08/12/2016
Ai-je fait une erreur ?
Il y a longtemps que je n'ai pas parlé de ma fille aînée sur mon blog il me semble. Il faut dire que j'ai pris du recul par rapport à la façon dont elle élève son fils. Bien sûr, je constate encore des choses qui me dérangent, mais je laisse passer sans m'y attarder. Ma psy m'a bien aidée dans ce domaine.
Par ailleurs, les problèmes d'argent se sont espacés. Il faut dire qu'elle a terminé de payer ses dettes (et surtout celles de XY) l'année dernière et que normalement elle n'allait plus devoir me solliciter. C'est malgré tout encore arrivé au mois de juillet. Elle voulait profiter des soldes pour acheter "utile". C'est à ce moment-là que je lui ai annoncé que j'interviendrais encore cette année dans les frais de stages vacances de Bébichon. C'était une stratégie de ma part. Si je le lui avais dit à l'avance, elle aurait compté là-dessus pour lâcher la bride à l'acheteuse compulsive qui est en elle et elle aurait dû faire appel à moi. Du coup, elle n'avait plus besoin de m'emprunter de l'argent. J'avais bien calculé mon coup !
Régulièrement elle se plaint de n'avoir pas de place sur le parking de son immeuble et de devoir transbahuter ses paquets sur des longueurs qui lui paraissent pénibles. C'est sûr qu'avec sa fibromyalgie, ce n'est pas drôle. Elle rêvait d'avoir un emplacement à elle, bien au chaud, dans le garage sous l'immeuble. Une opportunité s'est présentée et j'ai décidé de lui donner l'argent pour l'acheter. Une avance sur son héritage on va dire. Là aussi, je n'ai rien dit de mes intentions au préalable. Sinon, elle aurait peut-être réfléchi à une autre destination pour cet argent tombé du ciel. Et il se serait probablement volatilisé quelque part à plus ou moins court terme. Très agréablement surprise, elle a rapidement fait le nécessaire pour négocier le prix avec le propriétaire car il y avait un autre prétendant sur l'affaire, ce qui a cependant fait monter le prix.
Elle se réjouissait de rentrer dorénavant chez elle sans avoir à s'inquiéter s'il y aurait une place sur le parking extérieur. Elle voyait déjà tout ce qu'elle allait pouvoir entreposer dans ce garage qui est assez vaste et fermé à clé. Bref, elle était super contente.
Il est apparu par la suite que les frais liés à cet achat étaient bien plus élevés que ce que nous imaginions. Cela provient du fait qu'ils sont identiques, que l'on vende un immeuble de plusieurs étages, un appartement, un garage ou même une petite cave.
Première déception pour elle car c'est à elle de les payer.
Mais la seconde déception de taille est le fait que son boulot ne lui versera pas le bonus auquel elle pensait avoir droit en fin d'année. Elle a fait vérifier son contrat par son syndicat et il s'avère que tout est légal et qu'ils n'ont aucune obligation de cet ordre. Elle est donc repartie pour me rembourser une bonne somme mensuelle pendant un an ou deux.
Cela ressemble à une douche froide sur la joie du début.
C'est drôle. J'ai à plusieurs reprises eu l'idée de faire une donation à mes filles et chaque fois quelque chose m'en a empêché. Et là, ai-je bien fait ? Elle se plaint maintenant qu'elle aurait pu utiliser cet argent pour la maison qu'elle voudrait acheter un jour. Qu'elle ne pourra pas partir en vacances comme elle le projetait, dans un pays chaud qu'elle se faisait une joie de faire découvrir à son fils. J'aurais peut-être dû l'acheter à mon nom ce garage et elle l'aurait utilisé sans rien devoir payé. Moi ce que je voulais c'est lui éviter les frais de succession. C'est bien l'esprit d'une donation.
Mais voilà, à long terme, c'est un bien pour elle. Mais à court terme, c'est un cadeau empoisonné. Trop tard ! Ce qui est fait est fait. Dommage que la joie n'y est plus, tant pour elle que pour moi.
19:19 Publié dans Ma grande fille/Bébichon, alias Picolo | Lien permanent | Commentaires (23)
30/11/2016
Y fé froid !
Mais y a du soleil ! C'est cool pour la balade !
11:27 | Lien permanent | Commentaires (16)
22/11/2016
Dédales obscurs
Ma vie tourne actuellement autour du thème de la communication dans tous les domaines.
Par exemple, le rapport avec les personnes âgées, et notamment avec celles d'entre elles atteintes de démences diverses et dont le vécu est forcément obscur pour nous.
Mais aussi dans les relations interpersonnelles en général et le dédale des interférences, interprétations, incompréhensions, bonnes intentions mal perçues, etc. Tout ça n'est pas neuf pour moi. J'avais déjà eu une petite formation à l'écoute il y a une dizaine d'années. Et j'ai récemment participé à 2 conférences sur le sujet.
Il y a aussi la communication avec mes pupilles syriens et leur famille qui connaissent à peine quelques bribes de français. On tâtonne de part et d'autre. On y arrive plus ou moins bien ...
De plus, dans ce dernier domaine, je découvre les dédales administratifs compliqués où j'ai l'impression de chercher ma route à tâtons. J'y rencontre aussi le personnel. Efficace ou non, motivé ou non, accueillant ou non, rigide ou souples. Bref, un peu de tout. Plus de positif que de négatif je dois dire. J'ai le plaisir par ailleurs de capter des regards bienveillants, de recevoir des mots de reconnaissance, de constater la solidarité. Ça fait du bien !
Et last but not least, il y a la communication entre mon conscient et mon inconscient. Là au moins, il n'y a que moi et moi en cause. Ce n'en est pas plus évident pour autant. J'y ai aussi cette impression labyrinthique. Je suis contente d'être aidée pour cela en psychanalyse. Il y a des recoins sombres qui sont maintenant éclairés davantage. Pas de changement du point de vue des symptômes jusqu'à présent, mais ça, je commence à me demander si c'est le plus important ...
10:07 | Lien permanent | Commentaires (22)