21/09/2013
Trois petits trucs
Je profite du jeu proposé par Chenille - que j'ai un peu adapté - pour parler de la venue de ma sœur et de notre visite à notre famille allemande.
Trois petits trucs qui m'ont fait sourire hier et avant-hier :
- Le chien de ma cousine, plus tout jeune et un peu lourdaud, qui avance avec précaution dans l'appartement et qui, pour éviter de se retourner et risquer de glisser, repart à reculons jusqu'au tapis où il se sent plus stable.
- Les sympathiques vocalises diverses et variées que ce même bon toutou émet à l'arrivée de certaines personnes.
- Le chien de garde (efficace !) de mon cousin cette fois, un berger malinois, qui aboie et grogne de façon impressionnante et menaçante et qui vient ensuite chercher des caresses et se couche sur le dos pour accueillir les gratouilles ventrales des nouveaux venus qu'il ne connaissait pas 5 minutes auparavant.
Trois moments d'émotion :
- Revoir la maison où j'ai passé tant de vacances estivales. Elle a été complètement transformée depuis, tout comme les alentours. Ainsi le verger et le potager ne sont plus qu'une grande pelouse. La vieille grange, en revanche, n'a pas bougé. L'étang est toujours là, même s'il manque maintenant les balançoires, la maisonnette des poules, le banc et les arbres autour.
- Retrouver le petit chemin de terre que nous empruntions, enfants. C'était un raccourci qui menait au petit magasin et à la petite école que fréquentaient mes cousins. On m'avait dit qu'il n'était plus accessible. J'ai été émue aux larmes en m'y promenant, entre pré et parcelle boisée. J'étais seule, heureusement. J'ai pu me laisser aller à mes émotions.
- Regarder des vieilles photos de famille. J'en connaissais certaines, d'autres pas du tout.
Trois petits trucs qui m'ont attristée, ou plus précisément que j'ai regrettés :
- Ne pas avoir discuté à cœur ouvert avec ma sœur à propos des malentendus, incompréhensions, susceptibilités et autres ombres qu'il y a entre nous et dont elle a parlé avec ma fille aînée, mais pas avec moi.
- Ne pas connaître mieux l'anglais et l'allemand pour communiquer plus facilement avec mon beau-frère américain et ma famille allemande.
- Ne rien avoir pu offrir à mon cousin qui nous hébergeait, parce que ma sœur n'a pas acheté les chocolats que je lui avais demandé de rapporter lorsqu'elle est allée s'acheter des bonbons alors que nous étions encore en Belgique et qu'une fois là-bas, m'a empêchée de partager l'addition lorsque nous étions au restaurant.
Trois petits trucs qui m'ont réjouie et/ou soulagée :
- Avoir fait le voyage sans encombres, en tant que conductrice. Sans pannes, sans accidents, sans erreurs de parcours. Avoir notamment pu suivre le gps sans me tromper, ce qui n'est pas toujours évident, surtout que je n'ai pas l'habitude et que les indications sont parfois ambiguës.
- Pouvoir conclure que le séjour de ma sœur s'est bien passé. Ou en tout cas que les nombreux couacs, contretemps et erreurs de communications avec les amis, la famille, ont été résolus les uns après les autres. Avec un peu d'énervement certes, mais sans engendrer de gros soucis.
- N'avoir rien oublié en Allemagne. J'aurais pu. Cela m'arrive souvent. Ainsi j'avais laissé mon appareil photo chez ma cousine, mais elle l'a remarqué avant que j'aie quitté sa maison.
Trois petits trucs dont je me fous comme de l'an quarante :
Il y a sans doute beaucoup de choses, mais rien ne me vient à l'esprit...
Ce jeu a été inventé par Chenille ici.
Et voilà ! Qui veut jouer ?
09:30 | Lien permanent | Commentaires (10)
13/09/2013
Voilà l'état de ma terrasse !
À droite, à la place du sac en plastique blanc, il y avait un joli bouquet de belles de nuit jaunes. On en devine encore l'une ou l'autre.
La*ly et Mi*ka sont curieuses. Surtout La*ly qui est attirée par les odeurs qu'elle juge intéressantes. T'inquiète pas Chloé, ça schlingue pas pour nos odorats humains.
On voit le mouvement que Mi*ka se propose d'entreprendre pour venir me rejoindre en passant par la bordure. Interdiction évidemment ! Elle l'avait fait une fois, quand il n'y avait pas de tuyaux posés là. Je l'ai observée sans oser intervenir, de peur qu'elle ne fasse un faux mouvement en voulant revenir. Mais au bout, il y avait un obstacle ! (voir première photo) Elle a fait un petit saut au-dessus du coin du "précipice" pour atteindre l'autre partie de la terrasse. Sans soucis, mam'zelle !
Et voilà la bête ! ↓
10:30 | Lien permanent | Commentaires (20)
12/09/2013
Ma maison sens dessus dessous
Il y a 2 mois, je fais vidanger ma fosse sceptique. J'en ai déjà parlé. Peu de temps après, l'évacuation des toilettes commence à nouveau à ralentir. J'appelle une firme spécialisée. Un jeune gars parlant un néerlandais approximatif vient examiner le système, à toute allure. Il démolit un coude accusé du bouchon, nettoie un des tuyaux, et déclare qu'il est probablement cassé parce que sa lance a rencontré un obstacle. Coût de l'opération : 107 €.
Quelques jours plus tard, le problème resurgit. La firme propose une inspection par caméra qui ne fera qu'indiquer où se situe le problème, sans pour autant le résoudre. Coût prévu : 195 € !
Nous décidons de nous adresser directement à un entrepreneur contacté précédemment pour d'autres travaux. Le type vient le jour même. Il fait son examen et la sentence tombe. Il faut ouvrir la terrasse. Il y a probablement un effondrement dans un tuyau. Le lendemain, ils arrivent à quatre et se mettent à l'ouvrage. La terrasse est hyper solide. Ils ont du mal. Et ils ne trouvent pas le tuyau, au niveau des toilettes qui se trouvent juste de l'autre côté du mur (Pourquoi les Français mettent "toilette" au pluriel, j'te jure !). Je leur suggère de commencer plutôt du côté de la fosse sceptique, puisque là on voit l'ouverture de l'autre bout du tuyau. Mais ils maintiennent leur option et me font un grand trou, avec beaucoup de difficultés d'ailleurs car le sol est profondément bétonné.
Au bout d'un temps assez long, ne trouvant toujours rien, ils décident de suivre ma suggestion. Hé oui, même en construction, une femme a parfois raison ! Ils découvrent que la fosse sceptique est cassée et les deux tuyaux (entrée et sortie) sont quasi complètement bouchés. Il faut remplacer l'un, donc casser la terrasse. Or, l'autre passe sous la maison ! Aïe aïe ! Va-t-il falloir casser mon dallage à l'intérieur !? Si par chance ce n'est pas le cas, le coût estimé est quand même déjà de +/- 3000 €. Glups !
Aujourd'hui ma maison gargouille, glougloute, éructe, se plaint, bat la chamade ! J'entends l'eau qui circule, qui gicle, qui s'écoule, les marteaux qui tapent, les pelles qui creusent. En finale, l'entrepreneur a décidé de remplacer la fosse sceptique, on n'y coupe pas, mais pas les tuyaux. Il semblerait qu'ils ne soient cassés ni l'un ni l'autre. Les gars les débouchent et les "soignent" à l'aide d'une "pommade" grasse. Et puis le grand trou initial, ben, il a été fait pour rien ! Pauvre terrasse, la chirurgie réparatrice va un peu te défigurer, toi qui était déjà un peu défraîchie.
Mais ce n'est pas tout ! Avant de tout casser, il a fallu découvrir quel tuyau venait d'où et partait vers où. Ouvrir les robinets ici, puis là, tirer la chasse, aller ouvrir un robinet qui n'est jamais utilisé à l'étage et ... inonder la maison car le siphon avait été retiré, le diable sait pourquoi ! Si, si, c'est ce qui est arrivé. L'eau dégoulinait à travers le plancher. Quel stress ! Par chance, uniquement par terre, entre la table de la salle à manger (pleine de trucs) et le piano ! Ouf ! Il suffisait d'éponger par terre jusqu'à ce ça s'arrête de couler. En-haut, ce fut plus pénible. La pièce où l'eau s'était écoulée est une ex-future salle d'eau servant de ... rangement. "Rangement" est un beau mot pour exprimer une réalité un peu moins glamour. Des boîtes ont été mouillées. Les livres qu'elles contenaient aussi, mais pas trop. Dois-je dire "ouf ?" Il eut peut-être mieux valu qu'ils deviennent irrécupérables ? L'accumulatrice que je suis aurait bien été obligée de les jeter.
Soit ! J'ai éparpillé boîtes et livres dans les chambres pour les faire sécher, tout comme le plancher détrempé. Et ma sœur qui débarque après-demain des Etats-Unis. Alors que le rangement n'était pas fini en bas, maintenant c'est le foutoir partout. Pas de toilettes et pas de chambre décente ! Elle logera chez son amie ou chez une de mes filles.
Le défi maintenant est de ne pas tout refourrer dans cette pièce. Vais-je le relever ???
14:54 | Lien permanent | Commentaires (15)