Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

22/04/2014

Pôv Lalynette !

IMG_5865.JPGQuand il fait beau, mes toutoutes s'installent volontiers sur le clapier à cobayes. C'est l'endroit le plus ensoleillé le matin. Laly saute d'un bond plein d'élégance. Mika doit passer par la chaise que j'ai mise là exprès. Elles aiment aussi cet endroit parce que quand je passe, je les caresse volontiers longuement car je ne dois pas me baisser.

Hier, j'étais occupée à installer Robin (mon dernier p'tit Micki) dans l'enclos sur la pelouse. Tout à coup, juste derrière moi, j'entends un raffut étrange et je vois Laly atterrir devant le clapier. Elle avait voulu sauter dessus, mais le clapier, dont je venais de retirer Robin, était ... OUVERT ! Ce qu'elle n'avait pas vu. Elle est donc tombée dedans et en est ressortie aussitôt, badaboum boum boum, plutôt saisie de cet atterrissage inattendu ! Pôv Laly ! Elle s'est fait mal et boitillait un peu de la patte arrière. Je lui ai prodigué un long massage tant physique que moral. Après une minute, il n'y paraissait plus. Et quand je l'ai invitée à s'installer à nouveau sur le clapier (fermé cette fois, bien entendu !), elle l'a fait. L'appel au câlin a été plus fort que la peur de tomber. Et sans doute aussi m'a-t-elle fait confiance. Ou tout simplement a-t-elle compris ce qui se passait ...

19/04/2014

Les animaux ont-ils une âme ?

Quand j'ai perdu mon petit Micki - j'avais 12/13 ans - je l'imaginais dans une nouvelle vie, courant librement sur l'herbe, dans un grand espace, avec des petits compagnons de son espèce.

Le catéchisme ne m'avait rien appris quant à l'existence d'un paradis pour animaux. Mais je l'ai fait exister en pensée. Ça me faisait du bien d'imaginer qu'il aurait ce bonheur de gambader librement dans la nature, parmi ses congénères, ce qu'il n'avait pas eu le loisir de faire au cours de ses 5 années de vie.

Je me suis écartée des croyances de l'église. J'ai cherché longtemps, une vérité plus "crédible", en quelque sorte. Plus jamais je n'ai eu la foi, comme j'ai pu l'avoir lorsque j'étais enfant. J'ai exploré d'autres pistes, réincarnation et karma notamment. Bien plus logique que le christianisme. Je me suis intéressée au Bouddhisme aussi. Comme beaucoup, j'ai discuté avec des témoins de Jéhovah. Ce n'était pas un échange car ils n'écoutaient qu'eux-même et leur désir de convaincre. Ils ne m'ont pas convaincue. J'ai aussi été approchée par des membres de la Nouvelle Acropole. J'ai même fait longtemps partie de ce qu'on pourrait appeler une secte de type maçonnique. On y disait que la Métempsychose n'était pas la vérité. La réincarnation oui. Les animaux, selon leur théorie, possédaient une âme de groupe à laquelle ils retournaient après la mort. Mais moi je me disais toujours : "P'têt ben qu' oui, p'têt ben qu' non." Pourquoi les animaux n'auraient-ils pas une âme individuelle ? Et pourquoi n'aurions-nous pas, nous, les êtres humains une âme de groupe ? C'est ainsi que j'ai erré. La foi, dans n'importe quel domaine, je ne l'ai plus jamais eue complètement. Et de moins en moins. Dans sa chanson "Je sais" Jean Gabin dit : "Je sais qu'on ne sait jamais". Je serais même plus prudente et je dirais "Je pense qu'on ne sait jamais". La seule chose en laquelle je crois, c'est que l'être humain est incapable d'appréhender intellectuellement le sens de la vie, son fonctionnement et que chacun ne peut en percevoir que des bribes. L'homme se sert d'images qui lui permettent d'approcher une vérité qui n'est peut-être jamais absolue et pourrait même être changeante. Ainsi, les Chrétiens de mon époque parlaient du ciel et de l'enfer. Des péchés, véniels ou mortels. Nous, on y croyait. Ce n'étaient que des images. Des symboles.

Dans un sens plus psychologique, voire poétique, je crois que les animaux ont une âme quand on leur en attribue une. Comme la rose du Petit Prince était spéciale, non intrinsèquement, mais par l'amour, l'intérêt qu'elle suscitait. Ainsi, on peut dire que oui, Max, Flash, Robin, Laly et Mika ont une âme ...

18/04/2014

Flash

Tout comme l'avait fait Max, Flash se tournait de plus en plus souvent vers le coin de la cage. Première alerte ! Ensuite, il me semblait qu'il mangeait moins. Ce qui me rassurait, c'est qu'il produisait toujours ses petites crottes, comme d'habitude, ce que Max ne faisait plus. À la palpation, je ne sentais pas de grosseur, telle que celle découverte sur le flanc de Max. Mais il poussait de petits sons inhabituels ou du moins que je n'avais jamais remarqués auparavant. Deuxième alerte !

Samedi, je pensais aller chez le véto, mais il semblait aller mieux. Je commençais à me demander si je n'étais pas un peu trop anxieuse. J'aurais mieux fait d'y aller. Dimanche, il allait de nouveau moins bien. Je sentais qu'il avait maigri. Il n'y avait plus de doute possible. Il était malade. Mais c'était dimanche. Lundi, son état empirait clairement. Parfois son corps se crispait. De douleur sans doute. Je suis donc allée le faire examiner. Stupidement, je pensais que le véto allait m'annoncer qu'il avait également des tumeurs intestinales, comme Max. Qu'il n'y avait plus rien à faire. Mais le véto me demande s'il urine normalement. Je n'en savais rien. Ils sont 2 dans la cage. Comment savoir lequel a uriné dans les copeaux ? Il constatait une infection de la vessie déjà très avancée. Il me donnait un médicament et me montrait comment le lui administrer. Le lendemain après-midi, au retour des courses, Flash était couché sur le côté. Définitivement. Si je l'avais soigné plus tôt, on aurait peut-être pu le sauver. Je m'en veux ! Hier, je l'ai enterré, tout à côté de Max, dans son petit linceul. Il était beau.

Flash était le plus sauvage des trois, le plus peureux. Il émettait toutes sortes de cris que les autres n'émettaient pas. Il n'aura pas beaucoup profité de la tranquillité due au départ de Max qui le dominait. À cause de la douceur de son poil, c'était le préféré de Titou qui l'avait baptisé Flash parce qu'il courait vite. Il va encore falloir que je l'annonce...