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04/10/2015

Ma fille va bien ! Si, si !

Après qu'elle m'ait demandé de l'argent à prêter pour s'acheter des vêtements pour son rendez-vous ga*lant (gars lent ?), ma fille ne m'a plus contactée pendant quelques jours. Mon mari suggère qu'elle est peut-être un peu fâchée de mon refus. Moi, je ne me fais pas de film. Frustrée, certainement. Triste peut-être. Fâchée, je ne sais pas. Et quand bien même ... Quand elle me téléphone, elle ne fait aucune allusion à son "projet" et je ne pose pas de questions non plus. Lors d'un autre coup de fil, elle me dit joyeusement être un peu ... à côté ... enfin ... à côté d'elle-même. Mais bien, hein ! Rien de négatif. "Je vois", lui dis-je, pensant à ce fameux R.V. et les suites éventuelles. "Non, non, tu ne vois pas", me répond-elle sans préciser. Jeudi, nous allons nous occuper de Bébichon pour permettre à ma fille de se rendre à une réunion. Quand elle rentre, pendant que nous parlons, son portable s'allume. Elle le prend en le cachant, comme par jeu, regarde le message et répond tout haut : "Oui, je vais bien". Je me demande si par une petite vengeance, elle ne veut pas attiser ma curiosité car d'habitude, elle n'a qu'une hâte c'est de raconter ce qui lui arrive. Ce n'est pas de la discrétion qu'elle attend de ma part, c'est de l'intérêt. Elle est fort capable de trouver que j'en manque, en l'occurrence.

Donc, comme je le disais à Chloé, il y a anguille sous roche. Mais je ne sais pas quoi ...

01/10/2015

C'est la meilleure ! :D

Lundi, je faisais un remplacement au salon de coiffure de la maison de retraite. C'était jour de marché annuel. J'ai dû me faufiler avec mon vélo entre les stands, présentoirs et buvettes.

Je vais placer tous mes petits et gros bigoudis. Je vois "ma" résidente qui commence de temps en temps à se souvenir de mon prénom. Elle est en chaise roulante et n'en sort que le soir pour aller dormir. Elle me dit parfois qu'elle est contente de me voir. Je le vois d'ailleurs au sourire qu'elle me décoche à chaque fois.

Nous avons fini plus tôt car, par manque de personnel, certaines personnes n'ont pas bénéficié du lavage de leurs cheveux. Et nous, les bénévoles, n'avons pas le droit de le faire. Je fais une parlote avec ma copine bénévole, puis je m'en vais.

Sur le parking de la maison de retraite, une brocante. Je ne peux y résister. Je découvre d'abord un set de couverts de pic-nique que j'achète. Comme ça j'en ai deux pour nos petites excursions. Ensuite je suis tentée par une radio-cassette-CD portable. Je résiste et continue ma promenade, me disant que si je m'en souviens à la fin de la brocante, j'aviserai si j'achète ou non. Je fais souvent ça pour ne pas ramener n'importe quoi. Et souvent, j'oublie ce qui me faisait envie. C'est une de mes tactiques anti-encombrement.

Devant  l'immeuble, des petits chevaux que je caresse, mais qui se rétractent. Peut-être qu'ils n'apprécient pas. Un joueur d'orgue de barbarie crée l'ambiance. Des rapaces, des vrais, attachés par la patte à leur support. Leurs propriétaires militent pour la défense des spectacles de fauconnerie. Je ne donne rien car je ne suis pas sûre qu'ils aient raison.

En dehors des animaux et de la brocante, le côté marché-braderie ne m'intéresse que moyennement et je suis déjà fatiguée de ma matinée. Je décide de rentrer. Mais pour cela, je dois repasser devant la brocante. Et "tilt", je repense à la radio. Je me rappelle qu'un appareil de ce type, mais un modèle plus ancien, était à 15 € dans le magasin de seconde main que je fréquente. Je me dis que 10 € serait un bon prix. Voir aussi si entretemps il n'est pas vendu. Non, il est toujours là. Je l'examine. Sur ces entrefaites, un black est aussi intéressé. Je demande rapidement le prix. 10 € ! Je crois que j'aurais pu marchander, mais je n'en fais rien. Il m'assure qu'il fonctionne bien. Je lui demande comment je peux en être certaine. Il propose de me donner son adresse, au cas où. J'hésite. Il me suggère alors d'aller l'essayer à la caserne des pompiers qui fait portes ouvertes à 100 mètres de là. Nous testons l'appareil, je lui donne l'argent, mais je lui demande quand même son adresse qu'il me donne sans sourcilier.

salvador-dali-yoko_2416911b.jpgHier matin, je retrouve ses coordonnées dans mon sac à main. Tiens, "Serge". C'est le même prénom que le gars qui m'a fait la leçon quand j'ai demandé des renseignements pour la brocante que je vais faire moi-même. C'est aussi le même village. Intriguée, je vérifie. C'est également le même nom de famille. Ha ha ha ! Il n'y a pas beaucoup de chance que 2 personnes du même village portent les mêmes noms et prénoms. Je regarde sur facebook. Et là, je le reconnais, sans erreur possible. Il faut dire qu'il a une moustache pas courante. À la Salvatore Dali. Les quelques remarques sarcastiques qu'il fait sur l'afflux actuel de réfugiés m'indique aussi ses options politico-friloso-philosophiques. Ce ne sont pas les miennes.

Ça me fait rire, en fait ! Je le verrai certainement lors de la brocante. Et j'ai un avantage sur lui. Je connais sa trombine et quelques aspects de sa personnalité.

30/09/2015

Suis-je susceptible ?

J'envisage de faire une nouvelle brocante, dans un hall sportif. Par mail, je demande quelques renseignements à l'organisateur. Voici nos échanges. (Traduction à partir du néerlandais.)

 

Bonjour,

 

J'ai deux questions à propos de la brocante des 7 et 8 novembre à X.

 

1) Avons-nous accès à notre emplacement en voiture pour décharger nos marchandises ? Pouvons-nous garder la voiture auprès de notre stand ?

2) Devons-nous obligatoirement rester jusqu'à 18 h ou pouvons-nous (y a-t-il moyen de) quitter les lieux si nous ne voulons plus rester (ex : trop de fatigue ou trop peu de rendement)

 

Cordialement,

 

Quantique

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La réponse de l'organisateur :

 

Madame,

 

Vous pouvez entrer en voiture dans le hall afin de décharger vos marchandises. La voiture doit ensuite être garée sur le parking extérieur prévu pour les vendeurs. Le dimanche, tout le monde reste aussi longtemps que possible. En effet, l'année dernière des visiteurs tardifs ont été déçus et fâchés parce que beaucoup de vendeurs étaient déjà partis.

 

Je pense que si vous aviez un stand à Wieze ou Flora Hall, vous devriez aussi rester jusqu'à la fin. Est-ce que je me trompe ? Merci.

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Ma réaction (puisqu'il demande s'il se trompe)  :

 

Cher S***

 

Je ne sais pas comment ça marche à Wieze ou à Flora Hall. Je ne vends ni bière, ni fleurs et suis débutante. Je posais une question toute simple ( et stupide ?). Merci pour les renseignements et pour la "leçon".

Cordialement,

 

Quantique

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Rien à redire sur le premier paragraphe ou le monsieur répond à mes questions.  Mais les dernières lignes ont chatouillé ma susceptibilité. J'ai hésité à répondre. C'est pas bien grave après tout. Il a peut-être utilisé cet argument seulement pour me convaincre, pas pour me faire la leçon. Puis je me suis quand même lancée, poliment. Ça lui donnera l'occasion de revoir sa copie, s'il en a envie. Ne soyez pas gentil, soyez vrai ! :o)