19/12/2023
La terre ne serait-elle pas plate ?
Si vous suivez mon blog, vous aurez compris où je veux en venir.
Une nouvelle question capitale s'impose : la terre est-elle vraiment ronde (ou à peu près) comme on veut nous le fait croire ?
Il semblerait que 2 % des gens croient fermement que la terre est plate. Si l'on considère qu'il y a près de 8 milliards d'habitants sur la terre, cela fait quand même 160 millions de personnes. Sans compter les indécis. Il y en aurait 16 %, soit grosso modo un milliard 280 millions de personnes ! Sauf si mes calculs sont inexacts. Avec tous ces zéros, on se trompe facilement.
Il y a là matière à réflexion ...
Joyeux Noël à tou.te.s !
18:29 Publié dans Ma grande fille/Bébichon, alias Picolo | Lien permanent | Commentaires (5)
02/11/2023
Mon pommier
Nous avons commandé des travaux importants dans notre jardin. Tout cela devient compliqué à faire pour nous qui commençons à devenir branlants. Nous avons rapidement décidé de ce qu'il fallait tailler, élaguer, supprimer. Il y avait notamment un coin "forêt vierge" presque impénétrable ou cohabitent un très grand houx, des troènes, de nombreuses ailantes qui se reproduisent comme des lapins et surtout du bambou qui se propage insidieusement par les racines de façon hallucinante.
Dans la foulée, j'ai proposé d'abattre le pommier. C'était une grave décision pour moi car cet arbre a une histoire en rapport avec mon père. "Abattre" a d'ailleurs été un mot que j'ai eu du mal à entendre. Quand mon mari l'a prononcé, me sont apparues des images de gens que l'on exécutait. Je lui ai demandé de ne pas le prononcer. Il a très bien compris pourquoi. Mais quel verbe employer ? "Supprimer" ? "Éliminer" ? Ce sont des synonymes qui peuvent en effet paraître moins violents, même si le résultat est le même. Ils signifient aussi "tuer".
Mais pourquoi une telle décision ?
Notre voisin s'était plaint plusieurs fois des pommes et des feuilles qui tombaient dans son jardin. La dernière fois qu'on l'avait fait tailler, il avait demandé de couper tout ce qui dépassait chez lui, ce qui n'était pas possible. Esthétiquement, cela aurait complètement déséquilibré l'arbre. De plus, le jardinier m'avait expliqué que c'était trop à élaguer d'un coup. Ils ne pouvaient couper qu'un certain pourcentage. Le voisin en avait finalement pris son parti. Il renvoyait simplement les pommes par-dessus la clôture et tondait les feuilles qui tombaient de son côté.
D'autre part, mon mari s'est souvent plaint de la difficulté de devoir se baisser pour tondre sous les branches basses (que je ne voulais pas qu'on coupe) et des pommes qui tombaient en grande quantité avant d'être mûres et qu'il fallait ramasser avant de tondre. Lui aussi s'était résigné. Cependant, l'âge rendant tout cela de plus en plus pénible, j'ai fini par prendre l'initiative, sans pression extérieure. Quand j'ai fait venir l'entreprise de jardin pour un devis, le gars m'a expliqué que mon arbre était malade et qu'on ne pouvait pas le guérir, mais qu'on pouvait le soigner et améliorer son état. Il est vrai que cette année, nous n'avons eu quasi aucune pomme mangeable. J'ai demandé un délai pour décider si le pommier devait rester ou partir. Quelques jours plus tard, je prenais la décision "fatale".
À partir de ce moment-là, je n'ai plus eu de regrets, mais quand même quelques coups au cœur. Croyant faire plaisir à mon voisin, je lui explique pourquoi il ne sera plus gêné par mon pommier. Il me dit : "Oh mais moi ce n'était rien du tout." Et il ajoute plein d'empathie :"Pourtant, c'est un souvenir pour toi !?" Mince alors ! Je n'aurai même pas la compensation de savoir que ça lui fait plaisir. C'est un peu comme si une des raisons qui me poussait à cette "extrémité" tombait.
Bon, il restait la plus importante : la facilité de tonte pour mon mari. Et puis, nous aurions du bois pour nous chauffer en hiver. Et au printemps, sur l'emplacement libéré, le sèmerais un pré fleuri. :)
Quand j'en ai parlé à mes filles et à Picolo, tout le monde a fait : "OOhhh ! :(". Vous n'allez pas vous y mettre vous aussi à me faire regretter ! Mais je sais que pour elles et lui, ce sera un "OOhhh !" de quelques secondes seulement, puis ce sera oublié.
Et puis maintenant, la date fatidique approche. Ce matin, assise dans ma cuisine, je regardais mon jardin. Je l'imaginais sans cette silhouette familière. Je ne verrais plus jamais les jolies fleurs du printemps. Je visualisais l'ébranchage. Je voyais déjà l'arrachage de la souche. Ça faisait mal ! Et en même temps, je me disais que cela déracinerait peut-être en moi le mal que j'ai eu d'accepter le père que j'ai eu. C'est là que je vis 2 des 3 pigeons dont le pommier est un des perchoirs favoris. Ils s'étaient installés chez moi l'année où mon voisin avait rabattu ses grands arbres. Où iraient-ils maintenant ? Des arguments écologiques rajoutaient leur logique dans ma petite tête : "On ne coupe pas les arbres, on en plante !" Et des larmes me sont montées aux yeux.
Peut-être que je replanterai un arbre un jour. C'était l'idée de Picolo. Pas à cet endroit bien sûr. Il faudra bien y réfléchir. Un pommier peut-être à nouveau, d'une espèce résistante aux maladies. Un arbre tout neuf en tout cas.
18:34 Publié dans Anecdotes et réflexions diverses | Lien permanent | Commentaires (6)
19/09/2023
Je ne sais plus quoi faire ...
Hier, je téléphone à ma fille pour savoir comment s'était passée la brocante qu'elle avait faite la veille. Elle attend le bus. Je la sens de mauvaise humeur. Elle n'a pas bien vendu, la journée était longue, sa sœur lui a fait des remarques déplaisantes, son fils n'avait pas travaillé pour l'école et pour couronner le tout son potentiel nouvel employeur a post-posé l'entretien qui avait été fixé.
Je ne sais pas par quel biais elle est arrivée sur son thème favori. Elle a commencé par dire : "C'est moi qui suis chtarbée !" Je lui demande pourquoi elle dit ça. Et ça commence, alors qu'il n'était pas du tout question de ça et que rien de nouveau ne s'était produit dans ce domaine : "Personne ne pense comme moi. Vous avez dit à Titou que j'étais folle (c'est faux et je le lui ai déjà expliqué). Vous ne m'écoutez pas, mais quand ça passe sur RTL ou LCI (à propos des mails échangés par Ursula von der Leyen avec Pfizer) alors c'est vrai ?! Je demande de quoi elle parle précisément qu'elle nous aurait annoncé et qui se vérifie, mais elle bifurque. Je crois qu'elle a aussi parlé du fils Biden, mais je ne suis plus sûre. "C'est vous qui me faites sentir chtarbée." Elle décharge sa bile par à coups, passant d'un sujet à l'autre par phrases courtes souvent incomplètes. "Et toi, tu reviens toujours à la charge !" Alors là, c'est un comble ! Je réagis vivement d'un ton ferme : "Je ne suis JAMAIS la première à aborder ces sujets ! C'est toujours toi qui commence ! TOUJOURS !" Elle ne nie pas, mais n'admet pas non plus. "Mais si un jour, il s'avérait que ce que j'ai dit est la réalité, est-ce que vous l'accepteriez ou vous diriez "Mais ça on le savait déjà" ?" Moi : "Oui, mais ce n'est pas encore arrivé jusqu'à présent." Elle : "Non, mais si c'était le cas ?" Moi : "Mais oui !"
Nous sommes interrompus par un de ses voisins qui lui propose de l'emmener à son boulot en voiture.
Quelques minutes plus tard, elle m'envoie un texto : "Je suis très en colère. Excuse-moi de m'être emportée".
Qu'est-ce que je fais maintenant ? Parler, argumenter ? Je l'ai fait longtemps. Ça n'a servi à rien. Laisser couler ? La laisser parler sans rien dire ? C'est ce que je fais depuis un certain temps déjà, mais je vois bien qu'elle a toujours de la colère contre moi. Je comprendrais de la déception, du dépit, de la frustration de voir à quel point je suis un mouton borné. Comment je peux manquer à ce point d'objectivité et d'ouverture d'esprit ? Même les questions que j'ai un jour posées ont été qualifiées de nulles et le mail que je lui ai envoyé à ce sujet pour préciser pourquoi mes questions n'étaient pas nulles n'a pas eu de réponse. Je n'essaie plus de comprendre comment elle fonctionne. C'est comme ça et je ne peux rien y faire. Le dialogue est impossible. Alors quoi, je continue comme ça, cahin-caha ? Quelqu'un a une suggestion à me faire ?
19:32 Publié dans Ma grande fille/Bébichon, alias Picolo | Lien permanent | Commentaires (10)