Un autre événement 2015

J'aurais pu citer un autre événement de taille pour l'année 2015. Il concerne ma fille. Fin décembre, elle a terminé de me rendre l'argent que je lui avais avancé pour payer ses dettes. Je l'avais fait pour lui éviter les intérêts de retard. Il ne lui reste plus que ce qu'elle doit à l'ami de son père qu'elle n'arrive pas à contacter.

C'est un fameux événement je trouve. Ceci dit, je suis curieuse de voir comment elle va gérer ses finances dans ces nouvelles conditions. Elle parle déjà de vacances "all inclusive", mais pas de se créer un petit bas de laine pour le cas où. Car si moi je suis une accumulatrice compulsive, elle est une dépensière compulsive ! Et un peu gaspilleuse. Mais elle fait des efforts, elle progresse et ça c'est important.

Dernière note ...

J'aurais pourtant des choses à raconter, mais je vais faire une pause jusqu'à l'année prochaine. Des vacances de blog. Je me rends compte qu'internet me bouffe mon temps. Je le savais, mais tout à coup, j'ai eu l'envie, le besoin et la force de tester ma dépendance que je sais grande.

Elle ne m'en veut pas !

Hier, ma fille a déboulé chez moi vers 10 h du matin. Elle était cool. On a parlé, parlé, parlé ... pendant 3 heures. Enfin, quand je dis "on"... Elle a revisité tous les thèmes habituels, avec un peu plus de XY que d'habitude vu les questions qu'avait posées Bébichon sur son père et son frère. Elle m'a demandé si j'avais remarqué qu'elle ne me racontait plus toute sa vie, au fur et à mesure. Je lui dit oui. Elle considère qu'elle peut elle aussi avoir un jardin secret. Mais bien sûr. Quelle découverte ! Elle a reparlé de mon refus de lui prêter de l'argent pour son rendez-vous galant qu'elle a dès lors annulé. Elle était triste, si triste. Elle a pleuré dans sa voiture ... longtemps ... fort ... Elle se disait : "C'est fou quand même, Maman veut bien me dépanner quand je suis dans la mouise financière, mais pas juste pour me faire plaisir !"  Mais elle assure qu'elle ne m'en a pas voulu. J'interviens : "Ça veut dire que tu considères que tu aurais pu m'en vouloir ?" - "Non, mais il fallait que je remette les choses en place dans ma tête." Je lui précise que je ne suis pas la cause de sa grande tristesse. Je n'ai rien fait ! - "Tu m'as empêchée d'avoir ce plaisir." - "Ah non, c'est toi qui t'es mise dans cette situation (toujours au bord de la faillite financière), pas moi !" Je crois qu'elle a acquiescé. Avec conviction ? Ça, je ne le sais pas ...