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25/05/2020

Patricia (4)

Patricia n'a pas réagi au "bon anniversaire" que je lui ai adressé sur facebook. Je ne peux en tirer aucune conclusion, vu qu'elle n'a répondu à personne.

Par contre, il y a un gros pugilat avec un de ses amis, appelons-le Bruno, qui semble être un vrai ami, pas seulement sur facebook. Ils se font des déclarations d'amitié réciproques. Je devrais dire "se faisaient" car je ne sais pas si leur amitié résistera. À la base, ce n'est pas un ami de Pascal, le mari qui s'incruste sur la page de sa femme. 

Quelle est la cause de la querelle ? Leur désaccord sur l'existence ou non d'un complot mondial orchestré par les puissants de ce monde qui chercheraient à nous rendre esclaves, etc. Commencé sur le registre de l'échange poli, la discussion a fini par dégénérer. Selon moi, c'est le ton utilisé par Pascal qui a envenimé les choses. "Si mes idées t'emmerdent, je t'invite à me virer de tes amis." À part ça, Patricia ne comprenait pas pourquoi je disais que Pascal a des propos virulents !

Ensuite, deux de ses enfants sont venus le défendre. Une de ses filles, à Bruno : "De toute façon, vous direz systématiquement l'inverse de ce que disent mes parents, quoi qu'ils disent. Donc, il vaudrait mieux passer votre chemin" Je suis intervenue en faisant valoir que la confrontation d'idées était enrichissante, à condition bien sûr, que chaque partie essaie de comprendre l'autre. Elle m'a répondu en répétant que si ses parents avaient défendu la thèse inverse, Bruno les aurait également contredit. Ah bon ? Une façon comme une autre de défendre ses parents coûte que coûte et de ne pas voir ou refuser de voir que les 2 parties ne s'écoutaient pas vraiment. Ensuite, elle m'a expliqué qu'il y avait vraiment un problème avec la vaccination. Encore une qui est sûre d'avoir raison. Bref !

Deux autres "amies" ont fait les frais des réactions brutales de Pascal et s'en sont plaintes poliment. Tous ces échanges se sont faits en français (Patricia et Pascal habitaient en Belgique jusqu'à il y a peu).

Or hier, ils publient EN ESPAGNOL (ils habitent en Espagne, mais n'auraient-ils pu traduire la phrase pour leurs "amis" belges ?), une phrase "pleine de sagesse" disant ceci :

La plus grande perte de temps consiste à discuter avec des fanatiques qui ne voient pas la vérité et la réalité et veulent seulement la victoire de leur fanatisme.

N'est-ce pas savoureux de la part de complotistes purs et durs ? Ah non, c'est vrai, eux ils CONNAISSENT la vérité ...

 

 
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06/05/2020

Patricia (3)

Ce que je voulais ajouter à mes deux notes précédentes, c'est ce que j'ai perçu (ou cru percevoir) lors de mes échanges avec Patricia.

Quand je me suis étonnée de la longue explication qu'elle donnait concernant le changement profond de son mari qui serait devenu "un autre homme", elle m'avait répondu : "Ce qui m'étonne, moi, c'est qu'une personne qui veut le bien comme toi et nous qui faisons également le bien, alors pourquoi tu me cherches misère ?" La phrase n'est pas très bien construite, mais ce que je vois surtout, c'est qu'elle fait comme son mari, elle esquive. En plus, elle attaque. Car juste avant, la conversation était (semblait) tout à fait conviviale. Et là, brusque revirement. Elle me fait la leçon, comme à une petite fille qui est habituellement gentille, mais qui là cherche la dispute. Elle m'accuse de "faire la guerre" pour des peccadilles. La guerre, carrément ! Un bien grand mot pour avoir osé dire ce que je trouvais gênant. Je devrais être honteuse, non ? Et me sentir coupable.

Quant aux mots que j'avais qualifiés de virulents (le dictateur Macron, les merdias, la racaille) elle finasse en rétorquant qu'elle n'est pas d'accord avec Macron et qu'elle ne croit plus les médias. Moi, je parlais de la forme, de la virulence des mots, pas du fond du problème.

Son mari étant un manipulateur (ayant été devrais-je dire puisque ce n'est plus le cas, selon elle), a-t-elle fini par utiliser les mêmes méthodes ? Il semblerait que ce soit un risque. Les gens manipulés finissent parfois par utiliser les mêmes techniques. C'est ça que je crains pour elle.

Ce que je vois dans son comportement, ce sont les techniques manipulatoires suivantes :

- l'esquive

- l'attaque

- la dramatisation

- la culpabilisation

- l'humiliation (mettre dans l'embarras)

- l'accusation

Ce sont mes craintes pour mon amie. J'espère me tromper ...

 

 
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29/04/2020

Patricia (2)

Quand Patricia m'a lancé son "pourquoi tu me cherches misère ?" j'ai été tellement choquée que je n'ai plus eu envie de "dialoguer" avec elle, surtout que j'avais l'impression que c'était Pascal, son mari, qui me répondait. C'est pourquoi j'ai répondu : "Je te cherche misère ? Je suis très surprise que Patricia écrive ça, mais je me le tiens pour dit !" Cela signifiait pour moi que je me retirais de la soi-disant discussion. Ensuite, j'ai eu envie de la supprimer comme amie Facebook, mais j'ai préféré attendre d'être plus calme. Un peu plus tard, la pression redescendue, je me suis dit : "Mais enfin, Quantique, qu'est-ce qui t'arrive ? Ton ego a été égratigné et du coup tu mettrais fin à une amitié de ... 15/20 ans pour quelques mots malheureux somme toute pas si graves ? " Et je me suis calmée. J'ai envisagé de recontacter Patricia pour expliquer que mes questions n'étaient pas une attaque guerrière, comme elle le prétendait et que je pensais qu'entre amies, on pouvait se dire ce qui gênait. Mais j'avais l'impression que j'allais me battre contre des moulins à vent. J'ai donc hésité. Et à force d'hésiter, je n'ai rien fait. Plus tard encore, j'ai capté sa photo de couverture facebook, j'y ai inscrit le nom de son mari : "Pascal &" et la lui ai renvoyée. J'ai positionné le nom de son mari de telle façon qu'en la chargeant en tant que photo de couverture, il se retrouverait juste au-dessus de son nom à elle et ça donnerait ceci :

89872089_649892252473486_5874834525791453184_o.jpg

J'ai proposé ça parce qu'un moment donné, elle m'avait dit qu'elle avait essayé de changer son nom pour en faire Patricia et Pascal Machin. J'estimais que c'était un geste d'apaisement et d'amitié. Et j'étais assez fière de ma trouvaille. Elle m'a remerciée gentiment, comme si de rien n'était. Elle allait essayer, mais, étant nulle en manipulations de ce genre, si je ne voyais rien apparaître, c'est qu'elle n'avait pas réussi. Rien n'est apparu ... Peut-être qu'elle n'en avait d'ailleurs pas spécialement envie. Les choses en sont restées là ... pour le moment ...

 

 
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