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18/01/2012

Quand on parle du loup

Ma fille croyait qu’on la préviendrait si XY introduisait une demande pour rencontrer Bébichon dans un lieu protégé. Comme elle n’entendait rien venir et qu’elle commençait à stresser à cause de la date de l’audition qui se profile, elle a téléphoné pour être fixée. Déception ! Il a fait la demande. Ils sont dans l’attente de personnel disponible, ce qui ne saurait tarder. Ça ne m’étonne pas du tout, vu le type de personnalité. L’enfant, il le « veut » car il le rassure en lui donnant une identité, alors qu’en principe, c’est le père qui doit rassurer l’enfant.

La voilà toute déprimée. Elle espérait secrètement qu’il laisserait tomber l’affaire. « Est-ce que je vais devoir subir ça toute ma vie ? » Hélas, je crains que cela dure encore un bon moment !

Je lui dis qu’elle n’a plus qu’une chose à faire, c’est de penser positivement. Visualiser un Bébichon souriant, fort, heureux.  Sceptique, elle murmure un « Tu crois ? Quand je vois comme il est déjà déstabilisé quand il doit retourner à la crèche après les vacances ! » Je lui demande si elle voit une autre solution. Elle ne sait pas. Je lui détaille alors les possibilités que je vois, moi :

1)  Faire « disparaître » XY. :-/

2) S’enfuir au bout du monde avec Bébichon. :-/

3) Se suicider avec lui. :-//

4) S’en remettre à la justice, à la vie, à l’univers ...

Je ne vois rien d’autre. Vous oui ? Je lui demande une fois de plus, s’il n’y a rien de concret à entreprendre pour étayer le dossier, genre témoignages, attestations, etc. Antérieurement, son avocate avait dit que non. Elle lui téléphone quand même, pour s’entendre confirmer qu’il n’y a rien à tenter de plus que ce qui est déjà fait. Cependant, cette communication lui fait du bien. Le tempérament décidé de l’avocate la rebooste. Elle espère qu’à l’audience, XY se laissera un peu plus aller à ses digressions accusatrices et hors propos, comme il avait commencé à le faire lors de la dernière audition. Elle prétend que cela a grandement joué en sa défaveur.

Ma fille est ragaillardie. Je profite des bonnes ondes que je sens en elle pour lui rappeler qu’elle a déjà eu par 2 fois gain de cause. La première fois quand l’urgence avait été refusée à XY. La deuxième, quand les visites ne lui avaient été autorisées que tous les 15 jours, qui plus est, sous surveillance. Je la sens beaucoup plus positive. Elle pense que si elle sait faire passer son ressenti, ses craintes, faire voir au juge les risques pour Bébichon, ils sauront qu’elle dit la vérité et ils agiront en conséquence et en conscience.

12/01/2012

Univers infini...

Hier, ma fille me parle d’une émission au sujet d’un papa qui, n’ayant pas obtenu la garde alternée, a tué son enfant de 8 ans, pour se venger de la mère. Je n’avais pas voulu regarder ça. C’était trop terrifiant pour moi. Elle, par contre, a voulu voir et effectivement, elle a été terrifiée. Le style de discours tenu par ce psychopathe est le même que celui qu’utilise habituellement XY.

Ne pas alimenter ces pensées…Respirer… Invoquer l’univers… Faire confiance… Visualiser un avenir positif pour Bébichon…

 

08/01/2012

stress, échéance, rupture, solitude ...

Pour le moment, le moral de ma fille est assez bas. Elle avait, depuis quelque temps, une relation assez suivie avec un “copain”, qui aurait pu devenir un ami d’une autre nature, mais tout s’est brusquement arrêté parce que l’homme était amoureux, alors que ma fille ne l’était pas. Il a préféré rompre de façon nette et totale et l’a fait dans une réaction de dépit, en lâchant des propos un rien blessants. Comme elle a déjà très peu de contacts sociaux, ses problèmes de solitude ont refleuri de plus belle.

Pourtant, il fut un temps, ce gars l’intéressait. Parfois, je me demande si ma fille n’est pas attirée pas les relations compliquées, les hommes hors de portée ou qui ne s’intéressent pas à elle, ou alors, les bad boys, comme XY, le père de son enfant.

D'un autre côté, le stress augmente chaque jour à cause d'une échéance qui se pointe. Il s’agit de la décision judiciaire au sujet de la paternité de XY. En principe, il aurait déjà pu voir son fils dans un centre spécialisé, avant ce jugement. Mais il aurait fallu qu’il introduise une demande et qu’il paye le service. Il n’en a apparemment rien fait, puisque ma fille n’a pas été contactée à ce sujet. Tant mieux, bien sûr, c’est du temps gagné, même si ce n’est certainement que partie remise.

Quand on voit à quel point Bébichon est sensible à une voix qui gronde un peu, quel effet cela va-t-il lui faire quand il entendra hurler l’homme qui est son père biologique ? Je préfère ne pas y penser. Et je ne sais pas comment utiliser la pensée positive dans cette situation. Quelqu’un peut-il m’aider ?

Un souci arrivant rarement seul, la boîte va arrêter l'activité dont ma fille s'occupe. Depuis un an qu'elle travaille là, elle a augmenté le chiffre d'affaire, mais ça ne suffit pas. Ils comptent la garder, mais cela impliquera pour elle des déplacements bien plus importants, loin de chez elle, loin de la crèche où Bébichon devra débarquer plus tôt le matin et où il devra rester plus tard le soir. Ça ne lui plaît pas du tout !