10/02/2014
Destruction
Depuis qu'elles sont arrivées chez nous voici 15 et 16 mois, mes chiennes n'avaient jamais rien détruit. Ah si, Laly arrachait de temps en temps des petits morceaux du couvercle d'une boîte en carton déposée à terre dans le bureau. Mais voilà que tout à coup, j'entends un bruit inhabituel dans le salon. Quand j'arrive, voici ce que je vois :
L'initiatrice L'imitatrice Le résultat
La conclusion : voilà un objet dont je ne devrai pas me demander si je le garde ou si je le porte au magasin de recyclage :o)
P.S : suite au commentaire de Reine, je précise que je n'ai pas interrompu le carnage. Ça me faisait trop rire. Ça les a bien occupées, et pendant un bon bout de temps !
21:33 Publié dans Mes amies les bêtes | Lien permanent | Commentaires (17)
18/12/2013
Urgence !
Hier, en fin d'après-midi, je reviens de la maison de retraite. Laly et Mika, comme d'habitude, me font la fête. Cependant, l'accueil de Laly me semble anormalement manquer d'ardeur. Je les sors dans le jardin. Là aussi Laly me paraît hésitante. Elle s'abaisse pour faire son besoin, puis sautille de façon malhabile, toujours baissée et pointe le museau vers son flanc. Je me dis que quelque chose la gêne. Quand elle revient vers moi, je passe la main sur son côté pour l'examiner. La nuit commence à tomber, on n'y voit plus très clair. Mes doigts rencontrent l'endroit où j'avais cru voir une tache plus sombre. Je me retire vivement car je viens de sentir un endroit humide qui doit être une blessure et qui me semble assez profonde. Rentrée dans la cuisine, je ne peux que constater une horrible plaie verticale de la longueur de mon index, laissant la chair à vif.
Je cherche ce qui aurait pu la blesser dans la pièce où elle est restée pendant mon absence et ne voit strictement rien. L'air penaud de Laly me fait monter les larmes aux yeux. Immédiatement, je téléphone au véto. Il me donne rendez-vous à 6h30'. Je ne veux pas aller à pied avec un chien blessé. Le harnais pourrait tirer sur la blessure. Mon mari, qui rentre toujours à 4 h n'arrive cette fois qu'à 6h40. Cinq minutes plus tard, je suis chez le véto qui, entretemps, s'occupe d'un autre toutou.
C'est mon tour. Il m'annonce qu'il faut suturer. Ça, je n'en doutais pas. Il lui donne ce qu'il appelle "un bon calmant". Moi, j'imagine que Laly va juste être un peu sonnée. Je n'avais jamais vu un chien subir une anesthésie. Bizarrement, alors que la piqûre est donnée dans le cou, c'est par l'arrière-train qu'elle commence à se ramollir, puis ses pattes avant. C'est alors que je la dépose sur la table d'examen. Le cou, la tête, resteront longtemps redressés pendant la désinfection. Puis sa tête se laissera aller dans ma main et ses yeux resteront ouverts pendant la "couture". Le véto m'a demandé si cela irait pour moi de voir ce qu'il allait faire. Je l'ai rassuré ; je n'allais pas m'évanouir. Il lui a fait tout un tas de points, je n'ai pas compté, lui non plus. C'est lui qui a proposé de la porter dans la voiture. Je ne sais pas comment j'aurais fait pour ouvrir la porte avec un chien endormi dans les bras.
C'est un toutou complètement mou que j'ai ramené à la maison. Ses yeux s'étaient finalement fermés. Je peux vous assurer que ce n'est pas facile à porter, 12 kilos de chien inerte, la tête pendant dans le vide. Mika, affolée, sautait vers elle, tant et si bien que je lui ai marché 3 fois sur la patte. J'ai installé Laly par terre, sur le coussin à langer de Bébichon. Sous elle, une double serviette. Au-dessus, une serviette aussi, puis un ancien sac à couchage, double. Le véto avait dit qu'il fallait la garder au chaud. Mika l'a reniflée de tous côtés, puis elle s'est calmée.
Et puis la respiration de Laly s'est mise à ralentir. Je me suis inquiétée. J'ai vérifié 366 fois si elle respirait toujours. Il fallait vraiment regarder de près pour le voir. Et malgré toutes les couvertures, son corps n'était pas très chaud. Le véto a dit qu'elle dormirait un heure, une heure et demie. Après 2 heures, alors que je venais regarder pour la 745ème fois (mère-poule que je suis !), j'ai vu bouger une de ses oreilles, et comme j'en faisais la remarque à mon mari, à l'autre bout de la couche improvisée, sa queue s'est mise à battre (la queue du chien !). Je l'ai caressée. Ses yeux étaient ouverts, mais son corps et sa tête ne bougeaient pas. Comme elle était émouvante ! Elle a tenté de se redresser une première fois, mais les couvertures l'en ont empêchée et elle s'est recouchée encore un bon moment.
Quand elle s'est relevée, péniblement, elle est venue chercher des caresses, les oreilles basses et la queue entre les jambes. Ses yeux étaient tout petits de fatigue. Elle tremblait. J'ai dormi en bas, dans le canapé et n'ai pas baissé le thermostat du chauffage. Elle est allée dans son panier où je l'ai couverte. Ce matin, elle tremblait toujours, se déplaçait un peu mieux, mais encore avec lenteur et beaucoup de raideur.
J'ai une petite idée de la façon dont elle s'est blessée, mais je ne suis pas sûre. Le matin, quand j'ai laissé sortir les toutous, elles se sont ruées dans le jardin et Laly a carrément renversé une mangeoire à poules qui se trouvait sur la terrasse. Cet engin est bien pratique, mais non dépourvu de défauts, dont celui d'être très coupant sur les bords. Ce qui m'étonne c'est que Laly n'a pas crié et je n'ai rien vu d'anormal dans son comportement dans la matinée. Je ne saurai sans doute jamais ce qui est arrivé vraiment ...
Mais tout est bien qui fini bien. Bientôt, il n'y paraîtra plus. Et, qu'elle ait ou non à voir avec l'affaire, la mangeoire à poule est ... rangée !
11:33 Publié dans Mes amies les bêtes | Lien permanent | Commentaires (38)
30/11/2013
Laisse échappée
Depuis 13 mois que j'ai mes chiens, j'ai lâché malencontreusement leur laisse à trois reprises au cours d'une promenade. Je ne les avais pas encore depuis si longtemps, lorsque j'ai lâché celle de Laly. C'était dans un chemin de terre, entre deux champs. En changeant les deux laisses de main, à cause de mes moufles, j'en ai raté une. Quelle maladroite je fais ! J'ai rappelé la bête, mais elle ne venait qu'un petit coup, ne s'approchant pas suffisamment et repartait tout de suite, sans interrompre son reniflage, comme si elle ne s'était pas vraiment aperçue de quelque chose. J'ai gardé mon calme et l'ai suivie, sans me précipiter, des tas d'images dramatiques assaillant toutefois mon esprit. Cela a duré quelques minutes avant que je la récupère. Les minutes sont particulièrement longues dans ce cas !
Bien résolue à être plus attentive, j'ai pourtant récidivé peu de temps après. J'avais emprunté un petit chemin réservé aux promeneurs. Afin de ramasser de l'herbe pour mes cobayes, j'ai enlevé mes moufles et les ai posées à terre. Les deux laisses, accrochées à mon poignet, sont parties avec les moufles et j'ai mis quelques secondes à m'en rendre compte. Par chance, les chiens étaient à l'arrêt, côte à côté, attendant gentiment que j'aie fini ce que j'avais à faire et rien n'était venu éveiller leur intérêt ailleurs que près de moi. Ni chien, ni lapin, ni oiseau à l'horizon. J'ai pu ramasser les laisses sans plus de soucis. Mais quels reproches je me suis faits !
La troisième fois s'est passée ce matin, dans une rue normale, où circulent des voitures, avec tous les dangers que cela suppose pour un chien qui n'a pas l'habitude de circuler librement et n'obéis pas parfaitement. J'avais pourtant les mains nues cette fois. C'est sans doute au moment où j'ai passé les laisses d'une main à l'autre, comme la première fois, que l'une d'elle m'a échappé. C'était celle de Mika qui heureusement continuait gentiment à me suivre en trottinant, la laisse traînant derrière elle, avec quand même dans le regard une certaine interrogation. Cependant, dans ma précipitation pour rattraper Mika, j'ai changé trop vite la laisse de Laly de main et elle m'a, elle aussi, échappé. J'avais donc lâché les deux chiens qui risquaient de s'éloigner l'un de l'autre. Quand je me suis baissée vers Mika, un peu trop prestement sans doute, elle a eu un petit mouvement de recul, mais j'ai posé mon pied sur la laisse pour l'immobiliser et je l'ai récupérée tout de suite. Pareil pour Laly, qui à mon grand soulagement est revenue spontanément vers moi. Quel stress cela m'a causé ! Et qu'est-ce que je m'en suis voulue !
Je ferais bien dorénavant, d'emmener des friandises, pour faire éventuellement revenir les chiens vers moi. Et aussi m'acheter une laisse mains libres ! Mais laquelle ? J'ai un penchant pour celle de gauche, avec la ceinture et les pochettes. Entretemps, je me suis aussi inscrite dans un club d'éducation canine. Je suis justement allée le visiter la veille.
23:26 Publié dans Mes amies les bêtes | Lien permanent | Commentaires (11)