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01/07/2016

Réaction de Blanche à la prière de Bébichon

J'avais dit que j'en parlerais si cela se présentait dans le contexte de la séance. Et cela s'est présenté. J'ai donc raconté l'anecdote de la prière de Bébichon. Blanche a ri : "Mais en voilà une belle histoire ! C'est plutôt positif ! Cet enfant cherche à grandir et le fait qu'il dise à sa maman le contraire de ce qu'il exprime à sa mamy montre qu'il y a sans doute de l'ambivalence."

Voilà ! Selon elle je n'ai pas besoin de me tracasser ...

23/06/2016

La prière

Bébichon était malade. Il est donc venu 2 jours chez moi. En revenant de chez le médecin, nous nous sommes arrêtés à la petite chapelle. Tous mes petits-fils sont passés par là. Intrigante non, cette petite maison ouverte à tous, pleine de bougies, d'images pieuses et de statues. Il observe la vierge à l'enfant. "Jésus, c'est le bébé ou c'est la maman ?" - "C'est le bébé, la maman s'appelle Marie." Il se plante bien droit, les mains jointes, se concentre et dit : "Je veux que Jésus soit grand." On dirait qu'il ne formule pas une prière, mais bien un ordre aux puissances supérieures. "Mais pourquoi tu voudrais que Jésus soit grand ?"- "Comme ça il n'aura plus besoin de sa maman." - "Ah bon ?! Et toi, tu voudrais être grand ?" - "Oui" - "Pourquoi" - "..." Je n'en saurai pas plus. Ça m'intrigue cette idée de ne plus avoir besoin de sa maman !

À part ça, Bébichon a eu 6 ans. Ce n'est plus un bébé. Je voudrais lui trouver un autre pseudo. Bichon, Bouchon, ... ? 

13/05/2016

psy et éducation

Hier, j'ai parlé de ma fille aînée à la psy. Je lui en avais déjà parlé la fois précédente et je pensais que je ne devais pas m'attarder sur ce sujet. Comme si je faisais une digression. Elle m'a précisé que je pouvais parler de n'importe quoi qui me venait.

J'ai donc expliqué le mal qu'elle avait pour faire obéir son fils. Et mon inquiétude à propos de l'avenir de Bébichon à l'adolescence et avec ses partenaires futures vu les rapports de force avec sa mère. Elle m'a dit :"Ça, on ne sait pas." J'ai demandé si sa façon de culpabiliser son fils quand elle lui explique que son comportement provoque chez elle des douleurs physiques n'aura pas de répercussions négatives dans le futur. Elle m'a répété : "Ça, on ne sait pas."

Elle m'a dit : "Il n'y a pas de mère parfaite" ... "Il semble quand même qu'elle cherche des solutions" ... "Elle évolue aussi d'après ce que vous me dites" ... "Le comportement général de son fils est bon, alors je ne m'inquièterais pas", "Elle se sent sans doute coupable (j'avais écrit capable) de lui offrir une vie sans papa". Elle a peut-être seulement besoin d'encouragement" ... " Vous pourriez éventuellement lui suggérer de rencontrer un professionnel."

Quant au fait de ne pas vouloir s'habiller le matin, Blanche approuve l'idée de l'envoyer en pyjama à l'école. Comme le disait captaine Lili, ce n'est même pas une punition, c'est une responsabilisation. Le priver de quelque chose qu'il aime, mais qui n'a pas de rapport avec le "méfait" fera peut-être son effet, parce qu'il aura peur de cette privation, mais ça n'apprendra rien à l'enfant. Ça ne le fera pas grandir. Je n'avais jamais pensé à ça de cette façon. C'est beau ! Mais pas facile à mettre en place. Il ne veut pas sortir de la voiture par exemple (autre situation récurrente avec Bébichon). On fait quoi ?

Ce dialogue m'a quand même bien apaisée. L'éducation n'est pas une science exacte. Ce qui est préconisé actuellement ne le sera plus dans l'avenir. Et nul ne sait comment un enfant va évoluer. Ma fille fait beaucoup de bonnes choses pour son fils. Elle lui donne beaucoup d'amour. Elle fait de son mieux. Que demander de plus ?