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30/11/2013

Laisse échappée

Depuis 13 mois que j'ai mes chiens, j'ai lâché malencontreusement leur laisse à trois reprises au cours d'une promenade. Je ne les avais pas encore depuis si longtemps, lorsque j'ai lâché celle de Laly. C'était dans un chemin de terre, entre deux champs. En changeant les deux laisses de main, à cause de mes moufles, j'en ai raté une. Quelle maladroite je fais ! J'ai rappelé la bête, mais elle ne venait qu'un petit coup, ne s'approchant pas suffisamment et repartait tout de suite, sans interrompre son reniflage, comme si elle ne s'était pas vraiment aperçue de quelque chose. J'ai gardé mon calme et l'ai suivie, sans me précipiter, des tas d'images dramatiques assaillant toutefois mon esprit. Cela a duré quelques minutes avant que je la récupère. Les minutes sont particulièrement longues dans ce cas !

Bien résolue à être plus attentive, j'ai pourtant récidivé peu de temps après. J'avais emprunté un petit chemin réservé aux promeneurs. Afin de ramasser de l'herbe pour mes cobayes, j'ai enlevé mes moufles et les ai posées à terre. Les deux laisses, accrochées à mon poignet, sont parties avec les moufles et j'ai mis quelques secondes à m'en rendre compte. Par chance, les chiens étaient à l'arrêt, côte à côté, attendant gentiment que j'aie fini ce que j'avais à faire et rien n'était venu éveiller leur intérêt ailleurs que près de moi. Ni chien, ni lapin, ni oiseau à l'horizon. J'ai pu ramasser les laisses sans plus de soucis. Mais quels reproches je me suis faits !

La troisième fois s'est passée ce matin, dans une rue normale, où circulent des voitures, avec tous les dangers que cela suppose pour un chien qui n'a pas l'habitude de circuler librement et n'obéis pas parfaitement. J'avais pourtant les mains nues cette fois. C'est sans doute au moment où j'ai passé les laisses d'une main à l'autre, comme la première fois, que l'une d'elle m'a échappé. C'était celle de Mika qui heureusement continuait gentiment à me suivre en trottinant, la laisse traînant derrière elle, avec quand même dans le regard une certaine interrogation. Cependant, dans ma précipitation pour rattraper Mika, j'ai changé trop vite la laisse de Laly de main et elle m'a, elle aussi, échappé. J'avais donc lâché les deux chiens qui risquaient de s'éloigner l'un de l'autre. Quand je me suis baissée vers Mika, un peu trop prestement sans doute, elle a eu un petit mouvement de recul, mais j'ai posé mon pied sur la laisse pour l'immobiliser et je l'ai récupérée tout de suite. Pareil pour Laly, qui à mon grand soulagement est revenue spontanément vers moi. Quel stress cela m'a causé ! Et qu'est-ce que je m'en suis voulue !

Je ferais bien dorénavant, d'emmener des friandises, pour faire éventuellement revenir les chiens vers moi. Et aussi m'acheter une laisse mains libres ! Mais laquelle ? J'ai un penchant pour celle de gauche, avec la ceinture et les pochettes. Entretemps, je me suis aussi inscrite dans un club d'éducation canine. Je suis justement allée le visiter la veille.

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28/11/2013

La photo du papa de Bébichon

Lorsque Bébichon avait décrété que le directeur du cirque Bouglione était son papa, comme je l'ai raconté dans ma note du 4 novembre dernier, j'avais suggéré à ma fille de lui donner la photo de son vrai papa. Mais ma fille ne voulait pas voir la tête de XY dans son pêle-mêle et y être ainsi confrontée chaque jour. Et puis, elle considérait que des photos, Bébichon en avait." Ah oui ? Où ça ?" demandé-je. "Dans l'ordinateur, répondit-elle" - " Mouais, et comment y a-t-il accès ?"  Elle admettait qu'elle pourrait lui donner une photo qu'il garderait dans sa chambre. Mais elle ne l'a pas fait.

Cette semaine, l'institutrice de Bébichon demande aux enfants d'apporter des photos de leur famille. Ma fille se demande s'il fallait qu'elle lui donne une photo de XY. Moi, très spontanément (pour une fois qu'elle me demande mon avis) : "Mais, évidemment !" - "Mais pourquoi ce serait si évident" - "Mais enfin, c'est son père !" Je crois qu'elle l'aurait fait de toute façon, mais ça lui en coûtait. Elle lui a donc donné une photo : "Tiens, c'est ton papa." Le gamin la regarde d'un air sceptique. Il y a 6 mois qu'il ne l'a plus vu. Elle insiste. Il reste dubitatif. Elle insiste encore. Il regarde la photo plus longuement, la dépose et ne s'en occupe plus. Plus tard, il a reprendra et admettra que c'est bien son papa.

Le jour dit, il emmène les photos de sa famille à l'école. Y compris celle de XY, donc. La nuit suivante, il fait une terreur nocturne ! Il n'en avait plus fait depuis des mois. Ma fille se demande si ses terreurs nocturnes ne sont pas dues à son propre stress à elle. Car elle en a eu avec cette histoire de photos pour l'école. Une terreur nocturne n'est pas à confondre avec un cauchemar. Pendant sa terreur, l'enfant semble éveillé. Il hurle, mais en fait, il dort et il est conseillé de ne pas tenter de le réveiller. Il est dans son monde, vous n'avez pas accès à sa conscience et le lendemain, il ne se souvient de rien. Sachant cela, ma fille a quand même parlé à Bébichon, tout doucement. Elle lui a notamment expliqué qu'il ne devait pas s'inquiéter. Il verrait encore son papa, plus tard sans doute. L'enfant a hoché vaguement la tête, puis s'est calmé.

24/11/2013

Enceinte (rêve)

Avertissement :

Si tu ne t 'intéresses pas aux rêves des autres, passe ton chemin.

Si tu trouves qu'on ne devrait pas raconter ses rêves, passe ton chemin.

La personne à qui cet avertissement est adressé se reconnaîtra.

Il y a au moins une semaine que j'ai fait ce rêve et curieusement, il me revient régulièrement à l'esprit. Du coup, je vais quand même le retranscrire ici, alors que je n'avais pas spécialement envie de le décortiquer au départ.

Je suis enceinte. Les gens me regardent plutôt avec désapprobation, mais je m'en fiche. C'est vrai que je ne suis plus de première jeunesse, mais moi, je suis contente d'attendre un bébé. Avec mon mari (je crois), je prépare fébrilement la venue de l'enfant. J'achète un premier objet important (un objet en 2 couleurs, je ne sais pas bien quoi), puis je m'apprête à acheter un doudou. C'est alors que je me dis que je ne veux pas n'importe quel doudou. Il faut que je le choisisse avec soin.

Me vient ensuite à l'esprit tout ce que comporte de négatif la venue d'un enfant : les nuits blanches, l'attention constante, la fatigue, la dépendance, les soucis ... Et tout cela ne m'attire pas.

Puis je me dis que j'ai 62 ans, je suis ménopausée depuis longtemps, il est impossible que je sois enceinte. Et l'idée se confirme dans mon esprit. Je ne suis pas enceinte ! J'en suis fort soulagée, libérée même !

Rêver de grossesse est toujours une perception positive. C'est le signe d'un enrichissement, d'un nouvel aspect de la personnalité qui va naître. C'est le symbole d'une création que nous portons en nous et qui va se matérialiser.

J'ai du rater un coche quelconque, puisque finalement je n'étais pas enceinte.

Dommage, en fait, que je n'aie pas analysé ce rêve le jour même. J'aurais peut-être trouvé à quoi cela se rapportait. Tant pis, je serai peut-être à nouveau enceinte dans un prochain rêve. Et là, peut-être que j'accoucherai. Après tout, je n'ai "que" 62 ans ! ;o)