18/07/2013
Un jour "avec"
Mon mari voulait partir vers 10 h du matin, mais il a remis son départ au début de l'après-midi pour me permettre de faire mes petites courses à l'aise avec la voiture. Il a même préparé le repas pendant mon absence. Ça c'était chouette !
En cherchant autre chose, je retrouve des papiers importants, perdus il y a quelques mois et que je craignais avoir virés au recyclage avec les vieux papiers, comme je l'avais fait un jour avec ma déclaration d'impôt (oui, encore une de mes "distractions"). Ah, ça fait plaisir !
Je m'apprête à partir, quand ma fille me téléphone, vers 8h45'. Aïe ! C'est une heure à laquelle j'ai toujours quelques appréhensions. Cela signifierait-il que Bébichon est malade, que je dois le garder ou qu'il y a un autre problème ? Même pas ! Elle m'annonce fièrement que sa déclaration d'impôt est faite, un peu plus d'une heure avant la date butoir, mais à temps quand même. Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, elle me raconte que Bébichon aime beaucoup le stage sport/activité auquel elle l'a inscrit et pour lequel elle se faisait du souci. Il en a ramené toute une panoplie de nouveaux mots et aime beaucoup sa mono. Et puisque jamais 2 sans 3, elle a repris en main l'éducation du bonhomme, car elle gérait la chose de plus en plus mal ces derniers temps. Cool !
J'ai enfin trouvé en solde les sandales que je cherche depuis plusieurs années, afin de remplacer mes vieilles Méphisto qui sont toujours utilisables et confortables, mais ont maintenant l'air de plus en plus fatigué. Moi qui suis plutôt sous-marque (sous-sous-marque dirait mon mari), je n'ai pas lésiné sur le prix cette fois-ci non plus. J'espère que je n'aurai pas à le regretter et qu'elles tiendront aussi longtemps que les précédentes. Voilà une bonne chose d'acquise !
Et puis, j'ai trouvé par hasard, dans un magasin de seconde main, une brosse à biberon neuve suffisamment fine pour entrer dans l'ouverture étroite des biberons de cobayes. Je n'en trouvais pas dans les magasins ordinaires. Super !
Tout ça, en une seule matinée ! C'est pas mal, je trouve. Tout comme il y a des jours "sans", il y a des jours "avec", et ça fait du bien !
23:34 | Lien permanent | Commentaires (13)
16/07/2013
Les loups (rêve)
Je marche dans une grande plaine. À ma gauche, un grand nombre de loups courent, en file indienne, sur une sorte de longue butte qui file vers la droite et vers le haut de mon champs de vision. Ils ressemblent à des bergers allemands, mais en plus costaud. Ils m'effraient. L'un d'eux vient vers moi. Il me tourne agressivement autour. Je ne suis pas tranquille, mais je décide de tenter de l'amadouer. Je lui flatte la bavette. Il semble apprécier et se tient tranquille. Puis j'essaie de le repousser doucement. Il reste assez proche, semble toujours menaçant, mais ne m'attaque pas.
Le loup représente notre nature instinctive, plus primitive et moins domptable que celle du chien.
Cette longue meute me domine. Elle part de la gauche, càd de l'aspect féminin (l'inspiration, l'intuition, la souplesse et la passivité) et se dirige vers la droite, càd l'aspect masculin (l'action, la volonté, la capacité d'agir, la fermeté).
Ce sont ces dernières caractéristiques qui font que les loups en moi, ceux qui semblent me menacer, me font en même temps avancer afin de me sauver de leurs propres crocs. En effet, ils se dirigent de la passivité (gauche) vers l'action (droite), mais aussi vers l'horizon, même si c'est en biais, càd vers l'avenir, vers la survie.
Tout ceci se rapporte évidemment à mes problèmes de mémoire et de concentration, prise de conscience qui me secoue sérieusement. Cependant, ce loup que j'amadoue, sans vraiment l'apprivoiser, me donne confiance. Il ne ressemble d'ailleurs pas tout à fait à un loup. Peut-être que dans un rêve ultérieur, il deviendra un chien pour de bon. Un toutou que je pourrai apprivoiser vraiment, à force de patience et de persévérance. Dans les rêves tout est possible, c'est ça qui est génial ! Surtout qu'ils expriment une réalité.
08:15 | Lien permanent | Commentaires (9)
13/07/2013
Rêve de coccinelle
Coccinelle fait un rêve récurrent. Je n'ai aucune prétention à l'analyser de façon professionnelle. On peut considérer ceci comme une interprétation de comptoir, qui vaut ce qu'elle vaut et n'est destinée qu'à lancer peut-être une piste ...
j'ai un rêve récurent, qui revient depuis des années....je pars en courant au boulot (18 kms quand même hein!!) car j'ai raté le car....je passe dans un village et je m’arrête dans une épicerie, et je me goinfre de guimauve au chocolat.....je repars tranquillement, toujours galopant,et dans un fossé, je vois des trucs qui brillent....ce sont des pièces dorées, que je ramasse et les poings serrés je continue à courir et lorsque j'arrive à destination, l'usine est inondée....au moins 1,50 m de flotte partout...et je vois des tas de copine noyées qui passent dans l'eau....et naturellement, je me réveille en sursaut, les mains fermées sur des pièces inexistantes.....
Si tu as une explication, elle est la bienvenue !! bises!
Écrit par : chaourcinette | 12/07/2013
Coccinelle, alias Chaourcinette, rate le car, càd le moyen facile d'avancer dans la vie. Transport assez fiable et plan-plan où l'on ne doit pas se poser de questions et où l'on est à l'abri des surprises (bonnes ou mauvaises). Le village peut représenter un petit havre harmonieux, une intériorité ou le masculin et le féminin sont équilibrés. Le magasin exprime un besoin de changer, un désir de renouvellement spirituel ou ... sexuel. La guimauve au chocolat (appelée "lard" en Belgique) pourrait indiquer un intérêt gourmand pour une histoire d'amour à l'eau de rose (à la guimauve). Courir signifie traverser la vie par ses propres moyens, rapidement (y a-t-il urgence ?) essayer de la comprendre, décider soi-même où l'on va. La fosse est peut-être la partie sombre de Chaourcinette. Celle où l'on trouve de l'eau pas toujours très claire et quelques détritus. Mais c'est là que la dame va découvrir des pièces dorées. Elle ne dit pas des pièces d'or. Peut-être est-ce un trésor, l'or de la connaissance, la richesse intérieure. Mais peut-être est-ce de la pacotille ...
Quoiqu'il en soit, Coccinette (ou Chaourcinelle) continue de courir avec ses petites jambes à elle, jusqu'à l'usine, symbole de déshumanisation, de routine, de perte d'identité. Car effectivement, ses collègues - qui sont des parts d'elle-même - sont noyées par la vie quotidienne. Mais pas elle ! Elle est sauve !
07:00 | Lien permanent | Commentaires (4)