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05/11/2013

Cirque

pg36_Large_Bouglione.jpgMa fille a emmené Bébichon au cirque Alexandre Bouglione. Ils ont fait une photo-souvenir sur un chameau (payée bien chère pour une mauvaise qualité). La photo était présentée dans une pochette dont la couverture montrait la photo du propriétaire du cirque, telle que vous la voyez ici. Bébichon a décrété que c'était son "papa chéri" ! XY n'est pourtant ni barbu, ni gris, mais ma fille dit qu'effectivement, il y a quelque chose au niveau des yeux et du nez. L'enfant n'a plus vu son père depuis 6 mois. Au début, il l'a réclamé quelquefois, puis n'en a plus parlé. Mais il ne l'a pas oublié. La preuve, à l'occasion de cette photo qu'il attribue à son père, il a demandé à ma fille : "Pourquoi papa oublie Bébichon ?" Ma fille lui rétorque que non, papa ne l'oublie pas". Mais Bébichon insiste : "Mais oui, il m'oublie" Ma fille ne trouve rien d'autre à dire et répète : "Non, je t'assure, Papa ne t'oublie pas. C'est impossible !"

Mais dans la tête du bambin, ne plus venir voir son enfant, c'est comme l'oublier non ? Ça va le marquer, ça c'est sûr ! En plus, choisir comme papa un propriétaire de cirque, avec ce beau costume blanc et le prestige tout autour, ça sent l'idéalisation à plein nez !

04/11/2013

Chaos sans chaos

La seule blogueuse que j'ai rencontrée en vrai et avec laquelle une jolie relation s'est installée, c'est Chaos. Notre rencontre précédente datait du mois de mai à Lille. La dernière s'est produite hier, à Bruxelles. C'est très proche dans le temps, si l'on tient compte qu'elle réside actuellement à des milliers de kilomètres de la Belgique.

Pas d'embouteillage à Bruxelles, comme c'était le cas à Lille. Pas de chaos. Rien que la pluie et le froid. Je n'étais pas dans mon assiette le matin. Mais tout cela n'avait pas d'importance. Nous avons mangé dans un des restaurants que je fréquentais quand je travaillais. Elle l'a apprécié. Moi aussi. Nous avons beaucoup bavardé. Mon malaise du matin avait disparu. Ensuite elle m'a emmenée dans un établissement qu'elle connaissait. Une après-midi très sympa !

Il y a des chances qu'elle revienne en Europe dans quelque temps. On verra ...

01/11/2013

L'intellect, c'est mieux ?

J'ai inscrit mes filles à l'école que j'avais moi-même fréquentée à partir de ma quatrième année primaire jusqu'à ma sortie, à 18 ans, à la fin de ce qu'on appelait les humanités. Ceci m'a donné l'occasion de revoir certains professeurs qui m'avaient donné cours. L'une d'elles, évoquant une autre élève de ma classe, s'était exclamée avec admiration : "Ah oui, cette fille-là, elle était bonne en tout !" C'était effectivement une fille intelligente et travailleuse et c'était une de mes meilleurs copines, mais il n'est pas vrai qu'elle était si bonne en tout. Elle était nulle en gymnastique et en natation. Elle était tout à fait moyenne en chant, en travaux manuels et médiocre en dessin. Toutes ces branches pour lesquelles j'étais bonne. Même parfois la meilleure. Mais vous-même qui me lisez, vous vous dites peut-être que ces choses-là sont d'une importance limitée et c'est ce que j'ai d'ailleurs intégré également. La réflexion de ce professeur me renvoyait donc au fait que personnellement, je n'étais pas bonne à grand-chose.

Et pourtant, j'étais bonne en langues. Français, néerlandais, anglais. Mais à part le français, ces cours-là étaient également peu valorisés par rapport aux cours considérés comme principaux : les mathématiques, les sciences et dans une moindre mesure l'histoire et la géographie. En tout cas, c'est comme ça que je l'ai ressenti.

Même les élèves snobaient certaines matières. La couture, vous imaginez ? Quel chipotage désuet ! Sauf bien sûr, si on devient Karl Lagerfeld ! Ou si on travaille pour lui. Le chant ? Pfff, une plaie ! Exception faite de ceux qui gagnent la Star Ac bien sûr ! Le néerlandais ? Une langue inutile, voire barbare, vu du côté des élèves (francophones).

Un jour, sans en parler à mes parents, j'avais envoyé un coupon-réponse pour une méthode d'apprentissage du dessin à domicile. Je pensais recevoir de la documentation papier. Au lieu de ça, un délégué s'est présenté à la porte pour expliquer en quoi consistait la méthode. Mon père l'a renvoyé comme un malpropre. J'étais très ennuyée pour lui. Bien sûr, ce cours était trop cher, mais on aurait pu envisager de m'inscrire dans une académie. Personne ne s'est arrêté à mon intérêt et vu la réaction de mon père, je n'aurais jamais osé le demander.

Ces souvenirs me sont revenus à l'esprit suite à une réflexion que je m'étais faites en lisant un blog ami. Qu'est-ce qu'on nous a bourré le crâne en essayant d'en faire des têtes bien pleines au lieu de têtes bien faites ! Et je vois bien que tout cela nous dessert. J'ai compris maintenant qu'il fallait revenir à plus d'équilibre. Et ce n'est pas facile, quand on a pris de mauvaises habitudes.