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19/11/2015

Peut-être ...

Je téléphone à ma fille pour savoir comment s'arranger puisque je dois garder Bébichon mercredi soir pendant qu'elle se rend à une réunion. Elle profite de l'occasion pour me parler de ses cauchemars. Elle n'en peut plus. Elle ne sait pas quoi faire. Et puis il y a aussi toutes ces douleurs musculaires. Elle est toujours tendue, toute la journée et la nuit c'est pire. Elle pense que ça ira mieux à la fin de l'année quand elle aura remboursé toutes ses dettes (sauf l'emprunt qu'elle a fait à un ami de son père qu'elle n'arrive plus à contacter). Elle pense alors s'occuper de son stress par des massages hebdomadaires, saunas ou ce genre de chose. Je ne lui parle plus de méditation. Je lui suggère une thérapie. Mais  elle n'est plus du tout dans ce genre de démarche. "Encore raconter ma vie ?"

Elle m'annonce aussi qu'elle a décroché un gros contrat dans le cadre de son boulot. Elle en est très contente. "Je te l'avais déjà dit ?" - "Oui, c'est même la troisième fois que tu me le dis. :)" - "Oh, moi je ne sais plus, depuis que je ne te raconte presque plus rien." - " C'est vrai, ça ! Comment ça se fait ?" - "Je ne sais pas … Peut-être que j'en éprouve moins le besoin … Peut-être que ça ne sert à rien … Peut-être que j'ai moins envie de t'embêter avec mes histoires négatives … Je ne sais pas …"

Moi non plus je ne sais pas. Et je me demande s'il n'y a pas encore un autre "peut-être" qu'elle ne dit pas, parce qu'elle préfère ne pas le dire, ou bien qu'elle n'en est pas consciente. Parce que moi, je ne connais pas le pourquoi, mais je sais depuis quand. Cela date du jour où je lui ai refusé le dernier prêt qu'elle m'a demandé. Alors, est-ce la raison ? Peut-être. En partie en tout cas. En revanche, j'ai accepté de différer le remboursement du prêt précédent.

11/11/2015

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7aki ?

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09/11/2015

Encore une brocante !

Après avoir acquiescé, ma fille s'est finalement rétractée au sujet de la brocante que je lui ai proposée. J'ai hésité à la faire toute seule. Il s'agissait de 2 jours de suite. Ce n'est pas évident quand on est seule. Pas de relais possible pour aller faire un petit tour ou une pause pipi. Par ailleurs, le prix de l'emplacement était plus important que d'habitude, parce que cela se passait à l'intérieur. Puis finalement, je me suis dit que ma précédente brocante m'avait rapporté des clopinettes, mais que j'avais quand même récupéré ma mise et un peu plus alors qu'il y avait très peu de passage. Ça ne pouvait pas être pire.

Au bout du compte, cela a rapporté plus que la dernière fois. Cela ne vaut bien sûr pas le temps et les efforts consentis. Mais je m'efforce surtout de voir ce dont je me suis ainsi débarrassée, même si cela peut paraître dérisoire par rapport à tout ce qu'il faudrait que j'évacue encore. En attendant d'être guérie de ma compulsion à l'accumulation, ce qui n'est pas assuré, il faut bien que je me dépatouille comme je peux avec ça.

Le samedi, ma fille aînée est venue me tenir compagnie avec Bébichon pendant une bonne partie de l'après-midi. Je lui avais suggéré d'apporter des choses à elle, pour les vendre, mais elle n'en avait pas envie. Dommage ! Elle est revenue le dimanche soir pour ramener chez moi une chaise haute que je n'avais pas vendue et pour laquelle j'aurais dû faire un deuxième voyage.

Quant à ma fille cadette, elle aurait bien voulu faire une brocante avec moi mais trouvait que 2 jours c'était trop long. Je l'ai appelée le dimanche parce que les gens qui tenaient le stand en face du mien n'étaient pas revenus, découragés par le peu qu'ils avaient vendu la veille. La place était donc libre. Elle est venue et en 2 heures, elle a bien vendu sans même avoir dû payer son emplacement. Elle était contente.

Il y a des gens qui font des brocantes par plaisir. Moi, je ne pense pas que j'en ferais un hobby. Même si je trouve que ce n'est pas une activité déplaisante. On voit toutes sortes de gens. On parle avec certains. On blague. On rit. Il y a de gentils clients et d'autres désagréables. Comme ce grand type encore jeune, à la mine renfrognée, suivi de sa réplique en miniature, l'air d'aussi mauvais poil que son père. Il me demande le prix d'une paire de souliers. J'annonce 4 €. Il m'en propose 2. Je maintiens les 4. Il me fait remarquer qu'il y a des pliures. Je lui rétorque que c'est la raison pour laquelle je ne demande que 4 €. Il ne veut pas du neuf pour ce prix-là, tant qu'à faire ?! J'accepte de baisser à 3,5 €. Il s'éloigne et montrant mon stand, raconte un tas de choses que je ne comprends pas et finit par monter à 3. Vu son ton désagréable, je m'obstine. Il s'en va en levant le bras d'un air de "va au diable !" Il est à peine parti que je me dis que j'aurais dû les lui laisser aux prix qu'il offrait au lieu de faire la fière. Au moins, j'aurais ça en plus hors des pieds. (Bien à propos, pour des souliers !)

Plus tard, un vieux monsieur débonnaire se plante devant les mêmes souliers et m'apostrophe : "Alors, qu'est-ce qu'il en est de ces souliers, avant que vous ne m'en demandiez un prix trop élevé !" Je n'ai pas le temps de lui répondre qu'il me signale qu'elles ont été ressemelées et il ajoute : "Allez, je vous en offre 5 €, c'est bon ?" S'il pense que ça les vaut, je n'allais pas lui dire que je n'en voulais que 4, si ? Le monsieur s'en va, l'air content de son acquisition et fier sans doute de la façon dont il croit m'avoir manœuvrée. Je le laisse bien volontiers à sa croyance ! :D