09/12/2015
Bébichon pleure pour son frère
À la RTBF, la campagne actuelle contre la violence psychologique impressionne Bébichon. Il demande des explications à sa maman. On y voit une jeune femme faire les boutiques avec des copines. Elle a envie de s'acheter une jolie robe. Mais soudain l'image vire au noir et blanc. Ses traits joyeux se durcissent et sa voix devient plus masculine et menaçante, comme celle de son compagnon qui lui reprochera son achat et le bon temps qu'elle a passé avec ses copines.
Voici la suite de l'histoire. J'ai publié accidentellement le début au lieu de le mettre en brouillon.
Ma fille explique à son fils de quoi il est question. Elle en profite pour faire l'analogie avec le comportement de XY. Bébichon est maintenant capable de comprendre de façon plus nuancée ce qu'est un être "méchant". Il demande si son papa est aussi méchant avec son frère, le petit xy. Elle acquiesce tout en expliquant de quelle façon. Alors, il faut tuer son papa, dit-il. Ce serait simple, mais on ne peut pas tuer les gens. Bébichon dit qu'il faut aller chercher son frère. Qu'il est malheureux. Qu'il doit venir vivre avec eux. Ma fille lui répond qu'elle a essayé, mais qu'elle n'a pas le droit de faire ce qu'elle veut parce qu'elle n'est pas sa maman. Bébichon se met à pleurer d'impuissance et de compassion pour son frère. Ma fille pleure avec lui. Ils se font des câlins pour se consoler mutuellement. Elle lui dit quand même aussi que le petit xy a une maman qui est gentille et qui l'aime beaucoup. Bébichon s'inquiète de savoir si son frère va aussi devenir méchant, comme son papa est devenu méchant parce que le sien de papa a été méchant avec lui quand il était petit. Ça, on ne le sait pas, petit bonhomme. Peut-être que oui, peut-être que non ...
08:55 Publié dans Ma grande fille/Bébichon, alias Picolo | Lien permanent | Commentaires (11)
04/12/2015
L'analyse des rêves
Quand j'ai cherché un(e) psy, je pensais que pour un TOC, le mieux c'était un(e) comportementaliste. J'en ai parlé à mon homéopathe qui m'a renseigné une personne qui, en fait, n'était pas psychologue, mais bien psychanalyste. Elle m'a redirigé vers une collègue, également psychanalyste. Spontanément, je ne me serais pas orientée vers ce type de thérapie, non pas que ça ne me plaisait pas, au contraire, mais j'imaginais le truc sans fin, le temps, l'argent que cela coûterait. Pourtant, je me suis laissée embarquer sans résistance ni réticence.
À la troisième séance, elle me propose de travailler sur les rêves, si jamais je m'en souviens, ne serait-ce qu'un tout petit bout. Alors là, ma p'tite dame, vous ne savez pas encore à qui vous avez à faire. Les rêves, c'est mon dada et même si j'ai tendance, ces derniers mois, à ne plus m'en souvenir, je sais que je peux les retenir si je suis motivée. Retour près de mon lit de la feuille et du crayon destinés à noter dès le réveil.
À la séance suivante, ça n'a pas raté. J'avais trois rêves sur papier. Evidemment, elle ne pratique pas du tout comme moi. Il s'agit de faire surgir de mon inconscient ce qui s'y trouve enfoui, en relevant certains mots, en posant de temps en temps une question, mais pas en utilisant des symboles dont on parle dans mes bouquins.
À la dernière séance, j'avais un autre rêve à lui raconter. Je ne l'avais pas analysé à ma manière, afin de ne pas interférer avec la thérapie. Je lui ai demandé ce qu'elle pensait des symboles. Elle n'y croit pas du tout. "Vous savez, on a raconté beaucoup de choses sur les rêves !"
Cela aurait pu me déstabiliser par rapport aux analyses que je pratique depuis des années et qui n'auraient donc aucun sens. Et bien non. J'avais l'impression d'être dans le bon quand même. Sa technique à elle est différente, mais pas en contradiction avec la mienne, selon moi. Je ne pense pas que je m'y accroche pour ne pas devoir admettre que j'ai fait tout ça pour rien, que je me suis montée le bourrichon. J'ai vraiment le sentiment que ma méthode est valable, même si je sais aussi bien sûr que je l'ai pratiquée en amateur et non en spécialiste. Je lui ai demandé si elle croyait que je ferais mieux d'arrêter d'analyser à ma manière. Elle m'a dit non. Du moment qu'en séance, je ne reste pas accrochée aux symboles et je laisse surgir ce qui vient à ce moment-là. Je vais donc continuer comme la dernière fois. Noter les rêves, mais ne les analyser qu'après y avoir travaillé avec elle, pour ne pas influencer le travail avec elle. Je pense que les deux façons de faire peuvent se compléter.
22:04 Publié dans Accumulation compulsive, Analyse de rêves | Lien permanent | Commentaires (40)
02/12/2015
Un peu de soleil !
Pour changer un peu, une journée douce et ensoleillée. Et qui c'est qui en profite ? C'est Quantique ! Elle a planté des pensées et nettoyé ses jardinières. Et qui c'est qui se réchauffe le poil au soleil ? Ce sont mes doudouces ! :)
20:32 Publié dans Mes amies les bêtes | Lien permanent | Commentaires (26)