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13/10/2015

Ma fille va toujours bien.

Ma fille me téléphone moins souvent. Seulement quand il y a quelque chose à savoir. Avant, elle me contactait à tout bout de champ, plusieurs fois par semaine, parfois plus d'une fois sur la même journée. Souvent juste pour raconter un truc qui lui est arrivé. Particulièrement les ennuis qu'elle a rencontrés. De temps en temps aussi pour raconter une histoire sympa qu'elle vient de vivre.

Lundi dernier, il n'y avait pas école pour Bébichon. Je l'ignorais. Ma fille ne m'a pas demandé de le garder comme d'habitude. Je l'apprends lorsqu'elle me raconte que ça ne s'est pas bien passé à la garderie. Comme je manifestais mon étonnement par un petit "ah bon ?", elle me précise qu'elle a décidé de moins me solliciter. De se débrouiller avec les gens qu'elle a autour d'elle. Je ne me suis pourtant jamais plainte de devoir m'occuper de lui quand il n'y a pas école, qu'il est malade ou qu'elle a une réunion en soirée. Alors pourquoi maintenant ? Je pense qu'elle a dû réfléchir à un tas de choses suite à mon refus de demande de prêt que je raconte ici. J'espère en tout cas que c'est une réaction positive "pour elle" et non "contre moi". Je ne pose pas de questions. Je le ferai peut-être à l'occasion ...

J'oublie de dire que ma fille continue d'aller bien. C'est ce qu'elle déclare et répète depuis son rendez-vous galant dont je ne sais pas s'il a eu lieu ou non. Je suppose que oui. Et elle répète aussi que Bébichon ne lui pose plus aucun problème. Depuis qu'elle va bien, il va bien aussi. Bien, bien !

04/10/2015

Ma fille va bien ! Si, si !

Après qu'elle m'ait demandé de l'argent à prêter pour s'acheter des vêtements pour son rendez-vous ga*lant (gars lent ?), ma fille ne m'a plus contactée pendant quelques jours. Mon mari suggère qu'elle est peut-être un peu fâchée de mon refus. Moi, je ne me fais pas de film. Frustrée, certainement. Triste peut-être. Fâchée, je ne sais pas. Et quand bien même ... Quand elle me téléphone, elle ne fait aucune allusion à son "projet" et je ne pose pas de questions non plus. Lors d'un autre coup de fil, elle me dit joyeusement être un peu ... à côté ... enfin ... à côté d'elle-même. Mais bien, hein ! Rien de négatif. "Je vois", lui dis-je, pensant à ce fameux R.V. et les suites éventuelles. "Non, non, tu ne vois pas", me répond-elle sans préciser. Jeudi, nous allons nous occuper de Bébichon pour permettre à ma fille de se rendre à une réunion. Quand elle rentre, pendant que nous parlons, son portable s'allume. Elle le prend en le cachant, comme par jeu, regarde le message et répond tout haut : "Oui, je vais bien". Je me demande si par une petite vengeance, elle ne veut pas attiser ma curiosité car d'habitude, elle n'a qu'une hâte c'est de raconter ce qui lui arrive. Ce n'est pas de la discrétion qu'elle attend de ma part, c'est de l'intérêt. Elle est fort capable de trouver que j'en manque, en l'occurrence.

Donc, comme je le disais à Chloé, il y a anguille sous roche. Mais je ne sais pas quoi ...

23/09/2015

Dois-je en rire ?

Ma fille me téléphone tout à l'heure. Elle parle tout bas parce qu'elle est dans un magasin. Elle voudrait me demander un service. Non pas pour lui "sauver la vie", juste pour lui faire plaisir. Ce sont ses termes. Elle a un rendez-vous galant (d'autres auraient dit "un plan c**"). Elle a pris congé demain après-midi et voudrait s'acheter des vêtements. Pourrais-je lui prêter l'argent ? J'ai fait "Ah là là !" Elle a dû interpréter ma réaction comme une difficulté décisionnelle, alors qu'il s'agissait plutôt d'une difficulté quant à la façon de refuser. J'ai donc dit "non", du ton le plus doux possible, sans justification. Elle n'en a pas demandé d'ailleurs. Sa réaction : "Non ? Bon, ben je me débrouillerai alors. Et je verrai bien ce que je fais de ma demi journée de congé. Allez, au revoir. Bisous." Il y avait comme un sourire dans sa voix. Le sourire qu'on affiche pour masquer une déception. Je l'imagine là, dans le magasin, en train de se creuser la cervelle pour trouver un moyen d'acheter quand même les vêtements (ou sous-vêtements) qui lui font envie, sans se retrouver sans le sous à la fin du mois.

J'étais partagée entre la perplexité et l'envie de rire. La différence par rapport à sa demande de prêt pour partir en vacances, c'est qu'elle n'a pas argumenté comme elle l'avait fait à l'époque. Elle a seulement titillé la corde sensible du plaisir que j'allais lui faire. C'est un progrès, non ?