peut pas tout dire sur internet. Attention, la prison vous attend !

04/01/2014

Finies les vacances !

Après ces jours de fêtes et de vacances scolaires, je retrouve ma paisible vie "normale". Car les vacances scolaires, pour moi, ce n'est pas de tout repos. Je me suis occupée de Bébichon qui est adorable, bien sûr, mais c'est quand même assez fatigant. J'ai encore eu la joie de constater combien il fait preuve de sensibilité lorsqu'il voit quelqu'un souffrir ou pleurer. Comme quoi l'absence d'empathie n'est pas héréditaire (Je fais allusion à XY évidemment). Mon mari s'était fait une grande estafilade. Voyant ça, Bébichon s'est précipité vers ma fille, l'air catastrophé. De même, il se montrait affecté par la plaie de Laly et les fils qui sortaient de sa peau. Et puis, il trouve que Mika a parfois l'air triste et ça le désole. Un autre jour, les 2 grands étaient là aussi. Tiouane avait pleuré parce que Mika lui faisait toujours peur. Bébichon l'a regardé d'un air interrogateur et compatissant, posant sa main sur la cuisse de son cousin et cherchant son regard.

En revanche, ce qui est à la fois mignon mais saoûlant à la longue, ce sont les "Kètufait Mamy" qui ont progressivement diminués au profit d'incessants "c'est quoi ça ?". La question peut vouloir dire "c'est quoi le bruit que j'entends" (et il en entend beaucoup) comme "que veut dire le mot que tu viens de prononcer ?" (et il y en a pas mal) ou "comment s'appelle cet objet ?" (il y en a plein aussi) ou encore "Ça sert à quoi ça ?" Et ce n'est pas toujours évident de déterminer le sens de l'interrogation. De plus, il pose parfois la question comme un tic, à tort et à travers, pour tout et n'importe quoi. Et il veut tout voir, intervenir dans toutes les conversations. Lire notre courrier en même temps que nous, voire avant. Il boude parce qu'il ne peut pas. C'est plein de curiosité, plein de vie ces petites choses là ! Quand on est tous ensemble, il fait du bruit pour dominer les autres voix. Des fois qu'on ne le remarquerait plus ! Du calme, bonhomme ! On sait que tu es là ! C'est épuisant ! ;o)

Et puis, j'ai dû retourner chez le véto avec Laly. Il avait dit que je pouvais enlever les fils après 2 semaines. J'ai eu besoin de mon mari pour la tenir car elle remuait dans tous les sens dès que j'essayais d'introduire la pointe des ciseaux sous le fil. Au bout de 3 fils enlevés, épuisée, j'ai remis les 6 autres à plus tard. Ce que j'ai découvert le lendemain me fait dire que j'ai probablement bien fait d'arrêter. Car la plaie qui semblait fermée la veille faisait maintenant place à une ouverture d'un bon centimètre de long. Comme une boutonnière sans bouton. On voyait la chair rouge au fond, comme le jour où elle s'est fait l'entaille. Le véto m'explique qu'une croûte s'est formée d'un côté, mais de l'autre, la peau s'est retournée vers l'intérieur, empêchant les deux parties de se cicatriser l'une contre l'autre. Peut-être qu'il l'a mal recousue, mais il est possible aussi que ce soit Laly elle-même qui ait provoqué ça, car au début, elle léchait très fort et même, elle mordillait, comme si elle voulait arracher les fils. Le véto la désinfecte sans qu'elle ne bouge, applique une pommade désinfectante et cicatrisante, sans qu'elle bronche (impressionnée par la blouse blanche ?). En revanche elle réagit vivement quand il recouvre le tout à l'aide d'un spray d'aluminium. Le soir, elle n'y touche pas, mais le lendemain, elle lèche tout le bazar, faisant "place nette" ! Le véto m'a prêté un cône pour l'empêcher de se lécher, mais je n'ai pas eu le courage de le lui mettre. La petite plaie était propre et elle la léchait maintenant de temps en temps, sans excès. Je me disais que dans la nature, c'est ainsi que les animaux se soignent. Hier, avant d'aller dormir, je lui ai mis de la pommade. Elle a réagit comme si j'allais la battre, queue et oreilles basses, dos arrondi. Puis elle s'est calmée et s'est couchée sans y toucher. Ce matin, la plaie était brune à l'intérieur et sèche. Je crois que ça va guérir maintenant. Les fils restant doivent être enlevés la semaine prochaine. J'espère que là ce ne sera pas pareil.

Mais ce n'est pas tout, question "vacances" ! Ma fille nous a invité le 1er de l'an. Elle était toute contente d'avoir bien réussi son menu et de s'être bien organisée, sans s'énerver. C'était agréable de la voir aussi positive et on aurait dit que son dernier accès dépressif s'était estompé depuis quelques jours. Le lendemain, elle se payait une angine blanche et au lieu d'attendre Bébichon qu'elle devait m'amener vers 9 h, elle m'a téléphoné à 6h30 pour que je vienne le chercher. Idem le lendemain. Heureusement, mon mari, qui avait prévu de partir s'occuper de la maison de sa mère, a changé son programme pour m'aider dans la maison et pour que j'aie la voiture. Aujourd'hui, ma fille se débrouille. Ouf ! Il faut juste que j'aille lui porter ses courses tout à l'heure.

Bref, les vacances, ce n'était pas du repos pour tout le monde !