29/10/2016
Structurée ou non
Nots me fait le commentaire suivant sur ma note précédente :
"... ta réflexion Sur le fait d'être dérangée et que le bazar ambiant chez toi reflète le fait que tu ne sois pas rangée dans ta tête, m'étonne. En effet tes écrits sont toujours très structurés, Les mots bien choisis Et tu donnes au contraire à lire L'aspect de quelqu'un de très ordonné et de très cadré. A gratter, non ?"
Bonne remarque ! Je l'ai déjà "grattée", mais n'ai rien trouvé de parlant, malheureusement.
Plusieurs réflexions me viennent par rapport à ça.
Par exemple, au contraire de certain(e)s qui planquent leur bazar derrière les portes pour que ça ne gêne pas la vue, mes placards et tiroirs à moi sont bien rangés. C'est à l'extérieur que ça se gâte. Là où ça se voit, justement.
Alors, si mes écrits sont bien structurés (merci pour le compliment !) ma tête peut-être aussi, globalement, mais quelque part, dans un coin reculé de la Gaule, quelque chose résiste ! Quelque chose de puissant ! Quelque chose qui a dû tomber dans la potion magique.
Suis-je quelqu'un de très cadré ? On touche là à quelque chose qui me parle. Je dirais que je suis peut-être même quelqu'un de "trop" cadré et qui se rebelle contre ce cadre en foutant le boxon !
Un placard, ou un coin de placard de mon esprit est coincé ! C'est sûr ! En fait, je sens en moi un fort conflit entre aspiration à l'ordre et besoin de bordel.
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26/10/2016
Suis-je malade ?
Chloé me fait remarquer qu'en psychanalyse il est question de "patient" et non de "client", comme je l'avais retranscrit erronément de mémoire. De son côté, Chaourcinette s'étonne que je me considère comme "malade", mais elle n'a pas d'autre mot à proposer.
Or, si je consulte Wikipedia, je constate que le mot patient est dérivé du mot latin "patiens", participe présent du verbe déponent pati, signifiant « celui qui endure » ou « celui qui souffre ». Je ne souffre pas physiquement, bien sûr, mais bien psychologiquement.
Par ailleurs un malade est celui dont la santé est altérée. En l'occurrence, dans mon cas, la santé mentale. Je suis donc bien "malade". Peut-être que le mot "dérangée" me conviendrait mieux. C'est un terme à consonance péjorative et pourtant ! Il est soudain parlant pour moi - cela me vient en écrivant - car il correspond très bien mes problèmes : je n'arrive pas à ranger. Je suis sûre que si j'y arrivais dans ma tête, j'y parviendrais aussi dans ma maison. Ou alors je me leurre ?
11:16 | Lien permanent | Commentaires (6)
24/10/2016
Quand une psychanalyse est-elle terminée ?
Une psychanalyse se termine quand le client est ... ruiné ! :/
En d'autres termes, il n'y a pas de "guérison". Jamais.
Ce n'est pas Freud qui le dit, ni Lacan. C'est Carl Gustav Jung. Pas n'importe qui non plus.
Ce n'est pas vraiment encourageant ! :(
P'têt que c'est le l'humour ?
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