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28/07/2014

Brocante

Ma fille s'était inscrite pour participer à une brocante organisée par une amie le 1er juin, afin de désencombrer sa chambre-fourre-tout. La veille, elle se désiste pour des raisons de fatigue. Je lui suggère alors une brocante organisée dans le village à côté du mien, le 21 juin. Je l'encourage en proposant de l'aide pour l'installation, la désinstallation et pour garder Bébichon. Elle accepte avec un enthousiasme moyen. Je sens qu'il ne faudrait pas grand-chose pour qu'elle abandonne le projet. Le matin, elle me téléphone, super énervée. Son amie, qui devait venir la veille pour garder Bébichon pendant que ma fille chargeait sa voiture, se décommande. Elle arrive sans bagages pour Bébichon, sans rien à manger, sans monnaie pour rendre aux premiers clients si jamais ils n'ont pas le compte juste. Par chance, il fait beau. Bébichon n'aura besoin ni de veste, ni de bottes. Par chance aussi, Maman a prévu une planche et des tréteaux, des bâches pour une éventuelle pluie, une chaise pliante et ... de la monnaie ! La voilà pas mal soulagée. Et cerise sur la gâteau, Maman lui apporte du café, de l'eau, une pomme, une salade préparée par beau-papa. J'y vais par 2 fois et reste un bon moment avec elle. Je me sens "bonne mère" pour le coup ! Elle m'avouera par la suite que si je n'avais pas été l'aiguillon de l'affaire, elle aurait laissé tomber.

Elle vendra bien. Je rajoute quelques trucs à moi dont certains partent aussi. Elle laissera une partie sur place, un camion de recyclage étant prévu pour ça. Elle est assez contente.

Du coup, je propose de faire une nouvelle brocante, aussi dans ma région, mais à 2 cette fois. Elle est d'accord.

Elle arrive bien à l'heure. Son amie gardera Bébichon. À mon grand étonnement, elle n'a rien apporté à vendre ! Elle vient uniquement pour m'aider. Je la remercie, mais en même temps je lui exprime ma déception. L'idée était quand même au départ de le faire pour elle. Or, elle n'avait plus rien à trier, les boîtes de la dernière fois étant toujours prêtes. Soit !

La journée se passe super bien. C'était le 21 juillet, jour de la fête nationale belge, jour traditionnel de pluie intense. De "drache", comme on dit en Belgique. Or, il fait bon. Le ciel se couvre par moment, mais ne lâche rien.

Nous avons de bons contacts avec la plupart des gens, exceptés quelques grincheux. Nous nous étonnons une fois de plus de ce que les gens achètent. En faisant un petit tour aux autres stands, je déniche des tasses que ma fille cadette recherche. Je les lui achète, elle sera contente. Je n'achète rien pour moi cette fois. À la première brocante, je m'étais laissée tenter par des statuettes style précolombien.

Pour ma fille, c'est un peu les vacances. Elle ne doit pas s'occuper de Bébichon. C'est une sensation de liberté qu'elle n'a pas souvent. Elle me propose de nous organiser pour faire d'autres brocantes ensemble. Dans un premier temps, l'idée me séduit vaguement, mais plus tard je vois la réalité sous un autre angle. Cela demande beaucoup d'organisation, un endroit de stockage que je veux justement éviter, vu mon problème d'accumulation aigu. En plus, le souvenir de ma première brocante me revient à l'esprit. Il avait plu. il fallait tenir notre tonnelle que le vent cherchait à soulever. La pluie coulait dans ma manche. On m'avait volé un très beau manteau de fourrure tout neuf (cadeau que je ne portais pas, pas mon style) et quelques autres choses. Pour un bénéfice bien inférieur à celui que j'ai fait cette fois-ci. Bref, je ne veux pas devenir brocanteuse !

 

25/07/2014

perles de vie

14 juillet 2014 (sur un linge pendu à sécher dehors)

IMG_6117 - copie.JPG
23 juillet 2014

9 jours après la ponte, plein de bébés !
On voit les œufs vides (bord droit de l'image).
Ils sont devenus blancs avec un point noir qui doit être l'ouverture.

IMG_6133 - copie.JPG

18/07/2014

Tomber de son piédestal

Il y a 3 façons de monter sur un piédestal. Premier cas de figure, vous y grimpez vous-même et vous persuadez d'autres personnes que c'est justifié. Deuxième option, les autres vous y mettent et vous convainquent que c'est légitime. Troisième possibilité, vous y êtes propulsé par d'autre(s), mais vous restez lucide. Vous savez que c'est un malentendu.

Dans les 2 premiers cas, cette position est toujours inconfortable. Le risque de tomber est grand. Il faut sans cesse être vigilant, sans quoi on perd l'équilibre. Et l'on risque de devenir rigide.

Mais si vous êtes placé sur ce piédestal à votre corps défendant (3ème option), vous êtes conscient de ce qui se joue malgré vous. Alors, vous gardez la souplesse nécessaire à retomber comme les chats, sur vos pattes.

Le cas échéant, la cause de votre "déchéance" ne sera pas forcément celle que vous attendiez. Vous pensez peut-être : "Ils vont se rendre compte de leur erreur. Ils vont voir que je ne suis pas ce qu'ils croient". Parce que vous n'êtes pas dupe. Mais parfois, vous tombez de façon inattendue, pour des raisons que vous étiez à mille lieues de soupçonner. Et là c'est paf le chien, non plus le saut gracieux du chat. Et vous voilà par terre, sur vos pattes quand même, mais un peu groggy, accusé de crimes que vous n'avez pas commis.

Qu'à cela ne tienne, l'important c'est de se retrouver au niveau du sol. Espérons quand même que vous ne serez pas châtié pour ne pas avoir correspondu à l'image que l'on s'était faite de vous. Que vous pourrez continuer votre chemin à votre rythme, dans la lumière de l'ombre ...