Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

31/03/2023

Retour d'un ancien thème

La dernière vraie discussion avec ma fille à propos des complots date de la fin du mois de novembre passé. Plus tard, elle a prétendu que tout ce à quoi elle avait cru, même si cela ne s'était pas réalisé, était plausible. Elle avait eu une prise de bec avec un ami qui lui disait que non. Plus tard encore, elle a quand même admis qu'elle n'aurait pas dû croire à certaines choses. Je lui ai demandé un exemple, mais elle ne m'en a pas donné. Je ne sais pas si elle est toujours dans ce schéma de croyance puisqu'elle n'en parle plus. Je crois que oui, en tout cas partiellement. Par contre, ce qui est revenu à la surface, ce sont les extra-terrestres. Elle suit maintenant des personnes passionnées qui en parlent. Il n'y a plus de petits gris, de gentils et de méchants. Il n'y a plus que des gentils. Et ils sont à peu près comme nous, mais plus grands, sans couleur particulière. Ils auraient déjà visité la terre, sinon, comment se fait-il que toutes les religions parlent des êtres venus du ciel ? Comment s'appelle ce type de fausse logique ?

Elle a sans doute besoin de croire en quelque chose d'exaltant, comme d'autres ont besoin de croire en Dieu. Pour mettre du palpitant dans sa vie ? Pour oublier le quotidien souvent difficile pour elle ? Moi, ça ne me dérange pas si ça lui fait du bien. Tant que ça n'a pas l'impact négatif qu'avaient ses croyances précédentes.

La raison pour laquelle je reparle de ça maintenant, c'est que mercredi, quand je suis allée aider Picolo pour son travail scolaire, il m'a raconté qu'il avait téléchargé un nouveau jeu. C'était un jeu "contre le gouvernement". Ah bon ? Raconte un peu ! " Le gouvernement veut implanter des puces dans les gens pour savoir tout ce qu'ils font et dès qu'ils font quelque chose de travers, paf, ils sont punis. Les autres essaient de s'opposer, etc. Tous mes jeux pour le moment sont contre le gouvernement ... (un blanc) ... Je ne sais pas pourquoi." Eh bien, moi je sais pourquoi mon bonhomme. Ce que je ne sais pas c'est si ce jeu est "conseillé" par ma fille ou s'il est tellement influencé par elle qu'il a souhaité l'avoir de lui-même ... Je ne vais rien demander. Je verrai bien ... ou pas ...

09/03/2023

Apostrophe

Je ne vous parlerai pas de l'émission qui porte le même nom que ma note. Non, je voulais juste raconter une petite anecdote qui m'a fait sourire.

Je me balade avec mes chiens. Derrière moi, j'entends quelqu'un m'interpeller : "Madame !" Je me retourne. Un homme sortant sa voiture de son garage m'apostrophe, vitre ouverte : "C'est un terrain privé ici. Je ne vous ai pas donné l'autorisation de laisser VOTRE chien renifler MES plantes !" Je lui réponds : "OK" en faisant un signe conciliant de la main et refais volte-face à nouveau pour continuer ma promenade en tirant Laly près de moi. Je l'entends encore crier derrière moi : "Ce n'est pas public !" Je continue à avancer sans plus me retourner.

En fait, moi je marchais sur le trottoir, ainsi que Mika. Mais je dois admettre que Laly, qui n'a pas la notion de ces frontières inventées par les humains, s'était aventurée d'au moins 50 cm sur le parterre non clôturé. Et moi, je ne suis pas toujours attentive à ce genre de démarcation. Surtout que le jardin était constitué seulement de buissons et de terre nue. Laly n'écrasait ni ne faisait donc de tort à rien.

J'aurais sans doute dû faire attention et, à la limite, j'aurais compris qu'il me dise de ne pas laisser mon chien faire ses besoins (ce qui n'était pas le cas) ou même juste marcher sur son "terrain privé". C'est sa formulation qui m'a fait sourire. Mon chien n'avait pas le droit de "renifler" SES plantes !

03/02/2023

Electrochoc !

Dernièrement, ma fille aînée me disait en riant, lors d'une conversation dont j'ai oublié le sujet : "Tu sais bien moi, quand j'y vais, j'y vais à fond ! Au fond du fond même !" Je renchéris : "Même au-delà du fond parfois." Elle : "Naaan ! Ça c'est pas possible ! Une fois qu'on est au fond, on est au fond. Y a pas plus bas." Moi : "Parfois, il y a un double fond ..." Elle : "Ah oui, évidemment, s'il y a un double fond ..." Elle sait à quoi je fais allusion. On en rit et c'est bien.

Quelques jours plus tard, nouvelle allusion concernant les vidéos qu'elle regarde, ou peut-être dois-je dire regardait. Elle me dit :"Si tu savais comme je suis fatiguée de tout ça ! Vraiment fatiguée !" Eh bien tant mieux ! Il faut dire que pour le moment, elle a d'autres soucis qui lui occupent l'esprit. D'autres sources de stress qui alimentent son besoin d'adrénaline.

À son boulot, tout va pour le mieux. Elle a eu une évaluation excellente. Et de nouveaux collègues sont arrivés. Elle s'entend particulièrement bien avec l'un d'entre eux. Voilà qui fait plaisir !

Par contre, l'école l'a appelée pour lui exposer la situation de son fils. Il n'aura pas son CEB ! Elle avait été prévenue au sortir de sa 5ème primaire (qu'il doublait) que ça lui pendait au nez. Et comme son travail n'était pas à la hauteur cette année scolaire-ci, il serait dans l'impossibilité d'atteindre les objectifs requis.

Ma fille était hors d'elle ! L'institutrice semblait dire que l'affaire était déjà pliée en juin. Qu'il n'y avait plus rien à faire. Elle l'ignorait. Plus tard, la directrice nuançait en précisant que vu son manque de travail, ses absences injustifiées, les travaux non faits, il n'y arriverait probablement pas. C'est autour de ce "probablement" que tournait la colère de ma fille. Probablement pas, certainement pas ... Cela signifiait-il que l'école ne s'investissait plus pour lui, parce qu'il n'y avait plus aucune chance ?

Il faut dire que ma fille ne s'occupe pas du tout de sa scolarité. Elle ne regarde même pas le résultat de ses interrogations, ne lui demande pas ce qu'il a à faire, rien. L'année dernière, elle disait qu'elle allait prendre un professeur particulier. Mais en septembre, n'ayant fait aucune démarche, elle m'a demandé de m'en occuper. J'y suis donc allée tous les mercredis après-midi, sauf ceux où il était malade ou qu'il y avait un autre obstacle. Évidemment, je ne peux pas toute seule, en une après-midi faire faire les devoirs et étudier les leçons d'une semaine, y compris la lecture d'un livre, les exposés, etc.

Elle a reçu un bon électrochoc et se démène maintenant pour remédier à la situation. Mardi, elle m'a proposé de l'accompagner à l'école à la réunion qu'elle a sollicitée, comme le lui a suggéré le CPMS (centre psycho-médico-social). Je n'aurais pas osé le lui demander, craignant de marcher sur ses plates-bandes maternelles, mais je suis bien contente qu'elle me le propose. J'aimerais entendre comment ils expliquent les choses et si ça vaut la peine de se démener corps et âme pour quelque chose qui serait déjà décidé.

Entretemps, son nouveau collègue a proposé d'entrer dans la danse. Il s'occuperait du néerlandais (il est scolarisé dans cette langue). Moi je m'occuperais des maths. Et elle ferait le suivi quotidien. Wouaw ! Je ne sais pas combien de temps ça va durer, mais wouaw quand même ! Elle a promis à son fils que pour un temps de travail donné, elle jouerait avec lui pendant un temps équivalent. Pour le moment, tout ça est plutôt de bonne augure. On verra ...