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27/07/2015

Cracage !

Samedi matin, nous nous préparons à aller faire les soldes. Mon mari termine sa toilette lorsque le téléphone sonne. Aïe aïe ! Je décroche et en effet : "aïe aïe !" C'est ma fille aînée. Elle me demande de venir m'occuper de Bébichon car elle n'en peut plus. Elle a déjà joué une heure avec lui et maintenant elle voudrait bien faire un peu de ménage, mais il ne la lâche pas d'une semelle. Il veut qu'elle joue, joue et joue encore. C'est là que je voudrais lui dire : "Mais arrête de te laisser dominer par ton fils comme ça !" Mais je m'abstiens. Si je lui lance ça à ce moment-là, elle va s'effondrer.

Mon mari décide de m'accompagner. J'arrive la première dans l'appartement pendant qu'il gare la voiture. Après les salutations d'usage, Bébichon me demande de jouer avec lui. Je lui réponds gentiment que je ne suis pas venue pour ça, mais bien pour sa maman. Il n'insiste pas. Il attend Papy qui ne jouera pas vraiment avec lui, mais s'installera près de lui, le regardera et répondra à ses commentaires.

Sachant que nous allions venir, ma fille s'est tout de suite sentie soulagée. Elle parle, parle, parle. De sa colère contre sa sœur qui a construit un mur entre elles. Contre l'ami et l'amie de son père qui ne répondent plus à ses messages. Elle évoque aussi ses éternels problèmes d'argent. Elle ne regrette pas d'être partie en vacances, mais ... la voilà à se serrer la ceinture pour terminer le mois. Bébichon aurait besoin de baskets et elle ne peut pas les lui offrir. Etc. Elle n'a visiblement pas lu mon mail de la veille par lequel je lui annonçais mon intention de payer les stages suivants de Bébichon. Je n'en parle pas sur le moment et la laisser vider son sac.

Un moment donné, j'avance le fait qu'elle reproduit la situation qu'elle a connue avec son père de courir après son affection. Elle réagit vivement en disant qu'elle ne fait plus rien depuis longtemps pour se rapprocher de sa sœur. Moi, je ne me limitais pas à sa sœur. Je pensais aussi que maintenant c'était pareil avec Bébichon. Lui donner tellement qu'il devrait déborder de reconnaissance et d'amour pour elle. Mais la conversation a dévié. J'ai quand même eu l'occasion par la suite d'ironiser : "Et cet affreux moutard qui est d'une ingratitude crasse !" Elle acquiesce en riant. Seulement, je crois que, sous cette forme d'humour, le message de départ (reproduire la situation de recherche d'amour, de reconnaissance) n'est pas passé. Je tente aussi, une nouvelle fois, de lui faire prendre conscience que de jouer avec son fils, c'est bien, mais qu'il ne faut pas exagérer non plus. Pour le bien des deux parties d'ailleurs. Mais je ne trouve pas toujours les bons mots au bon moment et ça me fait bien suer ! Son amie lui dit : "Hé oui, Bébichon est le fifils à sa maman !" et ça ne plaît pas à ma fille. De toute façon, je crois que, bien qu'elle s'en plaigne, elle est fière de s'occuper autant de son fils. Que puis-je faire ? ...

14/07/2015

Vous allez rire !

Le 22 juin, ma fille voulait m'emprunter de l'argent pour partir en vacances.

Après avoir émis un début d'acquiescement (pour avoir mal compris la demande), je le lui refusais.

Le lendemain, mal à l'aise d'être revenue sur ma première décision, j'acceptais de prêter, mais "pour une fois".

Humiliée, elle refusait.

Dimanche, je lui envoyais un sms pour lui souhaiter de bonnes vacances. Pas de réponse.

Lundi, rien.

Mardi, assez ennuyée : "Maman, au secours !" Elle avait payé le séjour. Son amie n'avait pas pu retirer d'argent de son compte. La banque néerlandaise n'acceptait pas sa carte belge. Il leur restait 12 € pour manger pendant 4 jours !

Je la taquine d'abord, prétendant que j'allais y réfléchir quelques jours pour ne plus faire la bêtise de répondre trop vite. Elle rit. Je lui verse en urgence les 250 € demandés. Mon mari secoue la tête : "Et bien, tu les lui auras quand même prêtés finalement !" Effectivement, bien que le montant était inférieur à ce qu'elle me demandait au départ. Mon désir de la voir se débrouiller toute seule financièrement n'a pas été jusqu'à l'obliger à rentrer à la maison après un seul jour de vacances pour "assumer" ...

C'est rigolo, non ? Ben moi ça m'a fait sourire et soupirer à la fois.

Rentrée vendredi, elle me rembourse les 250 € dès le samedi. Affaire classée.

02/07/2015

Ma fille part en vacances !

Ma fille me l'annonce aujourd'hui. Elle part 5 jours en vacances avec son fils, une amie et les 2 filles de celle-ci. Et c'est elle qui avance l'argent à son amie. Pas moi. Elle a fait ses calculs. Elle ne profitera pas des soldes cette année afin de pouvoir consacrer ce budget à ces quelques jours de vacances. Elle ajoute qu'elle achètera au prix plein quand elle aura des sous. Vu ma sensibilité aux promotions, réductions et autres avantages, que les bonnes affaires lui passent sous le nez me fait quelque peu mal au cœur. Je ne suis d'ailleurs pas sûre que ce n'était pas le but recherché. Mais tout de suite après, une sorte de soulagement m'envahit. Je suis vraiment contente qu'elle puisse partir. Mais ce qui me fait le plus plaisir, c'est qu'elle se soit débrouillée toute seule ! C'est ça que je voudrais pour elle ! Tout le temps !